Le Coran se contredit sur l'interdiction du vin?
Dans son livre, Mizanu'l Haqq,
Le vin est interdit aux musulmans ici sur la terre (cf. sourate 5, 92 ; comp. sourate 2, 216) mais, au Paradis, « des fleuves de vin » leur sont promis (sourate 47, 16 ; cf. 76, 5 ; 83, 25).
La réponse est extrêmement simple :
37.45-47
On fera circuler entre eux une coupe d'eau remplie à une source blanche, savoureuse à boire. Elle n'offusquera point leur raison et ne les enivrera pas.
52.23
Là, ils se passeront les uns les autres une coupe qui ne provoquera ni vanité ni incrimination.
Ibn Kathîr dit dans son commentaire...
(Elle n'offusquera point leur raison et ne les enivrera pas.) Mujahid a dit, "Elle ne fera pas perdre la tête.'' C'était aussi l'avis de Ibn `Abbâs, Muhammad Ibn Ka`b, Al-Hasan. `Ata' Ibn Abî Muslim Al-Khurasani, As-Suddi et d'autres. Ad-Dahhak ont rapporté que Ibn Abbâs a dit, "Le vin cause quatre choses: ivresse, mal de tête, vomissement et urine.'' Donc, quand Allâh mentionne le vin du Paradis, Il déclare qu'il est dénué de ses caractéristiques comme cela est mentionné dans la Sourate As-Saffat
Tafsîr ul-Jalâlayn dit…
Ils ne [sont] pas enivrés [par lui], en contraste avec le vin de ce monde) (Tafsîr ul-Jalâlayn, Commentaire de la Sourate 37:47, Source
Le vin du paradis ne sera pas une boisson alcoolisée, suscitant des troubles chez son consommateur. Et Karl Pfander l'a très bien compris, puisqu'il dit ailleurs dans le même ouvrage :
À étudier tout cela, nous apprenons que, selon le Coran et les Traditions, le bonheur futur des musulmans consistera à être habillé de vêtements splendides, à être allongé sur de riches divans, à manger des viandes savoureuses et des fruits délicieux, à boire des vins exquis qui ne provoquent pas de maux de tête ....
Karl Pfander se réfute donc lui-même.