Le cerveau de la femme selon la Bible



Nous vous invitons ici à l'étude exégétique de versets bibliques, relatifs à l'intelligence de la femme, commentés par d'éminents savants, faisant autorité au sein de la chrétienté.

Commençons d'abord par ces quelques versets dans le livre des proverbes. Nous trouvons, par exemple, qu'être stupide signifie ne pas posséder l'intelligence d'un homme, ce qui induit que la femme est stupide.

Proverbes 30.2
Certes, je suis plus stupide que personne, Et je n'ai pas l'intelligence d'un homme ;


On nous dit aussi que la sagesse se trouve en face de l'homme intelligent, et non pas en face de la femme intelligente :

Proverbes 17:24 
La sagesse est en face de l'homme intelligent, Mais les yeux de l'insensé sont à l'extrémité de la terre.


Lisons maintenant ce passage de la Bible, qui à en croire certains, démontrerait que le texte biblique reconnaît la femme comme détentrice d'une certaine sagesse :

Proverbes 31.26 
Elle ouvre la bouche avec sagesse, Et des instructions aimables sont sur sa langue.


Justement, ce verset démontre de façon univoque que la femme n'est pas sage. Effectivement, nous lisons au début du même chapitre qu'il s'agit d'une qualité très rare chez la femme :

Proverbes 31.10
Qui peut trouver une femme vertueuse ? Elle a bien plus de valeur que les perles.


Nous voyons bien que l'auteur cherche à attirer notre attention sur le fait que ce genre de femme est très difficile à trouver. Voir l'article :

La rareté de la femme vertueuse selon la Bible


Puisque cette femme parle avec sagesse (v26) et qu'elle est presque introuvable, cela signifie que la grande majorité des femmes n'ouvrent pas leurs bouche avec sagesse, ou du moins, avec une sagesse limitée. Cela signifie que les femmes, hormis une infime partie, ne sont pas sages.


La Bible nous met en garde contre le fait de partager le même lieu qu'une femme querelleuse :

Proverbes 21.9
Mieux vaut habiter à l'angle d'un toit, Que de partager la demeure d'une femme querelleuse.

Proverbes 21.19
Mieux vaut habiter dans une terre déserte, Qu'avec une femme querelleuse et irritable.

Proverbes 25.24  
Mieux vaut habiter à l'angle d'un toit, Que de partager la demeure d'une femme querelleuse.


La Bible Annotée dit :

A l'angle, au bord. Il faut songer aux toits plats de l'Orient. La seconde partie du verset pourrait se traduire littéralement: Que femme de querelles et maison commune. Tous les dangers qu'on court au bord d'une plate-forme, tous les vents et tous les orages qu'on y peut subir, sont plus supportables que la tempête continuelle d'une femme acariâtre. Comparez #Pr 19:13 25:24 et #Pr 27:15. Bible Annotée sur Proverbes 21.9.


De même, les querelles d'une femme sont comparables à une gouttière interminable :

Proverbes 19.13
Un fils insensé est une calamité pour son père, Et les querelles d'une femme sont une gouttière sans fin.

Proverbes 27:15
Une gouttière continue dans un jour de pluie Et une femme querelleuse sont choses semblables.


Ce n'est pas pour rien que la femme doit se taire :

1 Corinthiens 14:34 
que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d'y parler; mais qu'elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi.

1 Timothée 2
11 Que la femme écoute l'instruction en silence, avec une entière soumission.
12 Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme; mais elle doit demeurer dans le silence.


Saint Chrysostome dit :

1. Après avoir réprimandé le tumulte qui naît des langues, et celui qui naît des prophéties, et porté la loi que ceux qui parlent le fassent tour à tour, et que ceux qui prophétisent se taisent quand un autre prend, la parole, il arrive enfin au trouble que causent les femmes, et gourmande leur bavardage importun : et il le fait à juste titre. Car si ceux qui ont les grâces ne doivent point parler au hasard, ni quand il leur plaît, quoiqu'ils soient inspirés du Saint-Esprit, que dire du bavardage vain et inconsidéré des. femmes. C'est pourquoi il leur ferme la bouche [...] Voyez-vous la sagesse de Paul, et le grand témoignage dont il se sert, ne leur ordonnant pas seulement de se taire, mais de se taire avec crainte, et une crainte aussi grande que celle d'une esclave. C'est pourquoi après avoir dit : « Il ne leur est point permis de parler », il n'ajoute point : Elles doivent se taire ; au lieu de « se taire », il a mis ce qui est plus fort: Etre soumises. HOMÉLIE XXXVII. QUE VOS FEMMES SE TAISENT DANS LES ÉGLISES; IL NE LEUR EST POINT PERMIS DE PARLER, MAIS ELLES DOIVENT ÊTRE SOUMISES, AINSI QUE LE DIT LA LOI. (CHAP. XIV, VERS. 34.)
http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/chrysostome/corinthiens/1co37.htm

1. Le bienheureux Paul demande aux femmes une grande pudeur, une grande réserve, non-seulement dans la tenue et les vêtements, mais jusque dans la voix. Qu'une femme, dit-il, n'élève pas la voix dans l'église; ce qu'il exprime dans l'épître aux Corinthiens, quand il dit : « Il est honteux qu'une femme parle dans l'église » (I Cor. XIV, 35) ; et aussi : « La loi dit qu'elles doivent être soumises. Si elles veulent apprendre quelque chose , qu'elles interrogent leurs maris chez elles ». (Ibid. 35.) Aujourd'hui au contraire, quel trouble, quelles clameurs, quelles conversations ! Nulle part on n'en entend de si bruyantes; on les voit causer comme elles ne le font pas sur une place publique, ni dans les bains; on dirait qu'elles viennent à l'église pour se récréer, tant elles s'y livrent toutes à des conversations inutiles. [...] Leur nature est parleuse ; il la réprime ainsi de toute façon. HOMÉLIE IX. QUE LA FEMME SE LAISSE INSTRUIRE EN SILENCE ET EN TOUTE SOUMISSION. JE NE PERMETS POINT A LA FEMME D'ENSEIGNER, NI D'AVOIR AUTORITÉ SUR L'HOMME ; MAIS QU'ELLE DEMEURE DANS LE SILENCE. CAR ADAM A ÉTÉ FORMÉ LE PREMIER, ÈVE ENSUITE; ET CE NE FUT POINT ADAM QUI FUT SÉDUIT, CHRIST. LA FEMME QUI FUT SÉDUITE ET PRÉVARIQUA ; MAIS ELLE SERA SAUVÉE PAR SA MATERNITÉ, SI ELLES DEMEURENT DANS LA FOI, LA CHARITÉ ET LA SANCTIFICATION, AVEC TEMPÉRANCE. (II, 11-45.). http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/chrysostome/timothee/1tim09.htm




Jean Calvin dit que les femmes papotent trop :

Car comme dit Plutarque, C'est bien raison qu'on ne se lie aucunement aux gens curieux, d'autant qu'aussi tôt qu'ils ont oui dire, quelque chose, ils ne cessent jamais jusques à ce qu'ils Payent rapporté. Et principalement cela advient aux femmes qui sont déjà de nature enclines à babiller, et ne peuvent tenir rien secret. Jean Calvin, commentaire sur le Nouveau Testament, Tome 4, commentaire sur 1Timothée 5.13, pages 243.



Thomas d'Aquin dit que la femme est médisante :

B) De la manière de converser, Paul dit (verset 3) : "Qu'elles ne soient pas médisantes." Il y a, en effet, deux choses dans les vieillards, l'une qui est commune à tous, c'est d'être soupçonneux, car ils ont vu beaucoup de mal et le présument semblablement chez le prochain. L'autre, qu'on remarque spécialement dans les femmes, c'est qu'elles sont jalouses. Or, ces deux défauts se rencontrent dans les femmes âgées : à raison de leur âge elles sont défiantes; à raison de leur sexe elles sont jalouse (Ecclésiastique, XXV, 9) : "La langue de la femme jalouse est perçante; elle se plaint sans cesse à tous ceux qu'elle rencontre." Voilà pourquoi Paul dit (verset 3) : "Qu'elles ne soient pas médisantes." Commentaire de Thomas d'Aquin sur Tite 2.3.


En fait, si la femme doit se taire, c'est n'est pas simplement parce qu'elle bavarde trop, mais aussi parce qu'elle n'est pas doté de la même raison que l'homme, et est dépourvue de sagesse. Voici maintenant un passage de la Bible qui démontre que la femme est moins intelligence, et possède moins de sagesse que l'homme :

1Thimothée 2
11 Que la femme écoute l'instruction en silence, avec une entière soumission.
12 Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme; mais elle doit demeurer dans le silence.
13 Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite;
14 et ce n'est pas Adam qui a été séduit, c'est la femme qui, séduite, s'est rendue coupable de transgression.
15 Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité, et dans la sainteté.


Il existe aussi un autre passage de la Bible analogue:

1Corinthiens 14
34 que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d'y parler; mais qu'elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi.
35 Si elles veulent s'instruire sur quelque chose, qu'elles interrogent leurs maris à la maison; car il est malséant à une femme de parler dans l'Eglise.


Il est intéressant de noter que dans les paroles de Paul, juste avant qu'il dise que les femmes doivent se taire dans les assemblées, il indique que Dieu n'est pas un Dieu de désordre :

1Corinthiens 14
33 car Dieu n'est pas un Dieu de désordre, mais de paix. Comme dans toutes les Eglises des saints,
34 que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d'y parler; mais qu'elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi.
35 Si elles veulent s'instruire sur quelque chose, qu'elles interrogent leurs maris à la maison; car il est malséant à une femme de parler dans l'Église.


C'est aussi ce qu'à remarqué Paul Fuzier, qui dit : 

1 Pierre 3:1-6. — Nous entendons beaucoup parler des droits de la femme, de l'indépendance qu'elle doit avoir, du fait qu'elle est l'égale de l'homme, etc... autant de choses qui sont en opposition avec ce que Dieu nous enseigne dans sa Parole. Il est si beau le rôle qui est dévolu à la femme chrétienne ; elle a un service si précieux à remplir, si elle veut demeurer à la place de subordination que Dieu, dans sa sagesse, lui a assignée. Mais combien n'en voit-on pas aujourd'hui, dans la chrétienté, qui ont pris la place de l'homme, qui raisonnent et discutent, interprètent les Écritures, se prétendant — disent-elles — qualifiées pour le faire puisqu'elles ont le Saint Esprit, qui vont même jusqu'à exercer un ministère public ! L'esprit du siècle a pénétré là aussi et il est bien nécessaire de rappeler ce qu'écrit l'apôtre inspiré « que la femme apprenne dans le silence, en toute soumission ; mais je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni d'user d'autorité sur l'homme » (1 Tim. 2:11-12). Chaque fois que la femme chrétienne a désobéi à ce commandement positif, chaque fois qu'elle a voulu enseigner, ou s'occuper de questions d'administration d'assemblée, elle s'est fait du mal et en a fait autour d'elle. C'est du désordre et notre Dieu n'est pas un Dieu de désordre, mais de paix. Paul Fuzier, La soumission, Insoumission actuelle, Femme chrétienne. http://www.bibliquest.org/PF/PF-nt21-Soumission_ME1947.htm#TM5




En fait, si la femme ne peut pas enseigner à l'homme, c'est parce qu'elle est davantage susceptible de commettre des erreurs, corolaire du péché originel, car comme le dit Paul, c'est bien Eve qui poussa Adam au péché. Conséquemment, toute femme doit écouter son mari qui est plus sage qu'elle. Les savants chrétiens nous confirme cette vue :

Saint Augustin dit :

Elle fut faite, dit le texte, pour servir d'aide à l'homme afin de produire, dans une union spirituelle, des fruits tout spirituels; c'est-à-dire des oeuvres saintes à la louange de Dieu, l'homme commandant et elle obéissant, l'homme étant
gouverné par la sagesse, et elle par l'homme. Car le chef de l'homme est le Christ, et l'homme est le chef de la femme (2). Voilà pourquoi Dieu dit : « Il n'est pas bon que l'homme soit seul. COMMENTAIRES SUR L'ANCIEN TESTAMENT. DE LA GENÈSE CONTRE LES MANICHÉENS. Traduction de M. l'abbé Tassin. LIVRE SECOND. CHAPITRE XI. OCCUPATION DE L'HOMME DANS LE PARADIS; FORMATION DE LA FEMME. http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/augustin/genese/gen1.htm#_Toc22396045

Cependant, ce qui est premier dans un genre doit se retrouver proportionnellement chez ses dérivés dans le même genre. Or en tout péché se retrouve l'ordre de la première tentation: ainsi, dans la sensualité, représentée par le serpent, la convoitise du péché marche en premier; puis vient le plaisir dans la raison inférieure, représentée par la femme; enfin le consentement au péché dans la raison supérieure, représentée par l'homme. C'est ce que dit S. Augustin. L'ordre de la première tentation fut donc ce qu'il devait être. SOMME THÉOLOGIQUE IIa IIae Pars. LA MORALE PRISE PAR LE PARTICULIER. QUESTION 165: LA TENTATION DE NOS PREMIERS PARENTS. ARTICLE 2: Le mode et l'ordre de cette tentation. http://catholiquedu.free.fr/somme/4sommetheologiqueIIa-IIae.htm#_Toc79332770

S. Augustin dit, plus loin dans le même livre: "Si l'acquiescement au mauvais usage du corps et des sens est tellement décidé qu'on est prêt à aller jusqu'au bout si l'on peut, cela signifie que la femme a donné le fruit défendu à l'homme" qui symbolise la raison supérieure. C'est donc à la raison supérieure qu'il appartient de consentir à l'acte du péché. SOMME THÉOLOGIQUE Ia IIae Pars. La morale générale. QUESTION 74: LE SIÈGE DU PÉCHÉ. ARTICLE 7: Est-ce dans la raison supérieure que réside le consentement à l'acte? http://catholiquedu.free.fr/somme/3sommetheologiqueIa-IIae.htm#_Toc79330236




Saint Chrysostome dit :

C'est pourquoi il a ajouté: « Si elles veulent apprendre quelque chose, qu'elles interrogent chez eux leurs maris « (35) ». Or, si elles ne doivent pas interroger, il leur est bien plus défendu encore de parler. Et pourquoi les a-t-il soumises à une si grande sujétion ? parce que la femme est faible, inconstante et légère. C'est pourquoi il leur a donné leurs maris pour docteurs, rendant ainsi service aux uns et aux autres. Il a rendu les femmes réservées et les hommes attentifs et soucieux de pouvoir répéter exactement devant leurs, femmes ce qu'ils ont entendu. Comme elles se faisaient une gloire de parler en public, il leur dit tout le contraire : « Il est honteux pour une femme de parler dans l'Eglise ». Il l'a prouvé d'abord par la loi de Dieu, ensuite par le sens commun et l'usage, comme il leur disait aussi, quant à leurs cheveux: « N'est-ce pas la nature même qui vous l'enseigne? » (I Cor. 11, 14.) Et partout chez lui vous trouverez cette habitude de leur inspirer la pudeur, en s'appuyant, non sur les (553) saintes Ecritures, mais sur l'usage. HOMÉLIE XXXVII. QUE VOS FEMMES SE TAISENT DANS LES ÉGLISES; IL NE LEUR EST POINT PERMIS DE PARLER, MAIS ELLES DOIVENT ÊTRE SOUMISES, AINSI QUE LE DIT LA LOI. (CHAP. XIV, VERS. 34.) http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/chrysostome/corinthiens/1co37.htm

La femme un jour enseigna l'homme, elle bouleversa tout et le rendit coupable de désobéissance, aussi Dieu l'a-t-il assujétie, parce qu'elle avait fait mauvais usage de son autorité ou plutôt de l'égalité des rangs. « Tu seras soumise à ton mari », dit l'Ecriture (Gen. III, 16); parole qui n'avait point été dite avant le péché. Mais peut-on dire qu'Adam ne fut pas trompé? car autrement il n'eût pas désobéi. La femme dit : Le serpent m'a trompée (Ib. 13); mais Adam ne dit pas: « La femme m'a trompé»; il dit : « Elle m'a donné de ce fruit et j'en ai mangé ».(Ib. 12.) Ce n'est point un crime semblable d'être séduit par un être de même nature et de même race, ou de l'être par un animal, un esclave, un être inférieur par sa nature ; c'est là être vraiment trompé. L'apôtre dit donc qu'Adam ne fut pas trompé, par comparaison avec la femme, parce qu'elle se laissa tromper par un esclave, un être d'une nature inférieure, et qu'il le fut par un être libre. Et ce n'est point d'Adam qu'il est écrit: « Elle considéra que ce fruit était bon à manger ; mais c'est la femme qui en mangea et en donna à son mari » (Ib, 6); en sorte qu'il ne prévariqua point par mauvais désir, mais seulement par complaisance pour sa femme. La femme a enseigné une fois et a tout bouleversé; aussi l'apôtre dit-il « Qu'elle n'enseigne point ». Mais quelle conséquence tirer pour les autres femmes, s'il en fut ainsi d'Eve ? Une grande conséquence, c'est que leur nature est faible et légère. Et ici il est question de leur nature, car le texte ne dit pas : Eve fut trompée, mais : « La « femme », ce qui est une désignation générale. Quoi donc ! Toute nature féminine a-t-elle prévariqué par elle ? De même que l'apôtre a dit : « Dans la similitude du péché d'Adam, qui est le type de l'avenir » (Rom. V, 14) ; de même ici il faut entendre que c'est la nature féminine qui a prévariqué
. HOMÉLIE IX. QUE LA FEMME SE LAISSE INSTRUIRE EN SILENCE ET EN TOUTE SOUMISSION. JE NE PERMETS POINT A LA FEMME D'ENSEIGNER, NI D'AVOIR AUTORITÉ SUR L'HOMME ; MAIS QU'ELLE DEMEURE DANS LE SILENCE. CAR ADAM A ÉTÉ FORMÉ LE PREMIER, ÈVE ENSUITE; ET CE NE FUT POINT ADAM QUI FUT SÉDUIT, CHRIST. LA FEMME QUI FUT SÉDUITE ET PRÉVARIQUA ; MAIS ELLE SERA SAUVÉE PAR SA MATERNITÉ, SI ELLES DEMEURENT DANS LA FOI, LA CHARITÉ ET LA SANCTIFICATION, AVEC TEMPÉRANCE. (II, 11-45.). http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/chrysostome/timothee/1tim09.htm

1° Il dit donc : Je veux que les hommes usent, ainsi que je l'ai réglé, du don de prophétie ; mais (verset 34) je ne permets point aux femmes de parler dans l'église, elles doivent y garder le silence ; (I Tim, , II, 12) : "Je ne permets point aux femmes d'enseigner dans l'église" ; et saint Jean Chrysostome (Homélie 9), sur ce passage, donne cette raison : c'est que la femme a parlé une fois, et qu'elle a bouleversé le monde. Commentaire de Thomas d'Aquin sur 1Corinthiens 14.34-40.




Saint Jérôme dit :

Si, dis-je, les hommes qui ont choisi la vie cénobitique doivent craindre pour leurs vertus, combien ce danger est-il plus redoutable pour les femmes, dont les impressions si changeantes et si mobiles ne peuvent amener qu'une chute, alors que leur conscience est privée de ses guides naturels. J'ai connu moi-même des individus de l'un et de l'autre sexe dont les facultés ont été altérées par une abstinence trop rigoureuse. SÉRIE VII. FRAGMENTS DIVERS. Fragment de la lettre à la vierge démétriade sur la virginité. http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/jerome/052.htm#_Toc63772769

D'ailleurs les hommes ayant naturellement une forte inclination pour le mal, et s'étant rendus pour la plupart coupables de plusieurs péchés, j'ai remarqué, dans cette décadence générale du genre humain, que la femme a toujours été la plus faible et la plus sujette à tomber. Un poète païen en a parlé ainsi : « La femme est une espèce d'animal toujours bizarre et fort inconstant. » L'Apôtre n'en dit pas moins lorsqu'il assure que « les femmes sont insatiables d'apprendre toujours quelque chose de nouveau, mais n'acquièrent jamais la connaissance de la véritéSÉRIE III. TRAITÉS DE MORALE. DES VANITÉS DU SIÈCLE. CHAPITRE VII. Néant des curiosités et des sciences. http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/jerome/morale/016.htm#_Toc62528046




Saint Robert Bellarmine dit :

De ce que j'ai dit dans le chapitre ci-dessus, une autre question peut être résolue : On peut en effet correctement dire qu'Adam a été séduit. Très célèbres sont les paroles du Béni Paul: « Et ce n'est pas Adam qui a été séduit, mais la femme, séduite, s'est rendue coupable de transgression », 1 Timothée 2 :14. Et « Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l'égard de Christ », 2 Timothée 3. Là aucune mention n'a été faite d'Adam. De l'autre côté, la pensée commune des Pères semble être la suivante: Qu'Adam a été séduit ......... Tout d'abord, il (Paul) énonce lui-même de façon absolue que l'homme ne fut pas séduit mais que la femme a été séduite dans la transgression (...) Deuxièmement parce que c'était l'intention de l'apôtre dans ce passage de démontrer que les femmes ne sont pas aussi fortes en matière de jugement ou en vigueur d'esprit que les hommes et donc qu'elles ne doivent pas enseigner dans l'Eglise, mais apprendre des hommes. C'est pour cela qu'il avait dit : Que la femme écoute l'instruction en silence, avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme; mais elle doit demeurer dans le silence. Et il prouve ces deux affirmations: D'abord, le fait qu'une femme ne devrait pas exercer d'autorité sur un homme, mais lui être assujettis, il le déduit de ceci: "Puisqu' Adam a été formé en premier, ensuite Eve". Et aussi [comme il ajoute dans 1 Corinth.11] : "En effet, l'homme n'a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l'homme; et l'homme n'a pas été créé à cause de la femme, mais la femme a été créée à cause de l'homme. Alors, cette femme doit apprendre, ne pas enseigner, il le prouve en citant: Ce n'est pas Adam qui a été séduit, c'est la femme qui, séduite, s'est rendue coupable de transgression.

Un argument qui a pour but de montrer que la femme est d'une faible nature, dotée de moins de prudence et de jugement que l'homme car [comme Chrysostome le note dans son commentaire de ce passage], l'Apôtre a préféré dire "L'homme n'a pas été séduit, c'est la femme qui a été séduite" plutôt que "Adam a été séduit et Eve a été séduite". Il dit ceci afin de prouver que ce qui est arrivées à Adam et Eve est la résultante de la différence de nature de l'homme et de la femme, et que les homme sont naturellement plus prudents et d'un meilleur et plus mature jugement et tempérament que les femmes, et pour cette raison les femmes, qui sont plus facilement séduites, ne sont pas habilitées à enseigner. L'opinion de Saint Augustin que nous avons suivie dans le premier chapitre est très vraie : c'est-à-dire,  Adam n'a, à proprement parler, pas été séduit, et en cela les paroles de l'apôtre doivent être reçues sans aucune addition spéciale "correctement et formellement" [pour employer les termes scolastiques], quand il dit que : ce n'est pas l'homme qui a été séduit, c'est la femme qui, séduite, s'est rendue coupable de transgression. Saint Saint Robert Bellarmine,  "De Amissione Gratiae et Statu Peccati, book 3 , chapter 7"  extrait de "De Controversiis Christianae Fidei", vol. IV, pp. 166-168




Cornélius A. Lapide dit :
 
13.-  Adam a été crée d'abord, puis Eve. Et Adam n'a pas été séduit, mais la femme a été séduite dans le péché - ceci signifie que : La femme doit rester silencieuse et apprendre, elle ne doit pas enseigner, et doit être soumise à son mari, parce que l'homme la surpasse, d'abord en raison de la dignité d'être la première création : Adam a été créé d'abord, puis Eve à partir d'Adam; deuxièmement en raison de la faiblesse de son intelligence. Car Eve s'est laissé séduire très facilement et avec imprudence mais pas Adam. Chrysostome a dit la même chose, notant qu'après l'exemple de la première femme Eve, toutes les femmes sont ici implicitement accusées d'imprudence et de légèreté. Par conséquent Primasius enseigne admirablement : "L'apôtre enseigne que les femmes doivent être sujettes à leurs maris parce qu'elles sont en second lieu dans l'ordre hiérarchique, mais première dans la culpabilité"

14.-  Adam n'a pas été séduit, mais la femme a été séduite par le péché…  ceci signifie : Paul expose ce qui suit : Premièrement- La femme, comme elle a été séduite par le Serpent, est inférieure à l'homme en matière de raison et de prudence  et doit lui être soumise. Deuxièmement - Par conséquent Dieu l'a justement soumise à son mari comme punition pour son péché par lequel elle avait attirée l'homme vers le péché. Et comme Chrysostome et Oecuménius, l'ont précisé à cette occasion Une femme a enseignée le mal et a corrompue l'homme, donc elle ne devrait pas enseigner davantage mais être silencieuse et apprendre de l'homme, à s'exprimer en bien et à agir en bien. Cornelius A Lapide:  "Commentaria in Scripturam Sacram" [Paris, 1891], vol. 19, pp. 205-206




Martin Luther dit :

Les hommes ont davantage d'intelligence que les femmes. Martin Luther, Table Talk, DCCXXV, p. 299, cite par Fairchild, R. W. et Wynn dans "Families in the Church" [1961], p. 106




Saint Thomas d'Aquin dit :

1. Dans l'acte de la tentation le diable était comme l'agent principal, mais la femme était employée comme l'instrument de la tentation pour faire tomber l'homme. Cela, parce que la femme était plus faible que l'homme; aussi pouvait-elle plus facilement être séduite. Et en outre à cause de son union avec l'homme; c'est donc par elle surtout que le diable pouvait séduire l'homme. Cependant il n'en est pas de même de l'agent principal et de l'instrument. Car, s'il faut que l'agent principal soit supérieur, cela n'est pas exigé de l'agent instrumental. [...] Et le serpent ne comprenait pas la signification des paroles qui s'adressaient par lui à la femme, et il ne faut pas croire que son âme s'était transformée en une nature raisonnable, puisque les hommes eux-mêmes, dont la nature est raisonnable, ne savent pas non plus ce qu'ils disent, lorsque le démon parle en eux. SOMME THÉOLOGIQUE IIa IIae Pars. LA MORALE PRISE PAR LE PARTICULIER. QUESTION 165: LA TENTATION DE NOS PREMIERS PARENTS. ARTICLE 2: Le mode et l'ordre de cette tentation. http://catholiquedu.free.fr/somme/4sommetheologiqueIIa-IIae.htm#_Toc79332770

1. Par rapport à la nature particulière, la femme est quelque chose de défectueux et de manqué. Car la vertu active qui se trouve dans la semence du mâle vise à produire quelque chose qui lui soit semblable en perfection selon le sexe masculin. [...] Et c'est ainsi, de ce genre de sujétion, que la femme est par nature soumise à l'homme, parce que l'homme par nature possède plus largement le discernement de la raison. D'ailleurs l'état d'innocence, comme on le dira plus loin, n'excluait pas l'inégalité entre les hommes. SOMME THÉOLOGIQUE Ia Pars. LA MORALE GÉNÉRALE. Dieu, La création. QUESTION 92: LA PRODUCTION DE LA FEMME. ARTICLE 1: La production des choses devait-elle comporter la production de la femme? http://catholiquedu.free.fr/somme /2sommetheologiqueIapars.htm#_Toc83400746

Un témoignage, nous venons de le dire, ne peut avoir une certitude infaillible, mais seulement probable. C'est pourquoi tout ce qui contribue à former une probabilité en sens contraire annule le témoignage. Or il devient probable qu'un témoin ne sera pas ferme dans l'attestation de la vérité, parfois en raison d'une faute, comme chez les infidèles, les infâmes, ceux qui sont coupables d'un crime public; ils perdent le droit d'accuser. Mais aussi lorsque le témoin n'est coupable d'aucune faute. Ou bien parce qu'il n'a pas l'usage parfait de sa raison, c'est le cas des enfants, des fous et des femmes; ou bien à cause de son attachement à l'une des parties, ainsi les ennemis, les parents et les domestiques. Somme Théologique IIa-IIae. LA MORALE PRISE PAR LE PARTICULIER. QUESTION 70: LES INJUSTICES COMMISES PAR LE TÉMOIN. ARTICLE 3: Un témoin peut-il être récusé sans une faute de sa part? http://catholiquedu.free.fr/somme/4sommetheologiqueIIa-IIae.htm#_Toc79332262


Ensuite elles doivent écouter, car ceux dont la raison peut faillir doivent apprendre ; (I Corinth XIV, 35) : "Si elles veulent s'instruire de quelque chose, qu'elles le demandent à leurs maris, lorsqu'elles seront dans leurs maisons," Au contraire, on permet aux hommes d'enseigner. 3° Enfin Paul exige d'elles la soumission, parce que l'ordre naturel exige que l'âme commande au corps et la raison aux puissances inférieures. Donc, dit le philosophe, quand deux êtres ont entre eux un rapport identique à celui de l'âme avec le corps, et de la raison avec les sens, la domination appartient naturellement à ce lui des deux en qui prédomine la raison; c'est à lui de commander et à l'autre de se soumettre, parce qu'en ce dernier la raison est plus faible. (Gen., III, 16) : "Vous serez sous la puissance de votre mari,"[...] I. Sur la première déduction, il faut se souvenir que dans l'ordre des choses, ce qui est parfait et ce qui est imparfait, sont diversement en rapport. Dans un seul et même sujet, l'imparfait a la priorité quant au temps, le parfait la priorité quant à la nature, car la nature tend à la perfection. Par contre, dans des sujets divers, le parfait a la priorité de nature et de temps, parce la nature commence toujours par ce qui est parfait. L'Apôtre raisonne ici d'après cet ordre, parce que dans la nature humaine l'homme est un tout parfait; la femme; relativement à l'homme, quelque chose d'imparfait (verset 13) : Aussi Adam a-t-il été formé le premier ; (Gen., II, 7) : "Le Seigneur Dieu forma d'abord l'homme du limon de la terre," et secondairement la femme, comme quelque chose d'imparfait, la tirant de quelque chose de parfait, à savoir, d'une côte d'Adam ; (1 Co XI, 8) : "Car l'homme n'a pas été tiré de la femme, mais la femme a été tirée de l'homme." De là on ne dit pas que l'homme a été créé pour la femme, mais à la ressemblance de Dieu ; (Gen., I, 26) : "Faisons l'homme à notre image et à notre ressemblance." La femme, elle (I Corinth. XI, 9) : "a été créée pour l'homme." L'homme doit donc avoir l'autorité. Commentaire de Thomas d'Aquin sur 1Timothée 2.11.

C) Par rapport à la manière de vivre, l'Apôtre ajoute (verset 3) : "Qu'elles ne soient pas sujettes au vin." Il a dit des hommes : "Qu'ils soient sobres;"  il dit des femmes : "Qu'elles ne soient pas sujettes au vin, ", parce qu'elles peuvent en user quelquefois à raison de leur tempérament froid. Commentaire de Thomas d'Aquin sur Tite 2.3.

Le coeur de la femme n'est pas ferme comme celui de l'homme; il suit de là qu'il change facilement d'objet. Si donc la femme n'est pas astreinte au travail, nécessairement elle est emportée d'une chose à une autre, et ainsi il y a danger pour elle de n'être pas occupée. Voilà pourquoi dans l'antiquité on tenait les femmes au travail. Commentaire de Thomas d'Aquin sur 1Timothée 5.7-14.



John Wesley dit :
 
1Ti 2:14 Et Adam n'a pas été trompé - Le serpent a trompé Eve: Eve n'a pas trompé Adam mais l'a pérsuadé. "Tu as écouté la voix de ta femme", Gen_3:17. Le verset précédent montre pourquoi une femme ne doit pas "usurper l'autorité sur l'homme". Cela montre pourquoi elle ne devrait pas "enseigner". Elle est plus facilement trompé, et est plus facilement en erreur. John Wesley's Explanatory Notes sur 1Thimothée 2.14



Frédéric Godet dit :

L'apôtre ajoute une recommandation spéciale relativement à la tenue des femmes dans le culte: simplicité dans le vêtement et silence plein de modestie. L'exemple d'Eve doit leur montrer combien elles se laissent facilement séduire par leur imagination. La plus sûre condition de salut pour elles, c'est la simple vie de famille, où elles peuvent se livrer modestement à la pratique de toutes les vertus chrétiennes (v. 9-15). Ce chapitre prouve qu'à l'époque où cette lettre fut écrite, tous les fidèles avaient encore le droit de parler et de prier dans le culte. Autrement, il n'eût pas été nécessaire d'interdire la parole aux femmes. Frédéric Godet, Les épîtres Pastorales, 2. Contenu des trois épîtres, A. Première épître à Timothée, 2.) Ch. 2. De la doctrine l'apôtre passe au culte



La Bible Annotée dit :

Dans l'histoire de la chute, {#Ge 3} plus encore que dans celle de la Création apparaît cette nature de la femme, plus faible, plus mobile, plus facilement ébranlée, qui justifie sa dépendance. {Comparer #2Co 11:3}. Bible Annotée sur 1Thimothée 2.14

-La loi qu'invoque ici l'apôtre n'est pas autre chose que l'ordre établi par Dieu après la chute, et selon lequel la femme est placée sous la domination de son mari. (#Ge 3:16; comp. #1Ti 2:12 Eph 5:22) Or, il y a, dans la parole en public, une domination morale contraire à cet ordre, aussi bien qu'à la nature de la femme. D'autant plus qu'ici l'apôtre parle de l'exercice des dons spirituels, qui supposent cette domination au plus haut degré, et qui requièrent des facultés {#1Co 14:32, note} dont les femmes ne sont, en général, pas douées. Bible Annotée sur 1Corinthiens 14.34

A la femme, comme à l'être le plus faible, non sous le rapport physique, mais au point de vue moral, grâce à la prépondérance de l'imagination et de la sensibilité sur les autres facultés; puis peut-être parce que, l'ordre ayant été donné avant la création de la femme, elle n'avait pu l'apprendre que par Adam et n'en avait pas reçu une impression aussi profonde que celui-ci. Bible Annotée sur Genèse 3.1



Jean Augustin Bost dit dans son dictionnaire Biblique :

Dieu ayant destiné l'homme et la femme à vivre ensemble, a dû les faire dissemblables et inégaux en force afin d'empêcher les luttes et les frottements; il a fait l'homme le chef pour commander, et il lui a donné une aide formée après lui et pour lui 1Cor.11,8.9., mais à son image et à sa ressemblance, afin d'effacer ainsi ou de diminuer la distance qui les eût séparés autrement. Ils sont de même essence et de même nature, ils sont égaux; mais la femme est venue après, elle est plus faible, et elle doit obéir. Cette inégalité de forces a si bien été reconnue déjà dès le commencement, que c'est à elle que le tentateur s'adresse, en premier lieu, c'est contre elle qu'il dresse ses premières embûches, et il la séduit en flattant sa sensualité, son orgueil, et son amour pour ce qui est beau à voir. - La peine imposée à la femme a paru grande à ceux qui regardaient sa faute comme petite, mais il n'est aucune femme chrétienne qui ne comprenne cette parole du livre de Job, que Dieu exige de nous beaucoup moins que notre iniquité ne mérite (11,6). Saint Paul, dans un passage bien connu et souvent mal compris, envisage comme moyen de salut ce que Dieu infligea à la femme comme peine, lorsqu'il dit : "Elle sera néanmoins sauvée en mettant des enfants au monde, " ou plutôt,"par l'enfantement," 1Tim.2,15. Pour l'intelligence de ce passage, il faut reconnaître que l'apôtre qui a parlé d'Eve en passant, généralise cependant ce qu'il dit de son sexe : l'idée qu'il développe, c'est que la femme ne doit pas enseigner; elle est par nature plus susceptible pour les impressions qui viennent du dehors; Adam ne fut pas tenté par le serpent, il le fut par Eve qu'une séduction extérieure fit tomber; la femme donc doit s'abstenir d'enseigner; cependant elle sera sauvée, mais le salut qui lui a été promis après la chute ne détruit pas sa position inférieur, ni même les douleurs de l'enfantement qui lui furent imposées comme peine naturelle extérieur. Jean Augustin Bost, Dictionnaire de la Bible ou concordance raisonnée des Saintes Écritures, définition de "Eve", tome premier, pages 352-353.



Le dictionnaire de Fausset dit à propos d'Eve :

Facilement trompé, elle trompe facilement. Dernière a être, première à entrer dans le péché. Satan a commencé avec "les plus faibles navire". Fausset's Bible Dictionary, définition de "Eve".



Le dictionnaire de Westphal dit :

Aucune littérature, dans aucun temps, n'a atteint la maîtrise que le récit de la Genèse montre dans sa psychologie de la tentation {#Ge 3:1,6}. Le processus, ici, est impressionnant. Le Tentateur aborde l'humanité par la femme, c-à-d. par l'être chez qui le sentiment, l'élan impulsif, l'emportent sur la raison et la puissance d'abstraction. Dictionnaire Encyclopédique de la Bible-Westphal, définition de "chute".


Ainsi, nous avons vu que les savants chrétiens étaient d'accord sur le fait que la femme ne doit pas enseigner parce qu'elle est plus faible que l'homme, moins sage et moins rusé que lui. Poursuivons avec le passage suivant :

1Pierre 3.7 
Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible (asthenes); honorez-les, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu'il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières.


Dans le verset précédent, Pierre démontre clairement la différence entre l'homme et la femme. Cette dernière est un être inférieur à l'homme. Le mot utilisé par Pierre est asthenes, qui signifie : malade, sans force, choses faibles, infirme, impuissant.

Ce mot a été utilisé pour parler des malades (Luc 10:9), pour décrire la conscience faible des idolâtres (1 Corinthiens 8:7) et de ceux qui ne sont pas chrétiens (Romains 5:6), ainsi que pour décrire la faiblesse physique (1 Corinthiens 4:10). Cependant, ce mot n'a jamais été utilisé pour parler des hommes en dehors des femmes, alors qu'ici il est employé pour désigner que la femme est plus faible que l'homme. Voici d'autres traductions :

Bible Crampon : vos femmes, comme avec des êtres plus faibles,

Bible Darby : comme avec un vase plus faible, |c'est-à-dire| féminin,

Bible Chouraqui : connaissez que le féminin est un vase plus fragile,

Bible de l'épée : vos femmes, comme envers un être plus faible,

Bible de Geneve (1669) : comme avec un vaisseau plus fragile,

Bible de Jérusalem : comme auprès d'un être plus fragile, la femme;

Bible Rois James (français 2008) : la femme, comme l'être plus faible,

Bible du Cardinal Lienart (1951) : vos femmes, êtres plus faibles,

Bible Martin :  comme avec un vaisseau plus fragile, c'est-à-dire, féminin,

Bible Révisée d'Ostervald (1996) : vos femmes, comme envers un être plus faible,

Bible Pirot-Clamer (1935) : vos femmes, êtres plus faibles,

Bible Saci : comme le sexe le plus faible

TOB : la nature plus délicate de vos femmes;


La Bible Annotée dit :

Gr. comme envers un vase, ou instrument plus faible, le féminin. Les uns entendent cette expression du corps, de l'être physique, comme contenant et instrument de l'âme. {Comparer #1Th 4:4} Mais, puisque la femme est distincte de l'homme par ses aptitudes intellectuelles et morales aussi, il vaut mieux voir dans ce terme une désignation de l'être entier. {#2Co 4:7 Ro 9:21 2Ti 2:20,21}. Le fort doit, en raison de sa supériorité déjà, être modéré envers le faible; mais à ce motif l'apôtre en ajoute un autre beaucoup plus élevé, plus saint: c'est la pensée que la femme, comme le mari est héritière de la grâce de la vie. Cette considération est applicable à tous nos rapports avec nos frères, et propre à sanctifier ces relations. {#1Pi 3:8}
Bible Annotée sur 1Pierre 3.7.


Jean Calvin dit :

L'imbécillité du sexe féminin fait qu'elles sont plus souspeçonncuses et craintives, et par conséquent plus fascheuses et malaisées à contenter: pource qu'elles craignent que si elles s'assujettissent à leurs maris, ils ne les traittent plus rigoureusement.[...] Que les maris donc se souviennent qu'ils ont besoin de prudence pour faire leur devoir. Et de fait, il faut qu'ils endurent beaucoup de sottises, qu'ils passent beaucoup d'ennuis, et avec ce, qu'ils se gardent bien que par leur trop grand abandon ils ne nourrissent la folie de leurs femmes. Il déduit le premier argument de l'infirmité du sexe : le second rie l'honneur que Dieu leur fait. Ces choses semblent bien être aucunement contraires : Qu'on doit porter honneur aux femmes, d'aulant qu'elles sont infirmes, et d'aulant qu'il y a quelque excellence en elles. Mais tous les deux s'accordent très bien, où la charité règne. C'est un point tout arresté, que si nous ne portons révérence et honneur à ceux auxquelles Dieu a donné quelque excellence, nous méprisons aussi Dieu lui-même en ses dons : et d'autre part , quand nous considérons que nous sommes membres d'un même corps, nous apprenons à nous supporter, et à couvrir les infirmilez les uns des autres en les pardonnant. [...] S. Pierre donc ne parle point mal à propos , quand il dit qu'on doit avoir soin des femmes, et commande qu'elles soient honorées par un traitement honnête et humain, d'autant qu'elles sont infirmes. D'avantage, tout ainsi que nous pardonnons aux enfants bien facilement, quand par faute de cognoissance ils ont offensé : aussi la fragilité et infirmité du sexe doit faire que nous ne soyons si austères et rigoureux envers nos femmes. Jean Calvin, commentaire sur le Nouveau Testament, Tome 4, commentaire sur 1Pierre 3.6-7, pages 588-589.


William MacDonald dit :

A notre époque qui est celle du mouvement de la libération de la femme, la Bible peut sembler très en retard en parlant des femmes comme d'un sexe plus faible. Cependant c'est une simple réalité de la vie qu'en général la femme est plus faible que l'homme sur le point physique. En outre, habituelement elle ne métrise ses émotions aussi facilement, et par conséquent se laisse plus fréquement conduire par ses émotions que par une pensée logique et rationnelle. L'analise de problème théologique profond ne constitue pas toujours son point fort. Enfin, elle est généralement plus dépendante que l'homme. Cependant, le fait que la femme soit plus faible de diverses manières ne signifie nullement qu'elle est inférieur à l'homme, la Bible ne le suggère jamais. William MacDonald, Commentaire du disciple, Edition La joie, pages 1230.



John Gill dit que le mot faible concerne la force physique et la sagesse :

As unto the weaker vessel; so in 1Th_4:4 the wife is called a vessel; see Gill on 1Th_4:4, and here "the weaker"; being so for the most part, both as to strength of body, and endowments of mind; and therefore to be used gently and tenderly, and not be treated with neglect and contempt, or with inhumanity and severity; but as, in every state and condition, the strong are to bear the infirmities of the weak; so a man should bear with, and accommodate himself to the infirmities of his wife, and hide them as much as he can, and not expose them, nor despise her on account of them. It is a saying of the Jews (s), "if thy wife be short of stature, bow thyself, and whisper to her. The meaning of the proverb is, that he ought to suit himself to her capacity and weakness. John Gill's Exposition of the Entire Bible, 1Pierre 3.7.


John Gill dit ailleurs que la femme est dépourvue de sagesse :

Isa 19:16  In that day shall Egypt be like unto women,.... Weak and feeble, as the Targum; fearful and timorous, even their military force; and devoid of wisdom, even their princes and nobles: John Gill's Exposition of the Entire Bible, Esaïe 19.16.


Nous voyons encore une fois, que la femme a été crée plus faible que l'homme, sur le plan physique et mental. Bibliquement, elle contient donc un handicap. Cela nous est d'ailleurs rappelé par Saint Augustin, qui dit que la femme est apparu suite à un défaut, une imperfection :

Enfin le sexe de la femme n'est rien moins qu'un défaut, ou une imperfection de la nature: Non est enim vilium sexus foemineus, sed natura, dit saint Augustin. Dictionnaire de la Bible, Dom Agustin Calmet (Rev.3), "résurrection".

C'est pourquoi S. Augustin dit que la femme eut une excuse à son péché " en raison de son sexe inégal, mais qu'elle pécha avec un orgueil égal ". Thomas d'Aquin, SOMME THÉOLOGIQUE IIa IIae Pars. LA MORALE PRISE PAR LE PARTICULIER. LE PÉCHÉ ORIGINEL. QUESTION 163: LE PÉCHÉ DU PREMIER HOMME. ARTICLE 4: Qui pécha davantage, l'homme ou la femme? http://catholiquedu.free.fr/somme/4sommetheologiqueIIa-IIae.htm#_Toc79332764



Conclusion : Les écritures chrétiennes regardent donc bel et bien l'intelligence de la femme comme inférieure, à celle de l'homme. Selon la Bible les femmes, sources du mal et de la corruption depuis le "péché originel" devraient rester silencieuses dans les églises et il ne devrait pas leur être donné la possibilité d'enseigner ou d'éduquer une audience masculine.


06/12/2008
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