Les Romains et les Perses, prophètie manquée ?



Voici la prédiction du Coran relative au conflit entre les Byzantins et les Perses qui embrasa le Proche et Moyen Orient à l'époque de la révélation coranique :

 

"Les Byzantins ont été vaincus dans un proche territoire. Après (cette) défaite ils seront bientôt vainqueurs, dans quelques années (bid'i sinîn). À Dieu appartient l'ordre avant et après. Et ce jour-là les croyants se réjouiront de l'aide de Dieu. Il aide qui Il veut. Et Il est le Puissant, le Miséricordieux. Promesse de Dieu ! Dieu ne faillit jamais à Sa Promesse. Mais la plupart des hommes ne savent pas" (Coran 30/2-6).

 

Lorsque le Prophète (sur lui la paix) énonça cette Prophétie (durant l'ère Mecquoise), des païens  le raillèrent et voulurent même parier avec lui, certains que les Byzantins seront vaincus, et ce en raison du déséquilibre des forces. L'historien Britannique, Edward Gibbon écrit :


"At the time when this prediction is said to have been delivered, no prophecy could be more distant from its accomplishment, since the first twelve years of Heraclius announced the approaching dissolution of the empire." (Gibbon, Edward, The History of the Decline and Fall of Roman Empire, Vol. 4, Chapter 46, Part 3)

 

Dans le dessein de confondre le Coran au sujet de cette prophétie et de semer le doute à son propos, le missionnaire chrétien clame que cette prophétie est "ratée" et élabore, pour en convaincre le lecteur, une tactique assez machiavélique, consistant à citer diverses opinions d'auteurs musulmans ayant tentés de dater de façon précise, l'annonce de la future victoire des Byzantins sur les Perses, et son accomplissement. Après avoir semé la zizanie entre ces différents avis,  il conclut :


A la lumière de l'évidence historique, cette prédiction ne s'est pas réalisée dans le temps impartit.


http://facealislam.free.fr/prophetie_romains.html



Nous verrons plus loin que cette affirmation est fausse mais continuons à examiner ses dires. Il nous explique que :

 

Si on utilise la logique, celle-ci veut que la Sourate se référant à la Victoire des Perses sur les Romains, soit datée en 614, ou peu après, étant donnée que c'est en 614 que les Perses ont vaincu les Romains.

 

Le problème est qu'en employant la logique, le Coran se trouve confondu. La Victoire des Romains sur les Perses, devait se réaliser dans une période de 3 à 9 ans, seulement la différence entre 614/615 et 627/628 est de 12/14 ans, ce qui n'est pas compris dans 3 à 9 ans.

 

Que nenni. La prophétie a été communiquée en 617 et s'est accomplie sept ans plus tard, en 624, année de la Bataille de Badr, à laquelle Dieu fait allusion dans le verset suivant Et ce jour-là les croyants se réjouiront du secours de Dieu ; c'est effectivement un "secours" qui leur est venu du ciel, le jour de Badr, où il mirent en déroute leurs ennemis Païens, de manière totalement inespérée, en raison du déséquilibre des forces militaires engagées sur le champs de bataille. La majorité des commentateurs acceptent l'idée que cette prédiction s'est réalisée à Badr (1).


Le Sheikh Abû al 'Ala Al-Mawdudi, rahimahullâh, écrit dans son Tafsîr, Tafhîm ul Qu'ran, en commentaire du verset 30:3 :

 

Ibn 'Abbâs, Abû Saïd Khudri, Sufyan Thauri, Suddi et d'autres ont établi que la victoire Romaine contre les Iraniens et la victoire des musulmans à Badr contre les polythéistes eurent lieue presque à en même temps. Les Musulmans, par conséquent, furent doublement réjouis. Ceci est également supporté par les histoires de Byzance et de l'Iran. 624 après JC  est l'année durant laquelle la Bataille de Badr fut disputée et également l'année durant laquelle l'Empereur Byzantin détruisit le lieu de naissance de Zoroastre et ravagea le principal temple de feu d'Iran. 

 

Abû Bakr qui avait parié avec les Mecquois et misé des chameaux remporta les jeux lors de la septième année (rapporté par At-Tirmidhî.) Il n'y a donc pas de problème.

 

Quand bien même l'on déciderait - pour les besoins de l'argumentation - que cette prophétie se soit accomplie en 627/ 628, alors cela ne pose pas de problème historiquement parlant car l'événement de 614, a certes porté un coup dur aux Byzantins mais n'est pas spécifiquement la date à laquelle "les Perses ont vaincu les Romains". C'est une date parmi d'autres, durant la série des revers que les Byzantins ont subi, qui a durée un certain nombres d'années (614 à 619). Il est en effet notoire que les déroutes encaissées par les Romains face aux Perses prit fin avec un certain nombre de défaites "dans un proche territoire" de la péninsule Arabe.


Petit rappel historique au passage :

 

L'Encyclopædia Britannica dit :

 

Une deuxième invasion de Mésopotamie, par le général de Khosrow, Shahrbaraz, a eu lieu en 613. Damas a été prise cette année, et en 614 Jérusalem est tombée. La tombe sainte a été détruite et la vraie croix emmené à Ctesiphon. Bien que Khosrow lui-même ait été généralement tolérant envers le christianisme, Shahrbaraz permit que des milliers de prisonniers chrétiens soient torturés par ses assistants juifs. En 616, Alexandrie fut prise, et en 617, Chalcédoine (située en face de Byzance), qui avaient longtemps été assiégé par un autre des généraux de Khosrow, Shahin, tomba finalement aux main des Perses

 

Cette marée de conquête fut renversée par Héraclius dans une série de brillantes campagnes entre 622 et 627. Puisqu'il avait conservé le contrôle maritime, Héraclius put naviguer jusqu'à Issus et dérouter l'armée persane près de la frontière arménienne. En alliance avec le royaume de Khazar, au nord du Caucase, il envahit encore l'Arménie en 623, remportant la victoire sur l'armée du roi près de Canzaca. Le temple et le feu de la ville ont été détruits, ainsi que le temple du lac Urmia, traditionnellement associé à Zoroastre. Les campagnes de 624 et de 625 se sont étendues à travers le nord de la Syrie et la Mésopotamie et ont abouti à un revers pour les forces de Shahrbaraz sur le fleuve Saras. (Encyclopédie Britannica, article sur "Khosrow II")


http://www.britannica.com/eb/topic-14376/Alexandria


Bien que le passage cité implique que la série de victoires persanes eut pris fin en 617, ailleurs l'Encyclopédie écrit par ailleurs:

 

….en 614 Les Perses ont conquit la Syrie et la Palestine, prenant Jérusalem et ce que l'on croyait être la croix du Christ, et en 619, ont occupé l'Egypte et la Libye. Dans un effort de calmer les Avars, Héraclius les a rencontrés à Heraclea Sintica (617 ou 619)…..


http://www.britannica.com/eb/topic-45428/Avar


En 613 et 614 Damas et Jérusalem furent prises par le général Shahrbaraz, et la Vrai Croix fut emportée en triomphe. Peu de temps après, le Général Shahin marcha à travers Anatolie et conquis l'Egypte en 618. Les Romians ne pouvait qu'offrir une maigre résistance, du fait qu'ils étaient déchirés par des dissensions internes, et pressés par les Avars et les Slaves.

Finalement, en 622, l'Empereur Héraclius (qui avait succédé à Phocas  610 et régné jusqu'en 641)parvint à reprendre la région.


http://en.wikipedia.org/wiki/Khosrau_II#Military_Exploits_and_Early_Victories

 

Quand Héraclius est monté pour la première fois sur le trône en 610, l'empire Byzantin était attaqué de plusieurs cotés. Dans l'ouest, l'Avars et les Slaves avançaient dans les Balkans nordiques. Les Slaves contrôlaient les régions du Danube, Thrace, la Macédoine, et être prêt à envahir la Grèce centrale et le Péloponnèse. Dans l'est, entre-temps, les Perses, sous l'égide de Chosroes avaient commencé une série d'attaques réussies sur l'empire ayant pour résultat la perte de Damas en 613, de Jérusalem en 614 (détruisant l'église du Saint sépulcre et capturant la sainte croix) et de l'Egypte, en 619. Reconnaissant  la difficulté de combattre sur deux fronts en même temps, Héraclius a signé un traité de paix avec les Avars en 619, et s'est concentré sur la moitié orientale de l'empire. Au printemps de 622, Héraclius quitta Constantinople pour l'Asie mineure et commença à former ses troupes au cours de l'été, se focalisant sur un rôle plus impliqué pour la cavalerie de Byzantine.


http://www.roman-emperors.org/heraclis.htm



Clairement, à la lumière des références historiques, le verset n'implique donc pas, de façon impérative que la prophétie soit datée de 614 ou 615 et qu'elle se soit accomplie en 627 ou 628. La défaite des Byzantins, ne se limite pas à l'année 614. Le verset coranique déclare seulement que les Romains ont été défaits et que plus tard les rôles seront inversés, dans quelques années. Il est bien évident que quand bien même, elle constitua un cruel revers pour les Romains, la prise de Jérusalem ne resta néanmoins qu'un événement mémorable parmi d'autres, d'une série continuelle de défaites subies par les Romains. Cette série de défaites a atteint son apogée en 617, voire même jusqu'en 619. Peu de temps après, à partir de 622, les rôles ont été renversées, comme le Coran l'avait prédit.


Selon le missionnaire:

 

Intéressant un musulman, apparemment plus soucieux ou plus au courant de ce que dit l'Histoire, que ce que dit le Coran, affirme que la Victoire des Perses sur les Romains a eu lieu en 614, et que la Victoire des Romains sur les Perses eu lieu en 628, faisant ainsi de la prophétie du Coran, une prophétie ratée (628 - 614 = 14 ans)


Comme nous l'avons vu, la "défaite des Byzantins" ne date pas spécifiquement de 614, étant donné que les Byzantins se verront infliger une série de défaites jusqu'en 619.

 

Quand à leur victoire, elle ne date pas non plus nécessairement de 627 puisque l'inversion des forces avait commencée à partir de 622, et qu'en 624, Héraclius remporta une éclatante victoire, en profanant le temple et le feu sacré auxquels les Perses Zoroastriens rendaient un culte. Ainsi l'argumentaire du missionnaire tombe à l'eau. Néanmoins, il conclut:


A la lumière de l'évidence historique, cette prédiction ne s'est pas réalisée dans le temps impartit.

 

Conclusion, pour un esprit impartial la Sourate 30:2-4 constitue non une preuve de l'origine divine du Coran, mais une preuve de l'origine humaine du Coran.

 

Toujours l'effet psychologique. Pour un esprit impartial, il ne s'agit en aucun cas d'une prophétie ratée mais de plusieurs datations possibles pour la communication et l'accomplissement de la Prophétie.


C'est en fait la Bible qui contient des prophéties ratées :

 

 

Exemple 1 :

 

 

Je vous le dis en vérité, cette génération ne passera point, que tout cela n'arrive. (Matthieu, 24 :34)

 

 

Hélas, cette prophétie ne s'est pas réalisée, les contemporains de Jésus n'ayant rien vu venir…. Pour plus à ce sujet:


http://islampaix.blog4ever.com/blog/lirarticle-145578-762628.html



 

 

Exemple 2 :

 

 

Dans des paroles qui lui sont attribuées, voici ce que Paul de Tarse affirme :

 

 

Ce n'est pas, en effet, dans un sanctuaire fait de main d'homme, dans une image de l'authentique, que le Christ est entré, mais dans le ciel lui-même, afin de paraître maintenant devant la face de Dieu en notre faveur. Ce n'est pas non plus pour s'offrir lui-même à plusieurs reprises, comme fait le grand prêtre qui entre chaque année dans le sanctuaire avec un sang qui n'est pas le sien, car alors il aurait dû souffrir plusieurs fois depuis la fondation du monde. Or c'est maintenant, une fois pour toutes, à la fin des temps, qu'il s'est manifesté pour abolir le péché par son sacrifice. (Hébreux, 9 :23-24)

 

Ainsi donc, selon Paul ou l'auteur de cet épître, la manifestation et la prétendue crucifixion de Jésus' coïnciderait avec la fin du monde ?  Curieuse notion du temps….

 

 

Exemple 3 :

 

 

Paul pensait aussi assister au retour de Jésus :

 

 

Voici, en effet, ce que nous vous déclarons, d'après la parole du Seigneur: nous, les vivants, restés pour l'avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont morts. Car le Seigneur lui-même à un signal donné, à la voix d'un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. (1Théssaloniens,  4.15-17)

 

 

En reformulant quelque peu les paroles du missionnaire, nous pouvons conclure:

 

 

Ces prédictions ne se sont pas réalisées dans le temps impartit (…) Conclusion, pour un esprit impartial les prophéties trouvées en Matthieu, 24 :34, Hébreux, 9 :23-24 et 1Thessaloniens  4.15-17 constituent une preuve évidente de l'origine humaine de la Bible.



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Références :

 

 

(1) Les événements de Badr avaient déjà été prédits indépendamment de cela comme Ibn Abbâs l'avait expliqué, au sujet des versets Coran, 54 :44-45 Diront-ils : Nous sommes en grand nombre nous aidant les uns les autres ? Bientôt ce grand nombre sera dispersé, et ils tourneront tous le dos (Ibn Hajar Al-'Asqalani, Fath-ul-Bari, volume 8, page 619).


Sheikh Abû Al-'Ala Mawdudî explique :

 

C'est une prophétie spécifique qui fut communiquée 5 ans avant l'Hégire, disant que les armées de Quraish qui étaient fiers de leur force seront bientôt mises en déroute par les musulmans. À cette époque, personne ne pouvait imaginer qu'un tel renversement pourrait avoir lieu dans un futur proche. L'impuissance des musulmans était telle qu'un groupe d'entre eux avaient déjà quitté le pays et cherché refuge à Habash, et le reste des fidèles étaient assiégés dans Shi'b Abî Talib, et étaient affamés par le boycott et le siège de Quraish. Dans ces conditions, nul ne pouvait imaginer que seulement dans les sept prochaines années, les choses allaient s'inverser. L'élève de Hadrat 'Ahdullah Ibn 'Abbâs, a rapporté que Hadrat 'Umar avait l'habitude de dire :"Quand le verset de cette Sourate Al-Qamar descendit, je me demandait quelle armée serait déroutée. Mais quand à la bataille de Badr les païens de Quraish furent déroutés et qu'ils fuyaient le champ de bataille, j'ai vu le Messager d'Allâh dans son armure fonçant en avant en récitant ce verset: Sa-yuhzam-al -jam'u yuwallun-ad-dubur. Alors seulement j'ai réalisé que c'était la défaite qui avait été prédite." (Ibn Jarir, Ibn Abî Hâtim). (Sheikh Abû Al-'Ala Mawdudî, Tahfim ul Qu'ran, commentaire de la Sourate Al-Qamar)





Appendice

 

 


 

Une autre objection a été formulée par le missionnaire chrétien, feu Karl Pfander, l'adversaire malheureux du Sheikh Rahmatullah Al-Kiranwi Al-Hindi (r.a).

 

Mais Al-Baidhawi démolit tout cet argument des musulmans en nous informant de certaines interprétations différentes de ces versets de la Suratu'r Rum. Il nous dit que certains lisent غَلَبَتِ à la place de غُلِبَتِ, comme on le fait habituellement, et سَيُغْلَبُونَ, à la place de سَيَغْلُبُونَ. Ce texte dirait alors : « Les Byzantins ont conquis la partie la plus proche du pays, et ils seront vaincus dans un petit nombre d'années », etc. Si c'est bien ainsi qu'il faut lire ce passage, tout le récit relatif au pari d'Abu Bakr avec Ubai ne peut être qu'une fable[14], puisqu'Ubai était mort bien avant que les musulmans ne commencent à vaincre les Byzantins, et même bien avant les victoires remportées par Héraclius sur les Perses. Cela montre à quel point on ne peut pas trop se fier à de telles Traditions. L'explication que donne Al-Baidhawi, c'est que les Byzantins furent les conquérants du « pays bien irrigué de la Syrie » (على ريف آلْشام) et que ce passage prédisait que les musulmans ne tarderaient pas à les vaincre. Si tel est bien le sens de ce passage, la Tradition qui place la « descente » de ces versets environ six ans avant l'Hégire se trompe nécessairement, et ce passage doit dater, au plus tôt, de l'an six de l'Hégire. Il est bien clair que, comme les points-voyelles n'étaient pas utilisés lorsque le Coran fut écrit, à l'origine, en lettres coufiques, nul ne peut être certain de l'authenticité de l'une ou l'autre de ces deux versions. (Karl Pfander, Mizanu'l Haqq par W. St. Clair Tisdall, 1910, Michel Hourst 2006 pour la traduction française)

 

 

Cette assertion demeure nonobstant fausse car il n'y a qu'une seule lecture correcte et authentique de ce passage coranique, comme le souligne al-Qurtubî :


Abû Jahfar Alnahas dit : La lecture de la majorité des gens est "les Romains ont été vaincus" (Goulibat al roum). Abû Hatam a prétendu que Ibn Omar et Sa'id al Khoudri on lu "les Romains ont vaincu...et ils seront vaincu" (Galab al  roum...sawoughlaboun). Cette lecture serait celle des gens du cham. Ahmed Ibn Hanbal dit que cette prétention est faible, et qu'il existe beaucoup d'histoires à propos de Abû Hatam, et que le hadîth (d'Abû Bakr) prouve que la lecture correcte est "les Romains ont été vaincu" (Goulibat al roum).... Ibn 'Atya dit : La lecture "les Romains ont été vaincu" (Goulibat al roum) est plus authentique, et la majorité des gens la lisent. Tafsîr al Qurtubî sourate 30.2.

 

Ainsi la lecture qui est correcte est celle que nous possédons et qui mentionne ladite prophétie, et l'autre lecture est faible, et Abû Hatam qui l'a rapportée est quelqu'un de critiquable. Une troisième raison qui prouve que cette lecture n'est pas authentique et qui nous est donné par l'Imâm Ahmad est le hadith de Ibn Abbâs racontant l'histoire du pari entre Abû Bakr et les Mecquois. Ce hadith est rapporté à travers plusieurs voies par les exégètes (avec à chaque fois le même hadith rapporté par des rapporteurs différents), par l'Imâm Ahmad, par An-Nassaï, ainsi que par At-Tirmidhî. Ce dernier en rapporte 3 dont 1 considéré comme étrange et bon [1] et deux comme étant étranges authentiques et bons [2] [3]. Ainsi, ce rapport n'est pas qu'une fable mais est digne de confiance car rapportée à travers plusieurs voies fiables par les exégètes et inclut dans les recueils de trois savants du hadith, dont deux qui sont authentiques.




Moussa Youssouf



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05/05/2008
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