Le Coran nie-t’il les miracles du Prophète Muhammad (sallâllâhou alayhi wa salam) ?

 





Un certain nombre de missionnaires chrétiens, en s'appuyant sur le Coran, auquel ils ne croient pourtant pas, affirment avec assurance que ce dernier nie les miracles du prophète Muhammad (sallâllâhou alayhi wa salam). Analysons la question.






 
1er verset souvent invoqué:





Et ceux qui ne savent pas on dit : "Pourquoi Dieu ne nous parle-t-Il pas [directement], ou pourquoi un signe (ayatun) ne nous vient-il pas" ? De même, ceux d'avant eux disaient une parole semblable. Leurs coeurs se ressemblent. Nous avons clairement exposé les signes pour des gens qui ont la foi ferme. (Coran, 2 :118)




Le verset dit que les mécréants contemporains du Prophète (sallâllâhou alayhi wa salam) imitent le dire de ceux qui les ont précédé. Il ne dit pas qu'aucun signe n'est venu. Il y a une nuance à saisir ici.





Ce verset ne montre pas que le Prophète (sallâllâhou alayhi wa salam) n'a pas fait de miracles. Ce verset a été révélé à Médine et selon l'opinion majoritaire, il fait allusion aux Juifs et aux chrétiens, particulièrement aux Juifs qui demandaient au Prophète Mouhammad (Paix sur lui) que Dieu leur parle. Après cela, Dieu a révélé ce verset. (Tafsîr d'At-Tabari, Source)




 2nd verset :




Certes si tu apportait toutes les preuves à ceux à qui le Livre a été donné, ils ne suivraient pas ta direction (Cibla) ! Et tu ne suivras pas la leur; et entre eux, les uns ne suivent pas la direction des autres. Et si tu suivais leurs passions après ce que tu as reçu de science, tu seras, certes, du nombre des injustes. (Coran, 2 :145)




Là encore, cela n'infirme pas le fait que le Prophète Muhammad (sallâllâhou alayhi wa salam) ait accompli des miracles. Dieu dit simplement au Prophète (sallâllâhou alayhi wa salam) que quand même, il apporterait toutes sortes de preuves et un nombre illimité de miracles, ils (les mécréants parmi les Gens du Livre) refuseraient tout de même de croire. (Tafsîr Ibn Kathîr, Source)





3ème verset :





Et ils disent : "Pourquoi n'a-t-on pas fait descendre sur lui (Muhammad) un signe (ayatun) de la part de son Seigneur ?" Dis : "Certes Dieu est capable de faire descendre un signe (ayatun). Mais la plupart d'entre eux ne savent pas".



Le Coran relate que les dénégateurs disaient cela. Ce n'est pas le Coran lui-même qui atteste du fait que le Prophète (sallâllâhou alayhi wa salam) n'aurait pas accompli de miracles.




Le signe dont ils disent qu'il n'a pas été envoyé est un miracle qu'ils avaient spécifiquement demandé et dont l'on retrouve une allusion dans la Sourate 17:90-93 et davantage de détails dans les ouvrages de Sirâ. Cependant, Dieu dit qu'il pourrait le faire descendre si tel était Son souhait mais, "ils ne savent pas." "Ils ne savent pas" signifie qu'ils ne savent rien du jugement et du châtiment qui les aurait frappé si Dieu les avait exaucé en envoyant les signes en questions qu'ils avaient demandés et qu'après cela, ils les aient quand même rejetés. (Tafsîr ul-Jalâlayn, Source)




Ainsi, le verset ne nie pas que le Prophète Muhammad (sallâllâhou alayhi wa salam) ne leur ait jamais montré de signes. Mais seulement les signes qu'ils lui ont spécifiquement demandés. Tout comme, le peuple du Prophète Salîh (alayhi salam), les Tamud, lui avait demandé, que Dieu fasse sortir un chameau de la montagne (Sourate 17:59) ou comme les disciples de Jésus (alayhi salam) avait demandé que Dieu fasse descendre une Table Garnie (Sourate 5:112) et Dieu avait avertit que si l'un d'eux ne croyaient pas après cela, il serait châtié comme personne d'autre. (Sourate 5:115).




Ainsi, le verset dit en substance qu'ils ne connaissent pas les conséquences de ce qu'ils font en exigeant pour croire, l'accomplissement de tels signes spécifiques, étant donné qu'il ne pourront pas assumer les conséquences de leur refus de se soumettre une fois le signe accompli. (Tafsîr ul-Jalâlayn, Source)




4ème verset :



Et ils jurent par Dieu de toute la force de leurs serments, que s'il leur venait un signe (ayatun), ils y croiraient (sans hésiter,) Dis : "En vérité, les signes (al-ayatu) ne dépendent que de Dieu." Mais qu'est ce qui vous fait penser que quand cela (le signe) arrivera, ils n'y croiront pas ? (Coran, 6 : 109)



C'est exactement la même chose que ce que nous avons dit précédemment. Il s'agit d'une demande concernant un miracle très spécifique, cela n'infirme pas le fait que Muhammad est accompli des miracles.  (Tafsîr ul-Jalâlayn, Source)




5ème verset :




Rien ne Nous empêche d'envoyer les signes (bial-ayati), si ce n'est que les Anciens les avaient traités de mensonges. Nous avions apporté aux Tamud la chamelle qui était un [miracle] visible : mais ils lui firent du tort. En outre, nous n'envoyons de miracles qu'à titre de menace. (Coran, 17 :59)



Encore une fois il est question de signes bien particuliers exigés par les Quraysh comme les Tamud avaient fait avec la chamelle. (Tafsîr Al-Qurtubi, Source) Dieu ne l'a pas envoyé comme une miséricorde. Parce que Dieu savait que de toute façon, ils n'auraient pas cru et Il les aurait alors détruit en punition. Mais il a différé leur jugement, d'autant plus qu'une petite partie d'entre eux se convertiront à l'Islam tel Abû Sufyan.




Encore une fois, le verset ne dit pas qu'aucun signe ne leur ait venu.




Mais quand la vérité leur est venue de Notre part, ils ont dit : "Si seulement il avait reçu la même chose que Moïse !" Est-ce qu'ils n'ont pas nié ce qui auparavant fut apporté à Moïse ? Ils dirent : "Deux magies se sont mutuellement soutenues !" Et ils dirent : "Nous n'avons foi en aucune". (Coran, 28 : 48)



Là encore, ils exigent des signes particuliers. Ils réclament des signes semblables à ceux de Moïse, tels que les criquets, le miracle du bâton se transformant en un serpent, la séparation de la mer, etc… (Tafsîr Ibn Kathîr, Source)





6ème verset :




Et ils dirent : "Pourquoi n'a-t-on pas fait descendre sur lui des prodiges de la part de son Seigneur ?" Dis : "Les prodiges sont auprès de Dieu. Moi, je ne suis qu'un avertisseur bien clair". Ne leur suffit-il donc point que Nous ayons fait descendre sur toi le Livre et qu'il leur soit récité ? Il y a assurément là une miséricorde et un rappel pour des gens qui croient. (Coran, 29 : 50-51)



Certains utilisent ce verset pour  dire qu'Allâh dit que le Coran est un signe suffisant, donc aucun autre signe ne doit être envoyé par Lui. Toutefois, nous devons comprendre qu'en effet le Coran est un signe suffisant pour toute la vérité objective demandeur, mais les Qurayshites étaient trop obstinés face à la vérité et c'est pour cela que Dieu a envoyé les autres signes. Par exemple, un professeur peut expliquer quelque chose très clairement à une classe d'étudiants, mais les étudiants ne comprennent toujours pas et, par conséquent, l'enseignant a dû consacrer plus de temps d'enseignement que prévu à ces mêmes élèves. Maintenant, le fait est que, si les élèves n'ont pas initialement compris ce que l'enseignant disait, cela n'implique pas nécessairement que l'enseignant n'avait pas enseigné correctement ou que ce qu'il leur avait exposé au débat de son cours n'était pas suffisant. De même, simplement parce que le Coran n'a pas suffi à convaincre les Quraysh, cela ne signifie pas que le Coran lui-même n'est pas suffisant en tant que signe.



En ce qui concerne le verset 51, il concerne une situation différente et ne fait pas référence aux mêmes personnes que le verset 50.



Le verset 51 a été révélé parce qu'il y avait un groupe de personnes de compagnons du Prophète (sallâllâhou alayhi wa salam) qui avait copié de l'hébreux à l'arabe certaines choses des livres des Juifs, et pris l'habitude de le lire. Puis, le verset 51 est descendu pour répondre et stipuler que le Coran est suffisant pour leur salut. Même le Prophète (sallâllâhou alayhi wa salam) a dit que si Moïse était vivant en son temps, il devrait le suivre. (Tafsîr At-Tabari, Source et Tafsîr Al-Qurtubî, Source)




D'autres versets au contenu similaire:




Et ils disent : "Que ne fait-on descendre sur lui (Muhammad) un signe (ayatun) de son Seigneur ?" Alors, dis : "L'inconnaissable relève seulement de Dieu. Attendez donc; je serai avec vous parmi ceux qui attendent. (Sourate 10 :20)



Et ceux qui ont mécru disent : "Pourquoi n'a-t-on pas fait descendre sur celui-ci (Mouhammad) un signe (ayatun) venant de son Seigneur ?" Tu n'est qu'un avertisseur, et à chaque peuple un guide. (Coran, 13 :7)



Ceux qui ont mécru disent : "Pourquoi n'a-t-on pas descendu sur lui (Muhammad) un signe (ayatun) venant de son Seigneur ?" Dis : "En vérité, Dieu égare qui Il veut et Il guide vers Lui celui qui se repent (Coran, 13 :27)




Encore une fois, notez que les versets ci-dessus indiquent que c'est ce que disent les mécréants et non pas le Coran lui-même.




Trois explications sont possibles ....




I1) Ils ont exigé non pas n'importe quel signe mais des signes qu'ils avaient expressément demandés. (Tafsîr Al-Qurtubi, Source) Ils exigeaient des choses exorbitantes tel que as-Safa se transforme en or, que les montagnes avoisinantes de La Mecque soient remplacées par des rivières et des jardins, etc… (Tafsîr Ibn Kathîr, Source)




2) Deuxièmement, simplement ce n'est pas parce que les infidèles persistaient à demander un signe que cela signifie qu'en effet aucun signe n'est jamais venu à eux. Le fait est qu'ils sont résolument obstinés et qu'ils ne croiront jamais.




3) Troisièmement, même si un signe leur est donné, ils peuvent continuer à réclamer le miracle qu'ils souhaitent en particulier. Exemple :



Les Pharisiens sortirent et se mirent à discuter avec lui; ils demandaient de lui un signe venant du ciel, pour le mettre à l'épreuve. Gémissant en son esprit, il dit: "Qu'a cette génération à demander un signe ? En vérité, je vous le dis, il ne sera pas donné de signe à cette génération." Et les laissant là, il s'embarqua de nouveau et partit pour l'autre rive. (Marc 8, 11-13)




 Commentaire chrétien à cet égard:




 1. (11-12) Ils demandent un signe du ciel :



 A. Ils ne cherchent pas simplement un miracle, terrestre, mais un signe dramatique du ciel; quelque chose comme Elie qui fit descendre le feu du ciel.


 

(….)



Cette impiété a causée de la douleur à Jésus. Jésus refuse, car ses miracles ne sont pas dans l'intérêt de convaincre les incroyants endurcis, mais ils montrent la puissance de Dieu dans un contexte de miséricorde (David Guzik, Study Guide for Mark Chapter 8, Source)




Ainsi, ces mécréants persistaient à demander un miracle à Jésus, même après qu'il est accompli plusieurs miracles tels que la résurrection de morts, la guérison d'aveugles, etc…




En fait, le Coran ne nie en rien les miracles du Prophète Muhammad (sallâllâhou alayhi wa salam), au contraire, il y fait allusion:





Et quand ils voient un prodige, ils cherchent à s'en moquer, et disent : "Ceci n'est que magie évidente. (Coran, 14-15)




Commentant le verset, l'Imâm Az-Zamakhshari a écrit dans son commentaire sur ce verset :




S'ils voient un des signes clairs de Dieu comme la scission de la lune, ils le tournent en dérision, c'est-à-dire qu'ils exagèrent dans la moquerie ou invitent d'autres à se moquer de lui (Tafsir-ul-Kashaf, Imam Az-Zamakhshari, Volume 3, page 337).





L'Imâm ar-Razî écrit : La quatrième chose racontée par Dieu le Très-Haut à leur sujet est qu'ils disent: "Ce n'est rien qu'une sorcellerie évidente." C'est-à-dire, si ils voient un miracle, ils se moquent de lui car ils pensent que c'est une sorte de sorcellerie.  (Tafsîr ul-Kabir par Fakhredine Ar-Razi, tome 26, p. 128).





L'imâm Al-Baidawi écrit, "Quand ils voient un signe", c'est-à-dire un miracle qui prouve la véracité de l'orateur. (Tafsîr ul-Baidawi, p. 590).





Et s'ils voient un prodige, ils s'en détournent et disent : "Une magie persistante". (Coran, 54 :2)




L'imâm Az-Zamakhshari écrit : Quand ils ont vu la succession de miracles et de signes, ils ont dit: "C'est une magie continue ". (Tafsîr ul-Kashaf, Volume 4, p. 308).





Qui donc est plus injuste que celui qui invente un mensonge contre Dieu, ou qui traite de mensonge Ses signes ? Les injustes ne réussiront pas. (Coran,  6 :21)





Al-Baidawi (que les missionnaires aiment souvent citer) note : traite de mensonge Ses signes  en mécroyant au Coran et aux miracles et en les qualifiant de sorcellerie. (Tafsîr ul-Baidawi, p.171)




L'imâm Az-Zamakhshari écrit : Ils ont mécru en le Coran et les miracles, et les ont appelé de la sorcellerie et mécrurent en le prophète (que la paix soit sur lui).  (Tafsîr ul-Kashaf, Tome 2, p. 10).





Et lorsqu'une preuve leur vient, ils disent : "Jamais nous ne croirons tant que nous n'aurons pas reçu un don semblable à celui qui a été donné aux messagers de Dieu". Dieu sait mieux où placer Son message. Ceux qui ont commis le crime seront atteints d'un rapetissement auprès de Dieu ainsi que d'un supplice sévère pour les ruses qu'ils tramaient. (Coran, 6 :124)




L'imâm ar-Razi dit à cet égard: Quand il vient à eux un signe, c'est-à-dire chaque fois que leur apparaît un miracle évident. (Tafsîr ul-Kabir, Tome 13, p. 175).




Source utilisée: http://www.geocities.com/noorullahwebsite/miracles.html




Donc, le Coran fait implicitement mention des miracles de Dieu à travers Muhammad (sallâllâhou alayhi wa salam) alors que les Païens persistent et signent dans leur refus de croire.





Exemple de signe que les Qurayshites ont pu constater durant la prédication du Prophète, sallâllâhou alayhi wa salam :



Abû Hourayra, radhia alâhou anhou, rapporte qu'Abû Jahl demanda au peuple de Quraysh : "Muhammad (sallâllâhou alayhi wa salam) pose-t-il son visage au sol en votre présence ?" Lorsqu'ils lui répondirent par l'affirmative, il dit : "Par Lât et `Uzza, si jamais je le prenais dans cet acte d'adoration, je poserais mon pied sur son cou et lui ferais mordre la poussière". Il advint qu'il vit le Saint Prophète (sallâllâhou alayhi wa salam) dans cette posture. Il s'avança jusque derrière lui (sallâllâhou alayhi wa salam) pour lui poser son pied sur son cou, mais soudainement il fit volte face comme effrayé et déconcerté par ce qui se passait. Il affirma avoir vu un fossé de flammes et une terrible apparition entre lui et Muhammad (saws), ainsi que des ailes. A ces mots, le Saint Prophète (saws) dit : "S'il s'était approché de moi, les anges l'auraient tué et mis en pièces". (Ahmad, Muslim, An-Nasâ'î, Ibn Jarîr, Ibn Abî Hâtim, Ibn Al-Mundhir, lbn Mardaweih, Abû Nu`aym Al-Asfahânî, Al-Bayhaqi).





 
Il n'y a pas de doute concernant, les miracles réalisés par prophète Muhammad (sallâllâhou alayhi wa salam) avec la permission de Dieu; les biographes les plus dignes de confiance en ont parlé.



Certes, la Sirâ Prophétique a été souillée par des inventions d'auteurs partant à la recherche de récits abracadabrants pour en remplir leurs livres, même si les événements qu'ils évoquent contredisent l'authentique transmission et l'incontestable raison. Certains auteurs, quant à eux, ne se sont pas  attachés à vérifier l'authenticité de ce qu'ils rapportaient, partant du principe que ce qu'ils font ne va pas à l'encontre d'une disposition juridique, en terme de licéité, d'interdiction, etc. Ainsi, s'ils rapportent des choses touchant au licite et à l'illicite, ils se font stricts pour vérifier les chaînes de narration, ils critiquent les narrateurs et ils examinent scrupuleusement les récits qu'ils rapportent. Néanmoins, lorsqu'ils rapportent des choses concernant les vertus, l'exhortation au bien ou l'intimidation contre le mal, ou alors concernant les miracles, ils se relâchent et deviennent plus conciliants.




Néanmoins, la Sunna authentique contient des preuves que le Prophète Muhammad, s.à.w, fut honoré en accomplissant quelques miracles au milieu de ces disciples. Voici quelques exemples: http://islampaix.blog4ever.com/blog/lirarticle-145578-487981.html




On voit donc, qu'effectivement, Dieu a accompli plusieurs miracles à travers le Prophète Muhammad (sallâllâhou alayhi wa salam).



Bien entendu, si il avait rédigé lui-même le Coran, Muhammad (sallâllâhou alayhi wa salam) n'aurait pas raté l'occasion d'y mentionner ses miracles dans le dessein de se vanter et de se glorifier, mais il a laissé les paroles telles que Dieu le lui avait révélées.



Il y a aussi ceux qui arrivent avec l'argument suivant : Les miracles allégués de Mohammed ne sont que des légendes, plagiées de la Bible !

 


Pourtant, bon nombre de miracles attribués à Jésus dans le Nouveau Testament ont été accomplis par des prophètes antérieurs tel la multiplication de pain (2 Rois, 4:44), la guérison de lépreux (2 Rois, 5:14), la guérison d'aveugle (2 Rois, 6:17&20), la résurrection de morts (2 Rois, 4:34, 17:22), le fait de marcher sur l'eau (similitude avec Exode 14, 22). 

 


Cela signifie t'il que les miracles de Jésus sont des légendes, plagiées de l'Ancien Testament ? Non mais selon la logique de ces mêmes détracteurs oui.

 


Cette question des miracles de Muhammad (sallâllâhou alayhi wa salam), a de toute façon peu d'incidence, nous n'en faisons pas toute une histoire, car il est bien connu que ce n'est pas le miracle mais bien la parole prêchée qui importe et qui indique le degré de crédibilité de l'orateur affirmant parler au nom de Dieu. Comme disait Ahmed Deedat, lors de son débat avec Jimmy Swaggart :

 


Jean-Baptiste fut, selon Jé­sus, l'un des plus puissants messagers de Dieu. Jésus a dit : "Parmi tous ces hommes et femmes, il n'y en pas eu un de plus grand que Jean-Baptiste". Et pourtant il n'a accompli aucun miracle. L'a-t-il fait ? Montrez-moi ce qu'il a fait. Quel miracle ? Les miracles ne sont pas un test. Mais le plus grand des miracles est que sans un miracle vous transformiez des nations. Des nations sont transformées, un milliard de gens qui n'achètent pas, qui ne boivent pas d'alcool grâce aux préceptes de Mohammed.

 



 

Conclusion :

 


 

Le Coran doit être lu dans son ensemble et dans son contexte. Le contexte des versets doit être connu. En reliant tous les points ensemble et la lecture des versets, tous ensemble, et avec compréhension, nous voyons que le Coran ne nie en aucun cas que le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa salam) est accomplit des miracles, mais dans les yeux des mécréants ce n'était rien de plus que Magie et ils n'ont eu de cesse que de réclamer l'accomplissement de leurs demandes spécifiques, à titre de prétexte pour continuer à mécroire. Le fait qu'il n'ont pas reçu ces signes spécifiques qu'ils exigeaient, ne signifie pas qu'il n'ait vu aucun signe, aucun miracle. Dieu a fait savoir que les incroyants ont l'habitude de défier les Prophètes en exigeant des miracles hors du commun et quand ils voient les miracles, ils n'y croient pas. Par conséquent, il était inutile d'exaucer leur demande.

 


Et si Nous faisions descendre les Anges vers eux (comme ils l'avaient proposé), si les morts leur parlaient, et si Nous rassemblions toute chose devant eux, ils ne croiraient que si Allah le veut. Mais la plupart d'entre eux ignorent. (Coran 6.111)


 


Moussa Youssouf



23/12/2007
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