La Bible, la femme et la maison



Facealislam, un polémiste chrétien, dit à propos de la femme en islam :

[...] le Coran traite toujours les femmes comme étant des propriétés de leurs maris, et ordonne aux femmes de rester à la maison. Il s'agit en fait d'une forme de détention à domicile comme nous le verrons sous peu.


Pour répondre aux propos de Facealislam, nous allons nous contenter de citer la Bible, ainsi que les savants chrétiens. Facealislam devrait en profiter, ce n'est en effet pas tous les jours que nous lui offrons un cours de catéchisme, gratuit.


Commençons par ce que dit Paul :

Tite 2
3 Dis que les femmes âgées doivent aussi avoir l'extérieur qui convient à la sainteté, n'être ni médisantes, ni adonnées au vin; qu'elles doivent donner de bonnes instructions,
4 dans le but d'apprendre aux jeunes femmes à aimer leurs maris et leurs enfants,
5 à être retenues, chastes, occupées aux soins domestiques, bonnes, soumises à leurs maris, afin que la parole de Dieu ne soit pas blasphémée.


Il est clair que ce passage ne permet pas aux femmes de travailler mais qu'il leur enjoint de se borner à accomplir des taches domestiques. C'est, pour reprendre l'expression usitée par Facealislam, de la "détention à domicile".

Johnson dit :

Occupées aux soins domestiques. Celles qui sont toujours ailleurs ne peuvent que négliger les devoirs de leur vie domestique. Voir #1Ti 5:13. Commentaire de Johnson sur Tite 2.5.


John Gill dit que le rôle de la femme est d'être à la maison, et la compare à une tortue qui garde presque toujours sa tête caché :

Keepers at home: minding their own family affairs, not gadding abroad; and inspecting into, and busying themselves about other people's matters. This is said in opposition to what women are prone unto. It is reckoned among the properties of women, by the Jews, that they are ????????, "gadders abroad" (x): they have some rules about women's keeping at home; they say (y),

"a woman may go to her father's house to visit him, and to the house of mourning, and to the house of feasting, to return a kindness to her friends, or to her near relations--but it is a reproach to a woman to go out daily; now she is without, now she is in the streets; and a husband ought to restrain his wife from it, and not suffer her to go abroad but about once a month, or twice a month, upon necessity; for there is nothing more beautiful for a woman, than to abide in the corner of her house; for so it is written, Psa_45:13 "the king's daughter is all glorious within".''

And this they say (z) is what is meant by the woman's being an helpmeet for man, that while he is abroad about his business, she is ????? ????, "sitting at home", and keeping his house; and this they observe is the glory and honour of the woman. The passage in Isa_44:13 concerning an image being made "after the figure of a man, according to the beauty of a man, that it may remain in the house" is by the Targum thus paraphrased:

"according to the likeness of a man, according to the praise of a woman, to abide in the house.''

Upon which Kimchi, has this note.

"it is the glory of a woman to continue at home, and not go abroad.''

The tortoise, which carries its house upon its back, and very rarely shows its head, or looks out of it, was, with the ancients, an emblem of a good housewife. These also should be instructed to be "good" or "kind" to their servants, and beneficent to the poor, and to strangers, towards whom, very often, women are apt to be strait handed, and not so generous and liberal as they should be: obedient to their own husbands; John Gill's Exposition of the Entire Bible, Tite 2.5.



Paul continue et dit :

1Timothée 5
11 Mais refuse les jeunes veuves; car, lorsque la volupté les détache du Christ, elles veulent se marier,
12 et se rendent coupables en ce qu'elles violent leur premier engagement.
13 Avec cela, étant oisives, elles apprennent à aller de maison en maison; et non seulement elles sont oisives, mais encore causeuses et intrigantes, disant ce qu'il ne faut pas dire.
14 Je veux donc que les jeunes se marient, qu'elles aient des enfants, qu'elles dirigent leur maison, qu'elles ne donnent à l'adversaire aucune occasion de médire;


John Gill dit que la femme qui reste à la maison est meilleure que celle qui reste à l'Eglise :

guide the house; manage domestic affairs, direct, order, or do what is proper to be done for the good of the family; which is much more commendable than to throw themselves upon the church, and live an idle and wanton life, and after that marry: John Gill's Exposition of the Entire Bible, 1Timothée 5.14.



Jean Calvin dit :

Il n'y a rien qui convienne mieux aux femmes que la garde de la maison. Jean Calvin, commentaire sur le Nouveau Testament, Tome 4, commentaire sur 1Timothée 5.13, pages 242.



Paul dit que c'est à la maison que la femme doit s'instruire :

1Corinthiens 14
34 que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d'y parler; mais qu'elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi.
35 Si elles veulent s'instruire sur quelque chose, qu'elles interrogent leurs maris à la maison; car il est malséant à une femme de parler dans l'Eglise.


Le commentaire de Jamieson, Fausset and Brown indique que si la femme ne comprend pas quelque chose, elle ne doit poser des questions que chez elle et seulement à son mari :

Anticipation of an objection. Women may say, "But if we do not understand something, may we not 'ask' a question publicly so as to 'learn'? Nay, replies Paul, if you want information, 'ask' not in public, but 'at home'; ask not other men, but 'your own particular (so the Greek) husbands.'" Jamieson, Fausset and Brown Commentary, 1Corinthiens 14.35.



La femme d'Abraham, Sara, dont Pierre dit qu'elle était une femme exemplaire (1Pierre 3.6), est décrite comme étant occupée aux tâches ménagères, et que l'on ne pouvait apercevoir, tant elle restait confinée dans sa tente :

Genèse 18
6 Abraham alla promptement dans sa tente vers Sara, et il dit: Vite, trois mesures de fleur de farine, pétris, et fais des gâteaux.
7 Et Abraham courut à son troupeau, prit un veau tendre et bon, et le donna à un serviteur, qui se hâta de l'apprêter.
8 Il prit encore de la crème et du lait, avec le veau qu'on avait apprêté, et il les mit devant eux. Il se tint lui-même à leurs côtés, sous l'arbre. Et ils mangèrent.
9 Alors ils lui dirent: Où est Sara, ta femme? Il répondit: Elle est là, dans la tente.


John Gill confirme cela, en disant que le caractère de Sara est conforme à celui donné par Paul :

and he said, behold, in the tent; for in those times they dwelt in tents, and this was either the tent common to the family, or rather was Sarah's own tent, Gen_24:67; Sarah was where she should be, in her own apartment, attending to the business of her family, and answered to the description the apostle gives of a good housewife, a keeper at home, Tit_2:5; John Gill's Exposition of the Entire Bible, Genèse 18.9.



L'auteur du Psaume 128 décrit la femme comme étant une plante gardée dans la maison de son mari :

Psaumes 128.3 
Ta femme est comme une vigne féconde dans l'intérieur de ta maison; Tes fils sont comme des plants d'olivier, Autour de ta table.

Bible Saci : Votre femme sera, dans le secret, de votre maison, comme une vigne qui porte beaucoup de fruit. Vos enfants seront tout autour de votre table comme de jeunes oliviers.

TOB : Ta femme est une vigne généreuse au fond de ta maison; tes fils, des plants d’oliviers autour de ta table.

Jacob ben Isaac dit :

Le Midrach écrit (Taanith Vayichlah.6) : Chaque fois que la femme reste chez elle, elle expie les péchés de toute la maison, de même que l'autel permet d'absoudre les péchés du monde, comme le dit le verset : " Ta femme est comme une vigne féconde à l'intérieur de ta maison; tes fils comme les plants d'olivier autour de la table (Psaume 128.3)"; ce qui signifie que la femme est comme une vigne dont les racines sont plantées dans la maison et dont les rameaux s'étendent au dehors. La femme doit demeurer chez elle et avoir des enfants qui sortirons dans le monde pour étudier la Torah; c'est pourquoi le verset dit : "Comme les plants d'olivier." Les enfants mériteront d'être enduits d'huile sainte. Le verset compare les enfants à des oliviers car tous les arbres de la terre peuvent être greffés, comme par exemple le pommier avec le poirier ou beaucoup d'autres arbres. Par contre, l'olivier n'a pas besoin de greffon. La femme modeste ressemble à l'olivier. Elle doit éviter de parler avec des hommes inconnus. Le Commentaire sur la Torah, Tseenah ureenah, Jacob ben Isaac Achkenazi de Janow, Traduction du yidich, introduction et notes par Jean Baumgarten, éditions verdier, page 238.




John Gill dit que la femme ne doit être vue que par son mari :

Psa 128:3  Thy wife shall be as a fruitful vine by the sides of thine house,.... The vine being a weak and tender tree, which needs propping and supporting; and often is fastened to the sides of a house, to which the allusion here is; whereunto it cleaves, and on which it runs up, and bears very agreeable fruit; it is properly used to express the weakness and tenderness of the female sex, their fruitfulness in bearing children, and their care of domestic affairs, being keepers at home; see 1Pe_3:7. Kimchi observes, that the vine is the only tree men plant within doors; which, when it is grown up, they bring out at a hole or window of the house without, to have the sun and air; and so its root is within the house, and the branches without: and he observes, that a modest woman is within the house, and does not go without, and is only seen by her husband; but her children, like the branches of the vine, go out to work. John Gill's Exposition of the Entire Bible, Psaumes 128.3.



La Bible nous dit que la femme sage est celle qui s'occupe de sa maison :

Proverbes 14.1
La femme sage bâtit sa maison, Et la femme insensée la renverse de ses propres mains.


KOECHLIN J. dit :

«La sagesse des femmes» est en rapport avec leur maison (verset 1 {#Pr 14:1}). À notre siècle où la femme mariée cherche souvent à jouer un rôle dans tous les domaines, excepté celui de son propre foyer, il est opportun de souligner cet enseignement biblique {#Tit 2:5}. Ne faut-il pas toute sagesse divine pour l'éducation chrétienne des enfants? Même les tâches quotidiennes du ménage, lesquelles paraissent trop humbles et trop monotones à certaines, ont un grand prix pour le Seigneur. Chaques Jour les Ecritures, Proverbes 14.1.



Selon la Bible, la femme prostituée est celle qui ne reste pas chez elle :

Proverbes 7
10 Et voici, il fut abordé par une femme Ayant la mise d'une prostituée et la ruse dans le coeur.
11 Elle était bruyante et rétive; Ses pieds ne restaient point dans sa maison;
12 Tantôt dans la rue, tantôt sur les places, Et près de tous les angles, elle était aux aguets.


La Bible Annotée nous dit que la femme qui ne reste pas chez elle est l'opposé de la véritable femme chrétienne :

Ses pieds ne se tenaient pas... Le contraire de la femme forte du chapitre 31 et de celle dont parle Paul dans #Tit 2:5. Bible Annotée sur Proverbes 7.11.



Le modèle de la femme parfaite selon la Bible est celle qui travaille chez elle

Proverbe 31
15 Elle se lève lorsqu'il est encore nuit, Et elle donne la nourriture à sa maison Et la tâche à ses servantes.
27 Elle veille sur ce qui se passe dans sa maison, Et elle ne mange pas le pain de paresse.



Tertullien, un des premiers Pères de l'Eglise, dit que la femme ne peut sortir que pour une raison importante :

XI. Mais enfin quelle raison avez-vous de paraître si pompeusement ornées, puisque vous êtes séparées de ces autres femmes qui n'ont besoin de cet attirail que pour des motifs qui ne vous touchent point ? Vous ne visitez pas les temples des gentils , vous n'assistez pas à leurs spectacles, vous ne célébrez pas les fêtes des dieux. Cependant voilà les sujets ordinaires pourquoi l'on étale cette prodigieuse pompe d'habits : c'est pour se trouver aux assemblées: c'est pour voir et pour être vues, c'est pour faire parade d'une vaine gloire, c'est pour exposer en vente la pudicité. Mais pour vous, fidèles servantes du Seigneur, vous n'avez que des motifs salutaires pour sortir de chez vous, il s'agit alors ou de visiter les malades , ou d'assister au saint sacrifice, ou d'entendre la parole de Dieu. Or toutes ces choses sont des exercices de retenue et de modestie. Il n'y faut ni habits extraordinaires , ni robes magnifiques ou traînantes. Que si la bienséance, l'amitié ou le devoir vous obligent de rendre visite aux dames païennes, pourquoi ne paraissez-vous pas munies de vos armes, d'autant plus que vous voulez suivre les chemins de la foi ? Par là vous montrerez la différence essentielle entre les servantes de Dieu et les servantes du diable. Vous leur servirez d'exemple, vous les édifierez. Enfin , comme parle l'apôtre, Dieu sera « glorifié en votre corps : » car s'il est glorifié par la pureté, il l'est aussi par des habits et des manières honnêtes. Tertullien, De l'Ornement des Femmes. http://jesusmarie.free.fr/tertullien_l_ornement_des_femmes.html



Saint Jérôme, un des plus grands Pères de l'Eglise, et auteur de la Vulgate, dit que les filles doivent rester dans leur chambres, et qu'elle ne doivent sortir qu'avec leurs mères :

Lorsqu'elle sera devenue un peu plus grande, et qu'à l'exemple de son époux elle croîtra en sagesse, en âge et en grâce devant Dieu et devant les hommes, qu'elle aille avec ses parents au temple de son véritable père; mais qu'elle n'en sorte pas comme eux; qu'on la cherche en vain dans le chemin du siècle, dans les assemblées et la compagnie de ses proches; qu'on ne la trouve que dans la retraite, consultant les apôtres et les prophètes sur son union spirituelle ; qu'elle imite la Vierge, que l'ange trouva seule dans sa chambre, et qui fut troublée à son arrivée, peut-être parce qu'elle voyait un homme contre sa coutume ; qu'elle suive l'exemple de celle dont il est dit : « Cette princesse est au-dedans toute éclatante de gloire; » blessée d'un de ces précieux traits que lance le divin amour, qu'elle dise avec l'épouse : « Le roi m'a fait entrer dans son appartement; » qu'elle n'en sorte jamais, de peur que, rencontrant ceux qui parcourent la ville, ils ne viennent à la frapper, à lui ravir sa vertu, à la dépouiller, et à l'abandonner nageant dans son sang; qu'elle réponde au contraire si l'on vient à frapper à sa porte: «Je suis une muraille; ma vertu est une tour; j'ai lavé mes pieds : je ne puis me résoudre à les salir. » Qu'elle ne mange point en public, c'est-à-dire qu'elle ne se trouve point aux festins qui se feront dans la famille, de peur qu'elle ne désire des viandes qu'on y servira. Saint Jérôme, de l'éducation des filles, partie I : A LETA.  http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/jerome/morale/018.htm

Il faut bien peu de chose pour ternir la beauté d'une fleur; un vent impur a bien vite fané les lis, les violettes et les roses : qu'elle ne sorte point sans sa mère, qu'elle n'aille pas même aux églises ni aux tombeaux des martyrs sans elle ; que des jeunes gens du monde n'en approchent jamais, et qu'elle célèbre les veilles des fêtes solennelles sans s'éloigner d'un pas de votre personne.
Saint Jérôme, de l'éducation des filles, partie I : A LETA. http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/jerome/morale/018.htm

Il est plus dangereux pour les femmes coquettes de fréquenter les églises et les lieux de piété, que de se montrer en public dans tout autre endroit. Celles qui vivent en communauté dans les monastères, et le nombre en est grand, ne doivent jamais aller seules, mais être toujours accompagnées de leur mère. Il arrive fréquemment que l'épervier, dispersant une bande de colombes, en poursuit une loin de ses compagnes, fond sur elle, la déchire et se repaît de ses chairs palpitantes. Si une brebis malade s'éloigne de son troupeau, elle ne tarde pas à devenir la proie du loup. Je connais des vierges qui restent chez elles, les jours de fête, pour éviter les grands concours; elles en agissent ainsi en ces occasions dans la crainte de ne pas exercer une assez grande surveillance sur elles-mêmes, et parce qu'elles redoutent avec raison le contact public.
Saint Jérôme, fragment de la lettre à la vierge démétriade sur la virginité
http://jesusmarie.free.fr/jerome_fragments_de_commentaires_sur_la_bible.html

Qu'elle n'affecte point de paraître en public et de se trouver toujours aux grandes assemblées, même des églises; que toutes ses délices soient de demeurer dans sa chambre. Saint Jérôme, de l'éducation des filles, partie II.
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/jerome/morale/018.htm#_Toc62540944




La femme doit demeurer dans le silence, elle doit devenir mère pour être sauvé :

1Timothée 2
9  Je veux aussi que les femmes, vêtues d'une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d'or, ni de perles, ni d'habits somptueux,
10 mais qu'elles se parent de bonnes oeuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu.
11 Que la femme écoute l'instruction en silence, avec une entière soumission.
12 Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme; mais elle doit demeurer dans le silence.
13 Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite;
14 et ce n'est pas Adam qui a été séduit, c'est la femme qui, séduite, s'est rendue coupable de transgression.
15 Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité, et dans la sainteté.


Frédéric Godet dit que pour que la femme entre au paradis, il lui faut vivre une simple vie de famille :

La plus sûre condition de salut pour elles, c'est la simple vie de famille, où elles peuvent se livrer modestement à la pratique de toutes les vertus chrétiennes (v. 9-15). Frédéric Godet, Introduction au Nouveau Testament, les épîtres de Paul, Les Epîtres Pastorales, 2.Contenu des trois épîtres, A. Première épître à Timothée, Le corps de l'épître., I. L'Église (1.3 à 3.16). , 2.) Ch. 2. De la doctrine l'apôtre passe au culte.



Saint Augustin dit la femme a été donnée à l'homme afin qu'elle lui donne des enfants, c'était là son rôle :

9. Supposons que la femme n'ait pas été associée à l'homme pour propager l'espèce; dans quel but lui a-t-elle été donnée? Serait-ce en vue de cultiver avec lui la terre ? Mais le travail n'avait pas encore besoin de soulagement; d'ailleurs l'homme aurait trouvé dans un autre homme un aide plus actif: il y aurait également trouvé un asile plus sûr contre les ennuis de l'isolement. En effet, pour le commun de la vie et de la conversation, ne s'établit-il pas entre deux amis une sympathie plus profonde qu'entre un mari et sa femme ? Admettons que l'un devait commander et l'autre obéir, afin que la paix ne fût pas troublée par quelque désaccord entre tes volontés: cette subordination aurait eu naturellement pour principe l'âge, puisque l'un aurait été créé après l'autre, comme le fut la femme. Objecterait-on qu'il eût été impossible à Dieu, s'il l'avait voulu, de tiret un homme de la côte d'Adam, comme il en tira un femme ? Bref, supprimez la propagation de l'espèce, l'union de la femme avec l'homme, à mes yeux, n'a plus aucun but. Saint Augustin, COMMENTAIRES SUR L'ANCIEN TESTAMENT. DE LA GENÈSE AU SENS LITTÉRAL. LIVRE IX. CRÉATION DE LA FEMME. CHAPITRE V. LA FEMME N'A ÉTÉ DONNÉE A L'HOMME POUR COMPAGNE QU'EN VUE DE LA PROPAGATION DE L'ESPÈCE. http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/augustin/genese/genlit/gen3i.htm#_Toc23145878


Ainsi, le rôle de la femme est d'enfanter, c'est son travail :

Apocalypse 12:2 
Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l'enfantement.




Conclusion : Nous avons vu quelle était l'enseignement de la Bible au sujet de la femme et de son foyer. L'assertion de Facealislam, comme quoi l'islam emprisonne la femme dans sa maison, est maladroite dans la mesure où c'est en fait ce que la Bible enseigne.








31/12/2008
4 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 68 autres membres