Qui sont les chiens et les porcs selon le Christianisme?


Plusieurs chrétiens critiquent l'islam en disant que cette religion n'est pas tolérante envers les autres religions, du fait qu'elle dise que les associateurs sont impurs, ou que certaines personnes ont été maudites par Dieu qui les a transformé en singes et en porcs. En même temps, ces chrétiens disent avec fiertés que le Christianisme est au contraire une religion de tolérance de paix et d'amour envers notre prochaine, fusse t-il même un idolâtre.

Néanmoins, ceci n'est pas ce que dit la Bible, et c'est même l'opposé de ce que dit Jésus. Nous allons donc répondre à la question posée en titre de cet article, à savoir : Qui sont les chiens et les porcs selon le Christianisme? Ne tardons pas à répondre avec ces paroles de Jésus :

Matthieu 7.6
Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent.


Ici, les choses saintes sont représentées par la parole de Dieu, la bonne nouvelle, autrement dit l'Évangile. Les chiens et les porcs sont ceux qui ne souhaitent pas se convertir au Christianisme.

Selon l'auteur inconnu de la deuxième épitre de Pierre, ceux qui rejettent l'Evangile sont comparables à un chien qui revient sur son vomit et à un porc :

2 Pierre 2
20 En effet, si, après s'être retirés des souillures du monde, par la connaissance du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, ils s'y engagent de nouveau et sont vaincus, leur dernière condition est pire que la première.
21 Car mieux valait pour eux n'avoir pas connu la voie de la justice, que de se détourner, après l'avoir connue, du saint commandement qui leur avait été donné.
22 Il leur est arrivé ce que dit un proverbe vrai: Le chien est retourné à ce qu'il avait vomi, et la truie lavée s'est vautrée dans le bourbier.


Paul nous fait comprendre que l'homme qui est spirituel est le chrétien, alors que l'homme animal est le non-chrétien :

1Corinthiens 2
14 Mais l'homme animal ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c'est spirituellement qu'on en juge.
15 L'homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n'est lui-même jugé par personne.


Johnson nous explique que tant que l'homme ne devient pas chrétien, il reste un homme animal :

Mais l'homme animal. C'est-à-dire l'homme non régénéré, celui qui a l'esprit du monde, celui qui n'est pas né de nouveau d'eau et d'Esprit. L'homme est un être composé de trois parties: le corps, l'âme, et l'esprit. L'homme animal, l'homme naturel, est sous la domination de son âme. L'esprit doit être réveillé de son sommeil, il doit naître de nouveau, afin de pouvoir comprendre les choses de l'Esprit. Ce qui est folie pour celui qui est sous la domination de la vie animale, tel le scribe Juif, ou le "disputeur" Grec, ne peut être discernée que par l'esprit de l'homme. Ce n'est que lorsque la faim spirituelle est ressentie, lorsque quelqu'un est né de nouveau, lorsqu'un homme est devenu un être spirituel et non plus un "homme animal," un homme naturel, qu'il peut ressentir "les choses de l'Esprit," et leur profondeur. Mais béni soit Dieu, car il existe un A B C de l'évangile, que l'homme ignorant ou non instruit peut comprendre, et qui est suffisant pour convertir et préparer quelqu'un à une plus haute connaissance. Commentaire de Johnson sur 1Corinthiens 2.14



Il n'est donc pas étonnant de trouver que ceux qui enseignent autre chose que le Christianisme, soient représentés comme des chiens :

Philippiens 3.2 
Prenez garde aux chiens, prenez garde aux mauvais ouvriers, prenez garde aux faux circoncis.


C'est ce que dit Johnson, lorsqu'il assimile les chiens aux enseignants juifs :

Prenez garde aux chiens. Ceux qui grognent et qui essayent de mordre comme des chiens, les enseignants Judaïsants, qui troublaient les Eglises primitives. Voir #Ga 1:6-9. Commentaire de Johnson sur Philippiens 3.2.




Selon le dictionnaire Biblique de Westphal, les chiens et les porcs représentent les gens impurs :

C'est sans doute pour cette raison, plus encore que par précaution hygiénique contre les maladies de peau que peut provoquer la consommation de sa viande mal cuite, que la loi israélite classait le porc parmi les animaux impurs et en interdisait l'offrande {#Le 11:7,de 14:8,esa 65:4 66:3-17}. Enfreindre cette défense était une apostasie, à laquelle leurs maîtres païens tentèrent quelquefois d'entraîner les Juifs {#/APOJER 1Ma 1:47,2Ma 6:18}. Mais ceux-ci éprouvaient une véritable horreur pour cet animal, qui devint l'emblème de l'impureté {#Pr , 11:22,mt 7:6,2Pi 2:22};. Dictionnaire Encyclopédique de la Bible-Westphal, définition de "pourceau".




Et ces gens impures sont, comme le dit le commentaire de 'Association catholique des études bibliques au Canada, ceux qui renient la foi Chrétienne :

Les viandes offertes durant les sacrifices étaient sacrées. Aucun profane,  encore moins des animaux, ne pouvait les consommer {#Ex 29:33 Le 2:3 22:10-16 No 8:8-10}. L'annonce du Royaume qui vient avec Jésus, ainsi que tout 'enseignement de Jésus, appartiennent au sacré. Le judaïsme assimilait aisément les païens de l'empire romain aux animaux impurs, tels le chien et le porc. Les apostats de la foi chrétienne sont comparés à ces bêtes en #2Pi 2:20-22. Commentaire de l'ACEBAC sur Matthieu 7.6.




Dans son commentaire, Johnson nous dit qu'il s'agit de ceux qui s'opposent au Christianisme :

Ne donnez pas les choses saintes aux chiens. Le chien était considéré comme animal impur par la loi Juive. Il est probable qu'ils représentent les grognements, les railleries des opposants. Le trait caractéristique des chiens est la brutalité. Essayer d'amener des choses saintes dans des esprits si bas, impurs, sordides et brutaux est inutile. Ne jetez pas vos perles devant les pourceaux. Le cochon était également un animal impur. Les pourceaux n'ont aucun usage des perles, et peut-être vont-ils se ruer sur ceux qui éparpillent les perles. De la même façon, il existe des hommes bornés, obtus, insensés, qui rejettent les perles de la vérité. Il est de notre devoir d'aider, d'essayer de sauver les autres, mais nous devons garder notre bon sens élémentaire. Commentaire de Johnson sur Matthieu 7.6.




Augustin Calmet, dans son dictionnaire Biblique, rapporte que les anciens pères de l'Eglise considéraient les païens et ceux qui ne voulaient pas se convertir, comme des chiens et des porcs :
Le Sauveur dans l'Evangile {#Mt 7:6} défend à ses disciples de jeter leurs perles devant les pourceaux, de peur, dit-il, qu'ils ne les foulent aux pieds, et qu'ils ne se tournent contre vous, et ne vous déchirent; c'est-à-dire, qu'il ne faut pas inconsidérément parler des choses divines, et annoncer certaines vérités devant des auditeurs mal disposés. Cela ne fera que les irriter, et exposer la vérité au mépris et à l'insulte. L'Ecclésiastique (Eccli 32:6) dit dans le même sens, Ne parlez point quand vous ne trouvez pas l'auditeur disposé à entendre: Ubi auditus non est, ne effundas sermonem. C'est sur cette maxime qu'est fondée la maxime des anciens Pères de l'Eglise, de ne pas parler devant les païens des mystères du christianisme, de n'en parler qu'avec une très-grande circonspection et en présence de gens disposés à les reconnaître et à les respecter. Dictionnaire de la Bible Dom Auguste Calmet (Rev.3), définition de "pourceau".




Selon saint Jean Chrysostôme, un des pères de l'Eglise, les chiens sont ceux qui ne souhaitent pas se convertir, en particulier les juifs, et les porcs sont les hérétiques :

Il entend par ce mot de chiens, ceux qui sont tellement endurcis dans le mal, qu'ils paraissent entièrement incurables, et ne laissent pas espérer de conversion: et par celui de pourceaux, il marque ceux qui sont plongés dans les vices les plus infâmes. Il déclare que toutes ces personnes sont indignes d'entendre la vérité. Saint Paul exprime la même pensée lorsqu'il dit: L'homme animal ne perçoit point ce qui est de l'Esprit: c'est folie à ses yeux. #1Co 2:14 Et il témoigne en beaucoup d'autres endroits que la corruption des moeurs rend les hommes incapables d'entendre les instructions les plus relevées. C'est pourquoi l'Evangile nous défend de découvrir à ces hommes les secrets de Dieu, parce qu'ils deviennent plus insolents après les avoir appris.[...] Jésus-Christ lui-même, pour nous donner un modèle de cette réserve, a dit beaucoup de choses aux Juifs seulement en paraboles, parce qu'en voyant ils ne voyaient pas;  #Mt 13:7.  Commentaire de Saint Chrysostôme sur l'Evangile de Matthieu, Hoémlie 23. http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/chrysostome/matthieu/023.htm

S. Jean Chrysostome : (sur S. Matth.) On peut encore dire que le chien et le porc sont des animaux immondes, mais avec cette différence que le chien l'est sous tous rapports, parce qu'il ne rumine pas et n'a pas la corne divisée en deux, tandis que le porc n'est immonde que sous un rapport, parce qu'il porte la corne fendue par le milieu, mais ne rumine pas. Aussi je pense que les chiens figurent ici les Gentils qui sont tout à fait immondes, et dans leur vie, et dans leur foi; et les pourceaux, les hérétiques, parce qu'ils invoquent extérieurement le nom du Seigneur. Or on ne doit pas donner les choses saintes aux chiens, parce que le baptême et les autres sacrements ne doivent être administrés qu'à ceux qui font profession de la foi chrétienne. De même les mystères de la vérité figurés par les perles ne doivent être exposés qu'a ceux qui les désirent, et qui vivent d'une manière conforme à la raison. Si vous les jetez aux pourceaux, c'est-à-dire à ceux qui sont comme abrutis dans la fange des plaisirs sensuels, ils n'en comprendront pas le prix, mais les confondront avec les fables profanes, et les fouleront aux pieds par l'indignité d'une vie toute charnelle. Propos recueillis dans le commentaire de Thomas d'Aquin sur Matthieu 7.6.

http://docteurangelique.free.fr/livresformatweb/ecriture/matthieu.htm#_Toc111386092






Selon Saint Thomas d'Aquin, les chiens et les porcs sont les infidèles, les impurs et  les hérétiques :

Si le trouble chez les infidèles naît d'une profession de foi proclamée sans aucune utilité ni pour la foi ni pour les fidèles, il n'est pas louable de confesser la foi publiquement. D'où la parole du Seigneur (Mt 7, 6): " Ne donnez pas aux chiens ce qui est sacré, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur que, retournés contre vous, ils vous déchirent. " Mais, si l'on espère pour la foi quelque utilité, ou s'il y a nécessité, alors méprisant le trouble des infidèles, on doit publiquement confesser la foi. De là cette réponse du Seigneur (Mt 15, 14), alors que les disciples lui avaient dit les pharisiens scandalisés par une de ses paroles: " Laissez-les ", sous-entendu se troubler, " ce sont des aveugles et des conducteurs d'aveugles ". Saint Thomas d'Aquin, SOMME THÉOLOGIQUE IIa IIae Pars. LA MORALE PRISE PAR LE PARTICULIER. QUESTION 3: L'ACTE EXTÉRIEUR DE LA FOI. ARTICLE 2: La confession de la foi est-elle nécessaire au salut? http://catholiquedu.free.fr/somme/4sommetheologiqueIIa-IIae.htm#_Toc79331822

971. Vient ensuite : NE JETEZ PAS AUX CHIENS CE QUI EST SACRÉ. Par quoi [le Seigneur] montre que le jugement doit être pondéré. Il faut donc remarquer ce que veulent dire SACRÉ et PERLES. Augustin [écrit] : «Les choses saintes doivent être préservées inviolées et immaculées ; et les perles ne doivent pas être méprisées.»
Par les CHIENS, qui déchirent de leurs dents, sont signifiés les hérétiques ; par les PORCS, qui foulent de leurs pieds, les gens impurs. DONNER AUX CHIENS LES CHOSES SAINTES, c'est donc administrer les choses saintes aux hérétiques. De même, si quelque chose de spirituel est exprimé et que cela est méprisé, cela est donné aux porcs. Ou bien par les choses saintes, [sont signifiés] les sacrements de l'Église ; par les perles, les mystères de la vérité. Le chien est un animal totalement impur ; le porc est en partie impur, et en partie il ne l'est pas. Par les chiens, [sont signifiés] les infidèles ; par les porcs, les mauvais fidèles.

972. NE JETEZ DONC PAS AUX CHIENS CE QUI EST SACRÉ, c'est-à-dire ne donnez pas les sacrements aux infidèles. Les PERLES, c'est-à-dire les sens spirituels, ne doivent pas être donnés aux porcs, 1 Co 2, 14 : L'homme [sous son aspect] animal ne perçoit pas les choses de Dieu, de crainte qu'il ne les méprise. Pr 27, 7 : L'âme rassasiée foule aux pieds le rayon de miel. C'est pourquoi les convertis s'en prennent aux péchés ou lancent des calomnies. Mais pourquoi ? Le Christ n'a-t-il pas dit beaucoup de bonnes choses aux infidèles et ceux-ci ne s'en prenaient-ils pas à ses paroles ? Je dis qu'il a fait cela pour les bons qui se trouvaient parmi les méchants, et qui ainsi progressaient. Commentaire de Saint Thomas d'Auqin sur Matthieu 7.6.

http://docteurangelique.free.fr/livresformatweb/ecriture/matthieu.htm#_Toc111386092





Le grand théologien Frédéric Godet, dit que les chiens et les porcs représentent les païens et les samaritains :

Baur et son école ont cru pouvoir constater deux points de vue contradictoires dans cet écrit. D'un côté, ils y trouvent les traces d'un étroit particularisme judaïque : la loi mosaïque maintenue au sein de l'Église jusque dans ses moindres prescriptions (5.17-18) ; l'observation rigoureuse du sabbat (24.20) ; la défense de prêcher aux païens et aux Samaritains, qui sont comparés à des chiens et à des pourceaux auxquels il ne faut pas jeter les perles évangéliques (7.6 ; 10.5). Frédéric Godet, Introduction au Nouveau Testament, les Evangiles synoptiques. II: L'évangile selon saint Matthieu . 3: Traits caractéristiques. B: Au point de vue doctrinal.





Albert Barnes nous dit que les chiens sont ceux qui s'opposent à l'Evangile, et les porcs sont ceux qui ignorent la valeur de l'Evangile :

"Dogs" signify people who spurn, oppose, and abuse that doctrine; people of special sourness and malignity of temper, who meet it like growling and quarrelsome curs, Phi_3:2; 2Pe_2:22; Rev_22:15. "Swine" denote those who would trample the precepts underfoot; people of impurity of life; those who are corrupt, polluted, profane, obscene, and sensual; those who would not know the value of the gospel. Albert Banres' Notes on the Bible, Matthieu 7.6.





Dans le commentaire de Jamieson, Fausset and Brown, on peut lire que les chiens sont les ennemis de la Bible, et les pourceaux ceux qui ne veulent pas devenir chrétiens :

Give not that which is holy unto the dogs — savage or snarling haters of truth and righteousness. neither cast ye your pearls before swine — the impure or coarse, who are incapable of appreciating the priceless jewels of Christianity. In the East, dogs are wilder and more gregarious, and, feeding on carrion and garbage, are coarser and fiercer than the same animals in the West. Dogs and swine, besides being ceremonially unclean, were peculiarly repulsive to the Jews,
and indeed to the ancients generally. Jamieson, Fausset and Brown Commentary, Matthieu 7.6





Bob Deffinbaugh dit que les païens et ceux qui ne veulent pas devenir chrétiens sont des chiens et des porcs :

But who are the 'dogs' and the 'hogs'? Both dogs and hogs were considered unclean by Judaism. Consequently, they were expressions which could be employed with reference to the heathen or the Gentiles (cf. Matthew 15:27; Mark 7:28). Within Israel the term dog was an expression of disdain (cf. 2 Samuel 9:8; Proverbs 26:11). In Deuteronomy 23:18 'dog' is a euphemism for a male prostitute. More to the point, I believe, is Paul's warning: "Beware of the dogs, beware of the evil workers, beware of the false circumcision" (Philippians 3:2). Peter wrote of those who were apostates and rejecters of the truth: (2 Peter 2:12, 21-22). Dogs and hogs are not merely unbelievers, but rather are those who have ample information concerning the way of righteousness and who have stubbornly rejected it. They are hardened in their rebellion and unbelief. To persist in witnessing to such people is wasted energy. Bob Deffinbaugh , Th.M, The Fatal Failures of Religion: 5 Misdirected Effort (Matthew 7:1-12), The Need for Discernment. http://www.bible.org/page.php?page_id=607




Le docteur Constable Thomas affirme que ceux qui refusent la bonne nouvelle sont des chiens et des porcs :

Pigs were typically unclean, wild, vicious animals. Likewise most dogs were not domestic pets but unclean, wild, despised creatures. This verse contains a chiastic construction. The dogs turn and tear to pieces those who give them special gifts, and the pigs trample under foot the pearls thrown before them. What is holy and the pearls in this illustration evidently represent the good news announcing the kingdom. The pigs and dogs probably do not represent all Gentiles but people of any race who react to the good news by rejecting and turning against those who bring it to them (cf. 10:14; 15:14). Dr. Constable's Notes on Matthew, The disciple's relationship to antagonists 7:6. http://www.soniclight.com/constable/notes/pdf/matthew.pdf




Gijs van den Brink dit que ceux qui sont hostiles à l'Evangile sont des chiens et des porcs :

What is sacred and the pearls are emblems of the holiness and costliness of the gospel, while the dog and pig are images of people hostile to the gospel.
Drs Gijs van den Brink, Commentary on the gospel of Matthew, Notes Matthew chapter 7. http://www.elim.nl/en/theology/matthewmatthew-7.html




Selon David Guzik, les chiens et les porcs sont ceux qui marquent de l'hostilité à l'Évangile, les mécréants :

a. Do not give what is holy to the dogs: Dogs and swine in this context are those who are hostile to the gospel. Our love for others must not blind us to their hardened rejection of the gospel.
b. Nor cast your pearls before swine: Our pearls of the precious gospel may only confuse unbelievers, who are blinded to the truth by the god of this age (2 Corinthians 4:4) and may only expose the gospel to their ridicule.
i. Of course, Jesus did not say this to discourage us from sharing the gospel. He says this to call us to discernment, and to encourage us to look for prepared hearts. David Guzik's Commentary on Matthew 7 - The Sermon on the Mount (Continued), A. Judgment and discernment, Balancing love with discernment. http://www3.calvarychapel.com/ccbcgermany/commentaries/4007.htm





En conclusion, nous pouvons dire que les gens impurs, les animaux, les chiens et les porcs, sont tout ceux qui ne veulent pas devenir chrétiens, qui ne sont pas en accord avec l'Évangile (ou en tout cas "l'évangile" tel que nous le façonnent et nous le présentent les "chrétiens") et qui enseignent autre chose que le Christianisme. On peut donc se demander si le Christianisme enseigne réellement une quelconque tolérance envers les autres religions.





24/12/2008
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