L'homme peut-il battre sa femme selon la Bible?



Nos détracteurs, pour la grande majorité des chrétiens, ne se lassent pas de citer maladroitement le fait qu'en Islam il serait possible à l'homme de frapper sa femme. La réponse aux critiques de ces affabulateurs se trouve ici.

Mais il est bon de se tourner vers ce qu'enseigne la Bible afin de savoir si ces polémistes, chrétiens ou autre, ont raison ou non de critiquer quelque chose qui est enseigné dans leur livre. En effet, il sera démontrer ici, en vertu de plusieurs preuves Bibliques, qu'il est permis à l'homme de battre sa femme.

Voici la décomposition de l'article :


- Ceux dont il est interdit de frapper

- L'homme a autorité sur la femme comme le père l'a sur son fils et le maître sur son esclave

- Aimer sa femme comme sa chair

- Aimer sa femme comme Dieu aime les enfants d'Israël







- Ceux dont il est interdit de frapper

De manière général, l'homme est physiquement plus fort que la femme, l'idée de battre ceux qui sont moins fort que lui peut donc lui passer par la tête, sauf si un texte le lui interdit. Ainsi, une première question qu'on peut poser est la suivante : Où la Bible interdit-elle à l'homme de frapper sa femme? Il n'existe pas à ma connaissance un tel passage.

Mieux encore, analysons les versets Bibliques où sont décrit ceux dont il est interdit de frapper :

Exode 21
12 Celui qui frappera un homme mortellement sera puni de mort.
13 S'il ne lui a point dressé d'embûches, et que Dieu l'ait fait tomber sous sa main, je t'établirai un lieu où il pourra se réfugier.
14 Mais si quelqu'un agit méchamment contre son prochain, en employant la ruse pour le tuer, tu l'arracheras même de mon autel, pour le faire mourir.
15 Celui qui frappera son père ou sa mère sera puni de mort.
16 Celui qui dérobera un homme, et qui l'aura vendu ou retenu entre ses mains, sera puni de mort.
17 Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort.
18 Si des hommes se querellent, et que l'un d'eux frappe l'autre avec une pierre ou avec le poing, sans causer sa mort, mais en l'obligeant à garder le lit,
19 celui qui aura frappé ne sera point puni, dans le cas où l'autre viendrait à se lever et à se promener dehors avec son bâton. Seulement, il le dédommagera de son interruption de travail, et il le fera soigner jusqu'à sa guérison.
20 Si un homme frappe du bâton son esclave, homme ou femme, et que l'esclave meure sous sa main, le maître sera puni.
21 Mais s'il survit un jour ou deux, le maître ne sera point puni; car c'est son argent.
22 Si des hommes se querellent, et qu'ils heurtent une femme enceinte, et la fassent accoucher, sans autre accident, ils seront punis d'une amende imposée par le mari de la femme, et qu'ils paieront devant les juges.
23 Mais s'il y a un accident, tu donneras vie pour vie,
24 oeil pour oeil, dent pour dent, main pour main, pied pour pied,
25 brûlure pour brûlure, blessure pour blessure, meurtrissure pour meurtrissure.
26 Si un homme frappe l'oeil de son esclave, homme ou femme, et qu'il lui fasse perdre l'oeil, il le mettra en liberté, pour prix de son oeil.
27 Et s'il fait tomber une dent à son esclave, homme ou femme, il le mettra en liberté, pour prix de sa dent.
28 Si un boeuf frappe de ses cornes un homme ou une femme, et que la mort en soit la suite, le boeuf sera lapidé, sa chair ne sera point mangée, et le maître du boeuf ne sera point puni.


On remarque que l'interdiction de frapper se divise en deux catégories :


Coups sans décès :

Un homme frappe un autre homme (Exode 21.18-19)
Un homme frappe sa mère ou son père (Exode 21.15)
Un homme frappe une femme enceinte (Exode 21.22)


Coups avec décès :

Un homme frappe une personne (Exode 21.18-19, Lévitique 24.17)
Un homme frappe un esclave homme ou femme (Exode 21.20-21, Exode 21.26)
Un boeuf frappe un homme ou une femme (Exode 21.28)

Cette dernière catégorie de coups est interdite sans distinction de sexe, car la loi interdit le meurtre (Exode 20.13).

L'interdiction pour un homme de frapper une femme qui n'est pas enceinte est introuvable. Lorsque l'auteur parle du cas où on frappe une personne sans la tuer, il s'agit d'un homme, tandis que lorsqu'il s'agit de frapper mortellement, l'auteur ne fait pas de distinction entre homme ou femme.

Seul la femme enceinte est dédommagé car ayant en elle un enfant. C'est la raison pour laquelle si elle est blessé ou si elle meurt, ce qui pourra avoir un impact sur l'état de l'enfant dans son ventre, la loi du talion s'applique. Par ailleurs, selon la traduction des Septante, la loi du talion ne s'applique que si l'enfant est déjà formé :

Exode 21 (Septante)
22 Si deux hommes se battent et qu'une femme grosse soit frappée, et qu'il en sorte un enfant non encore formé, le coupable paiera le dommage, selon l'estimation du mari de la femme.
23 Mais si l'enfant est formé, le coupable donnera vie pour vie,


Le dictionnaire de Westphal :

Les coups et blessures entraînant un dommage permanent tombent sous l'effet de la loi du talion {#Ex 21:23-25,le 24:19 et suivant}; s'il n'en résulte qu'une incapacité temporaire de travail, le coupable est uniquement tenu au règlement des frais médicaux et d'une indemnité correspondant à la durée du chômage {#Ex 21:18 et suivant}; l'indemnité dont il est question dans #Ex 21:22 est une sorte de compensation accordée au mari pour perte de l'enfant qui aurait été sa propriété. Les blessures faites à un esclave obligent simplement son maître à le libérer, dans tous les cas où les mêmes sévices exercés sur un homme libre seraient justiciables de la loi du talion {#Ex 21:28 et suivant}. Dictionnaire Encyclopédique de la Bible-Westphal, CRIMES, DELITS ET PEINES.


Par suite, s'il était interdit à l'homme de frapper sa femme, cela aurait été dit dans les versets où sont cités ceux dont il est interdit de frapper. Or ceci étant exclu, il est donc clair qu'il n'est pas interdit à l'homme de frapper sa femme, tout comme il n'est pas interdit à l'homme de frapper ceux sur qui il a autorité, comme ses enfants.





- L'homme a autorité sur la femme comme le père l'a sur son fils et le maître sur son esclave


Thomas d'Aquin dit que celui qui a autorité sur une personne a le droit de la frapper :

ARTICLE 2: Les coups

Objections:

1. Il semble qu'il ne soit pas permis aux pères de frapper leurs enfants, ni aux maîtres de frapper leurs serviteurs. S. Paul écrit, en effet, aux Ephésiens (6, 4): « Vous, pères, n'exaspérez pas vos enfants », et plus loin (6, 9) il ajoute « Et vous, maîtres, agissez de même à l'égard de vos serviteurs et laissez là les menaces. » Or les coups poussent à l'exaspération, et ils sont plus redoutables que les menaces. Ils sont donc interdits.

2. Aristote note que « le langage paternel comporte seulement l'admonition, mais non la contrainte ». Or on peut contraindre par des coups. les parents ne doivent donc pas frapper leurs enfants.

3. Il est permis de corriger son prochain; c'est une aumône spirituelle à lui faire, comme on l'a établi au traité de la charité. Si donc il était permis aux parents de battre leurs enfants pour les corriger, il serait également permis à tout le monde de battre n'importe qui; ce qui est faux.

[Réponse de Thomas d'Aquin]

Cependant, « Celui qui ménage la verge hait son fils » (Pr 13, 24) et plus loin (23, 13): « N'épargne pas à l'enfant la correction; si tu le fouettes, il n'en mourra pas ! Tu le fouettes et tu délivres son âme de l'enfer. » De même l'Ecclésiastique (33, 27) « A l'esclave méchant la torture et les fers. »

Conclusion:

Comme la mutilation, mais d'une autre manière, les coups que l'on donne à quelqu'un nuisent à son corps. En effet, la mutilation porte atteinte à l'intégrité du corps, alors que les coups causent seulement une impression de douleur. C'est donc un préjudice bien moindre que l'ablation d'un membre. Or il est interdit de nuire à quelqu'un, si ce n'est pas manière de châtiment pour faire régner la justice. En outre, une punition ne sera pleinement juste que si l'on a juridiction sur le délinquant. Par conséquent, il n'y a que celui qui a autorité sur un autre qui puisse le frapper. Et parce que le fils est soumis à l'autorité du père, et le serviteur à celle de son maître, le père pourra battre son fils et le maître son serviteur pour les corriger et les former.

Solutions:

1. Puisque la colère est un désir de vengeance, elle sera surtout provoquée chez celui qui s'estime injustement frappé, comme le montre Aristote. Donc, quand on prescrit aux parents de ne pas exaspérer leurs enfants, on ne leur défend pas de les frapper pour les corriger, mais seulement de le faire sans mesure. Quant à la recommandation faite aux maîtres de ne pas menacer leurs serviteurs, elle peut s'entendre de deux manières. Ou bien en ce sens que les maîtres n'usent de menaces qu'avec discrétion, ce qui relève d'une éducation bien réglée. Ou bien parce qu'ils ne doivent pas toujours exécuter leurs menaces; la décision d'infliger un châtiment doit parfois être tempérée de miséricorde.

2. Quiconque jouit d'une plus grande autorité doit disposer d'un plus grand pouvoir de répression. Puisque la cité est une société parfaite, le chef suprême de la cité aura plein pouvoir coercitif; il pourra donc infliger des peines irréparables comme la mort ou la mutilation. Mais le père ou le maître, chefs de la société domestique, société imparfaite, jouiront d'un pouvoir de répression moindre, et ne pourront donc appliquer que des peines plus légères, dont les effets ne sont pas irréparables. Tel est le droit de fouetter.

3. Tout homme peut corriger son prochain pourvu que celui-ci y consente. Mais le droit d'infliger une correction à celui qui s'y refuse n'appartient qu'à celui qui a charge pour cela. C'est ainsi qu'il lui revient de fouetter.

SOMME THEOLOGIQUE IIa IIae Pars, SAINT THOMAS D'AQUIN, Docteur de l'Eglise, LA MORALE PRISE PAR LE PARTICULIER, QUESTION 65: LES AUTRES PECHES D'INJUSTICE PAR VIOLENCE CONTRE LES PERSONNES


On sait que selon la Bible, l'homme a pleinement autorité sur la femme :

Genèse 3:16
Il dit à la femme: J'augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera (mashal) sur toi.


Le mot mashal englobe les dominations par la force, comme c'est le cas lorsqu'on domine une nation par la force :

Deutéronome 15:6 
L'Eternel, ton Dieu, te bénira comme il te l'a dit, tu prêteras à beaucoup de nations, et tu n'emprunteras point; tu domineras (mashal) sur beaucoup de nations, et elles ne domineront (mashal) point sur toi.

Psaumes 22:28 
Car à l'Eternel appartient le règne: Il domine (mashal) sur les nations.


Deux autres traductions de Genèse 3.16 :

Septante : Puis le Seigneur dit à la femme: Je multiplierai et multiplierai tes gémissements et tes douleurs; tu enfanteras dans les douleurs, tu attendras le commandement de ton époux, et il te maîtrisera.

Chouraqui : A la femme, il a dit: «Je multiplierai, je multiplierai ta peine et ta grossesse, dans la peine tu enfanteras des fils. A ton homme, ta passion: lui, il te gouvernera


D'autres versets allant dans le même sens :

Nombres 5.19-20
Le sacrificateur fera jurer la femme, et lui dira: Si aucun homme n'a couché avec toi, et si, étant sous la puissance de ton mari, tu ne t'en es point détournée pour te souiller, ces eaux amères qui apportent la malédiction ne te seront point funestes. Mais si, étant sous la puissance de ton mari, tu t'en es détournée et que tu te sois souillée, et si un autre homme que ton mari a couché avec toi, –

1 Corinthiens 11.3 
Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l'homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ.

Ephésiens 5
22 Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur;
23 car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Eglise, qui est son corps, et dont il est le Sauveur.
24 Or, de même que l'Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l'être à leurs maris en toutes choses.
25 Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l'Eglise, et s'est livré lui–même pour elle,
26 afin de la sanctifier par la parole, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau,
27 afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible.
28 C'est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s'aime lui–même.
29 Car jamais personne n'a haï sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l'Eglise,
30 parce que nous sommes membres de son corps.
31 C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair.
32 Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Christ et à l'Eglise.
33 Du reste, que chacun de vous aime sa femme comme lui–même, et que la femme respecte son mari.

Remarque : Dans Ephésiens 5.33, il ne s'agit pas de n'importe quel respect, mais d'une révérence, d'une crainte du mari, voir ici.


Colossiens 3
18 Femmes, soyez soumises à vos maris, comme il convient dans le Seigneur.
19 Maris, aimez vos femmes, et ne vous aigrissez pas contre elles.
20 Enfants, obéissez en toutes choses à vos parents, car cela est agréable dans le Seigneur.
21 Pères, n'irritez pas vos enfants, de peur qu'ils ne se découragent.
22  Serviteurs, obéissez en toutes choses à vos maîtres selon la chair, non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais avec simplicité de coeur, dans la crainte du Seigneur.   

1Timothée 2
11 Que la femme écoute l'instruction en silence, avec une entière soumission.
12 Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme; mais elle doit demeurer dans le silence.   
 sans vous laisser troubler par aucune crainte.

Tite 2
3 Dis que les femmes âgées doivent aussi avoir l'extérieur qui convient à la sainteté, n'être ni médisantes, ni adonnées au vin; qu'elles doivent donner de bonnes instructions,
4 dans le but d'apprendre aux jeunes femmes à aimer leurs maris et leurs enfants,
5 à être retenues, chastes, occupées aux soins domestiques, bonnes, soumises à leurs maris, afin que la parole de Dieu ne soit pas blasphémée.

1 Pierre 3
1 Femmes, soyez de même soumises à vos maris, afin que, si quelques–uns n'obéissent point à la parole, ils soient gagnés sans parole par la conduite de leurs femmes,
2 en voyant votre manière de vivre chaste et réservée.
3 Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d'or, ou les habits qu'on revêt,
4 mais la parure intérieure et cachée dans le coeur, la pureté incorruptible d'un esprit doux et paisible, qui est d'un grand prix devant Dieu.
5 Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu, soumises à leurs maris,
6 comme Sara, qui obéissait à Abraham et l'appelait son seigneur. C'est d'elle que vous êtes devenues les filles, en faisant ce qui est bien,


Dominer sa femme, maîtriser sa femme, gouverner sa femme, avoir sa femme sous sa puissance, être le chef de sa femme, avoir sa femme soumise, ne pas se faire prendre l'autorité par sa femme, être le seigneur de sa femme, avoir sa femme qui nous craint, tout ceci nous fait penser à l'autorité qu'à un père sur son fils, ou un maitre sur son esclave.

Paul compare l'autorité du père sur ses enfants et du maître sur son esclave comme celle du mari sur sa femme :

Colossiens 3
18 Femmes, soyez soumises à vos maris, comme il convient dans le Seigneur.
19 Maris, aimez vos femmes, et ne vous aigrissez pas contre elles.
20 Enfants, obéissez en toutes choses à vos parents, car cela est agréable dans le Seigneur.
21 Pères, n'irritez pas vos enfants, de peur qu'ils ne se découragent.
22  Serviteurs, obéissez en toutes choses à vos maîtres selon la chair, non pas seulement sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais avec simplicité de coeur, dans la crainte du Seigneur.
23 Tout ce que vous faites, faites–le de bon coeur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes,
24 sachant que vous recevrez du Seigneur l'héritage pour récompense. Servez Christ, le Seigneur.
25 Car celui qui agit injustement recevra selon son injustice, et il n'y a point d'acception de personnes.
Colossiens 4
Maîtres, accordez à vos serviteurs ce qui est juste et équitable, sachant que vous aussi vous avez un maître dans le ciel.


On voit bien que Paul compare l'autorité du mari sur la femme, comme celle du père sur son fils et celle du maitre sur son serviteur.

De plus, Paul enjoint à ceux qui ont l'autorité de ne pas profiter de leur situation pour faire du tort à ceux qui leur sont assujettis (ne vous aigrissez pas contre elles, n'irritez pas vos enfants, accordez à vos serviteurs ce qui est juste et équitable). Et comme il n'existe pas de versets affirmant le contraire (i.e. que la femme n'irrite pas son mari), on en déduit qu'elle ne peut pas le faire, mais que l'homme le peut, qu'il a un pouvoir similaire à celui d'un père sur son fils et d'un maitre sur son serviteur, mais qu'il ne doit pas en abuser.

Or nous savons qu'il est permis au père de frapper son fils :

Proverbes 13:24 
Celui qui ménage sa verge hait son fils, Mais celui qui l'aime cherche à le corriger.

Proverbes 19:18 
Châtie ton fils, car il y a encore de l'espérance; Mais ne désire point le faire mourir.

Proverbes 22:15
La folie est attachée au coeur de l'enfant; La verge de la correction l'éloignera de lui.


Et au maitre de frapper son esclave :

Proverbes 29:19 
Ce n'est pas par des paroles qu'on châtie un esclave; Même s'il comprend, il n'obéit pas.


On en déduit que l'homme à le droit de battre sa femme, car celle est sous son autorité.


Maintenant regardons ce que dit Thomas d'Aquin :

Article 3 – La servitude peut-elle survenir après le mariage ?

1. Il semble que la servitude ne puisse survenir après le mariage, de sorte que le mari se vende à un autre comme serf, car ce qui a été fait en fraude et au préjudice d'un autre, ne doit pas être accepté. Or, celui qui se vend comme serf fait parfois cela en fraudant son mariage et au détriment de son épouse. Une telle vente ne doit donc pas compter pour amener la servitude.

2. Deux choses favorables l'emportent sur une seule qui est défavorable. Or, le mariage et la liberté sont favorables et s'opposent à la servitude, qui n'est pas favorable en droit. Une telle servitude doit donc être complètement annulée.

3. Dans le mariage, le mari et l'épouse sont estimés égaux, comme on l'a dit plus haut, d. 31. Or, l'épouse ne peut se donner comme serve sans que son mari ne le veuille. Donc, le mari non plus, sans que son épouse ne le veuille.

4. Ce qui empêche la génération d'une chose dans les réalités naturelles détruit aussi la chose engendrée. Or, la servitude, ignorée de l'épouse du mari, empêche le contrat de mariage avant qu'il ne se réalise. Si [la servitude] pouvait survenir après le mariage, elle détruirait donc le mariage, ce qui est inapproprié.

[Réponse de Thomas d'Aquin]

Cependant, [1] chacun peut donner à un autre ce qui lui appartient. Or, un homme s'appartient, puisqu'il est libre. Il peut donc donner ce qui lui appartient à un autre.

[2] Un serf peut se marier sans que son seigneur ne le veuille, comme on l'a dit. Pour la même raison, un mari peut donc se soumettre à un seigneur sans que son épouse ne le veuille.

Réponse

Le mari est soumis à son épouse seulement pour ce qui se rapporte à l'acte de la nature, pour ce en quoi ils sont égaux et à quoi la soumission de la servitude ne s'étend pas. Le mari, sans que son épouse le veuille, peut donc se donner comme serf à un autre. Cependant, le mariage ne sera pas dissous par cela, car aucun empêchement qui survient après le mariage ne peut dissoudre celui-ci, comme on l'a dit plus haut, d. 34, q. 1, a. 1, ad 6.

1. Une fraude peut fort bien nuire à celui qui commet la fraude, mais elle ne peut engendrer de préjudice pour un autre. Si donc un mari se donne comme serf en fraudant son épouse, il supporte lui-même le tort, en perdant l'inestimable bien de la liberté ; mais aucun tort pour son épouse ne peut être engendré, au point où il ne soit pas tenu de s'acquitter de sa dette, si elle le demande, ni à tout ce que le mariage exige. En effet, il ne peut se soustraire à cela par un ordre de son seigneur.

2. Dans la mesure où la servitude s'oppose au mariage, le mariage porte préjudice à la servitude, car alors le serviteur est tenu d'acquitter sa dette envers son épouse, même si le seigneur ne le veut pas.

3. Bien que, pour l'acte conjugal et pour ce qui se rapporte à la nature, le mari et l'épouse soient estimés égaux, à quoi la condition de la servitude ne s'étend pas, cependant, pour ce qui est de l'administration du ménage et des autres choses de ce genre qui s'ajoutent, le mari est la tête de la femme ET IL DOIT LA CORRIGER, mais non pas l'inverse. C'est pourquoi l'épouse ne peut se donner comme serve sans que son mari ne le veuille.

4. Cet argument s'appuie sur les réalités corruptibles, chez lesquelles aussi plusieurs choses empêchent la génération, sans qu'elles suffisent à détruire la chose engendrée. Mais pour les réalités perpétuelles, un empêchement peut survenir, de sorte qu'une telle chose ne puisse commencer à exister, mais non qu'elle cesse d'exister, comme cela ressort pour l'âme raisonnable. De même en est-il du mariage, qui est un lien perpétuel aussi longtemps que dure la vie présente.

SAINT THOMAS D'AQUIN, COMMENTAIRE DU LIVRE DES SENTENCES DE PIERRE LOMBARD, LIVRE IV – LES SACREMENTS ET LES FINS DERNIERES,
MARIAGE. Distinction 36 – [L'empêchement de la condition servile], Prologue



Article 1 – Est-il permis à un mari de tuer son épouse prise en flagrant délit d'adultère ?

(Objections)

1. Il semble qu'il soit permis à un mari de tuer son épouse prise en flagrant délit d'adultère. En effet, la loi divine ordonne de lapider les adultères. Or, celui qui accomplit la loi divine ne pèche pas. Donc, non plus celui qui tue sa propre épouse, si elle est adultère.

2. Ce qui est permis par la loi est permis à celui à qui la loi a été confiée. Or, il est permis par la loi de tuer l'adultère ou toute personne coupable de mort. Puisque la loi a confié au mari de tuer son épouse prise en flagrant délit d'adultère, il semble donc que cela lui soit permis.

3. Le mari a un plus grand pouvoir sur son épouse adultère que sur celui qui a commis l'adultère avec elle. Or, si un homme frappe un clerc qu'il a trouvé avec sa propre épouse, il n'est pas excommunié. Il semble donc qu'il soit permis de tuer sa propre époouse prise en flagrant délit d'adultère.   

4. Il appartient au mari de corriger son épouse. Or, la correction est réalisée par l'infliction d'une juste peine. Puisque la juste peine pour un adultère est la mort, car elle est un crime capital, il semble donc qu'il soit permis au mari de tuer son épouse adultère.

[Réponse de Thomas d'Aquin]

Cependant, [1] il est dit dans le texte que l'Eglise, qui n'est jamais liée par les lois du monde, ne possède qu'un glaive spirituel. Il semble donc qu'il ne soit pas permis à celui qui veut faire partie de l'Eglise de faire usage de la loi qui permet le meurtre de son épouse.

[2] Le mari et l'épouse sont jugés à égalité. Or, il n'est pas permis à l'épouse de tuer son mari pris en flagrant délit d'adultère. Il n'est donc permis au mari de le faire.


Réponse

Il arrive qu'un homme tue son épouse de deux manières. D'une manière, par un jugement civil. De cette manière, il n'y a pas de doute qu'un mari, mû par le souci de la justice, et non par un souci de vengeance ou de haine, peut accuser de crime son épouse adultère dans un jugement séculier et demander la peine de mort établie par la loi, de même qu'il est permis d'accuser quelqu'un d'homicide ou d'un autre crime. Cependant, une telle accusation ne peut être portée dans un jugement ecclésiastique, car l'Eglise n'a pas de glaive matériel, comme il est dit dans le texte. D'une autre manière, il peut la tuer lui-même, alors qu'elle n'est pas convaincue en jugement. Il n'est pas permis, ni selon les lois civiles, ni selon la loi de la conscience, de la tuer ainsi en dehors de l'acte d'adultère, autant qu'il la sache adultère. Mais la loi civile considère comme permis qu'il la tue dans l'acte même d'adultère, non pas comme si elle l'ordonnait, mais comme si elle châtiait pour homicide, en raison de la très grande incitation qu'un mari a dans un tel cas à tuer son épouse. Mais l'Eglise n'est pas liée en cette matière par les lois humaines, de sorte qu'elle juge qu'il est non coupable d'une peine éternelle ou d'une peine ecclésiastique qui doive lui être infligée dans un jugement, du fait qu'il n'est pas coupable d'une peine qui doit être infligée par un jugement séculier. C'est pourquoi il n'est permis dans aucun cas à un mari de tuer son épouse de sa propre autorité.

1. La loi n'a pas confié l'infliction de cette peine à des personnes privées, mais à des personnes publiques qui exercent une fonction destinée à cela. Or, le mari n'est pas le juge de son épouse. Il ne peut donc pas la tuer, mais l'accuser devant un juge.

2. La loi civile n'a pas confié au mari le meurtre de son épouse comme si elle le lui ordonnait (car ainsi il ne pécherait pas, comme le ministre du juge ne pèche pas en tuant un voleur condamné à mort), mais elle le lui permet en ne lui donnant pas de peine. Aussi a-t-elle mis certaines obstacles par lesquels les maris sont retenus de tuer leurs épouses.

3. Il n'est pas ainsi prouvé que cela est permis tout simplement, mais pour ce qui est de l'immunité d'une peine, car l'excommunication aussi est une peine.

4. Il existe un double société : l'une est économique, comme la famille ; l'autre est politique, comme la cité ou le royaume. Or, celui qui est à la tête de la seconde société, comme le roi ou le juge, peut infliger une peine qui corrige une personne et l'extermine afin de purifier la communauté dont il a la charge. Mais celui qui est à la tête de la première société, comme le père de famille, ne peut infliger qu'UNE PEINE QUI CORRIGE, qui ne va pas au-delà du châtiment que la peine de mort dépasse. Le mari qui est à la tête de son épouse ne peut donc pas la tuer, MAIS PLUTÔT LA CHÂTIER.

SAINT THOMAS D'AQUIN, COMMENTAIRE DU LIVRE DES SENTENCES DE PIERRE LOMBARD, LIVRE IV – LES SACREMENTS ET LES FINS DERNIERES,
MARIAGE. Distinction 37 – [L'empêchement de l'ordre]. Question 2 – [Le meurtre de l'épouse].


Un autre grand savant, mais cette fois ce n'est pas un chrétien, mais un savant juif. 

Jacob ben Isaac Achkenazi dit :

Ici se pose une question : pourquoi une femme peut-elle se marier avec son oncle, alors qu'un homme ne peut pas se marier avec sa tante? L'explication est : l'homme domine la femme; ainsi, quand un homme épouse sa tante ET QU'IL LA BAT, COMME CELA PEUT ARRIVER, cela est considéré comme un péché. Par contre, une femme peut épouser son oncle, CAR S'IL LA BAT DE TEMPS EN TEMPS QUAND ELLE LE MERITE, cela n'est pas considéré comme un péché. Le Commentaire sur la Torah, Tseenah ureenah, Jacob ben Isaac Achkenazi de Janow, Traduction du yidich, introduction et notes par Jean Baumgarten, éditions verdier, page 370.


Le grands savant juif Maïmonide, dans son commentaire de la Torah, recommande de frapper toute femme qui n'exécute pas un travail qui lui est demandé :

A wife who refuses to perform any kind of work that she is obligated to do, may be compelled to perform it, EVEN BY SCOURGING HER WITH A ROD. Ishut 21:10.


On rapporte de Martin Luther :

Le docteur Luther assista à la noce de la fille de Jean Lufft. Quand le souper fut achevé, il mena la mariée au lit, et il dit à l'époux : "Tu te conformeras à l'usage ordinaire en étant le maitre au logis, lorsque ta femme n'y sera pas." Il ôta ensuite un des souliers du marié, et il le jeta sur le ciel du lit en disant : "Voila le signe de la prise de ta domination." Les propos de tables de Martin Luther, Luther dans son ménage, page 201.








- Aimer sa femme comme sa chair

Selon Paul, l'homme doit traiter sa femme comme sa propre chair :

Ephésiens 5
22 Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur;
23 car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le chef de l'Eglise, qui est son corps, et dont il est le Sauveur.
24 Or, de même que l'Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l'être à leurs maris en toutes choses.
25 Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l'Eglise, et s'est livré lui–même pour elle,
26 afin de la sanctifier par la parole, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau,
27 afin de faire paraître devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible.
28 C'est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s'aime lui–même.
29 Car jamais personne n'a haï sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait pour l'Eglise,


Or, il arrive parfois que l'homme doit agir avec sévérité envers son corps, non pas parce qu'il ne l'aime pas, mais pour son bien. Paul dit ailleurs :

1 Corinthiens 9
26  Moi donc, je cours, non pas comme à l'aventure; je frappe, non pas comme battant l'air.
27  Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d'être moi–même rejeté, après avoir prêché aux autres.


Ce passage est une autre preuve évidente que l'homme à le droit de châtier sa femme lorsqu'elle le mérite.



Saint Augustin, la personne la plus influente du christianisme après Paul, confirme que l'homme peut corriger sa femme :

16. « Je ne combats pas », dit saint Paul, « comme si je frappais en l'air; mais je châtie  mon corps, et je le réduis en servitude, de peur qu'après avoir prêché aux autres je ne sois réprouvé moi-même ». Châtier son corps, est-ce le haïr ? Châtier un serviteur, est-ce haïr ce serviteur? Donner la discipline à un fils, est-ce le haie? Et, pour aller plus loin encore : ta chair est pour toi comme une épouse. Saint Paul dit en effet: « Nul n'a jamais haï sa propre chair ; il la nourrit au contraire, et en prend soin, comme le Christ a soin de son Eglise ». La chair est donc pour nous comme une épouse, et nul n'a de haine contre sa propre chair. Toutefois, qu'est-il dit ailleurs? « La chair à des convoitises contraires à l'esprit, et l'esprit des convoitises contraires à la chair ». Ta chair s'élève donc contre toi, COMME FERAIT UNE EPOUSE; AIME-LA ET CORRIGE-LA, jusqu'à ce que la paix se rétablisse entre l'âme et le corps également réformés. Quand ce bonheur arrivera-t-il? Pourquoi t'écrier maintenant : « Malheureux  homme que je suis, qui me délivrera du  corps de cette mort ? » Ton corps sera-t-il donc séparé de toi, afin que tu sois en sécurité?

Et que signifie : « Nous gémissons en nous-mêmes, attendant l'adoption, qui sera la rédemption de notre corps ?» Il passera donc de la mortalité à l'immortalité, et alors il n'y aura plus de coin bat, la mortalité n'opposant plus de résistance. Dès lors châtie ton corps, réduis en servitude cette chair que ta recevras ensuite; qu'elle soit maintenant en défaillance, afin de subsister alors. Elle ne peut être complètement réparée ici-bas, tant que nous portons un corps mortel. Que son poids ne te courbe point, ne te brise point: porte-la, châtie-la, corrige-la: elle sera rétablie au dernier jour. « Et parce que nul n'a jamais haï sa chair, ta chair ressuscitera. Mais comment? Sera-ce pour lutter encore ? « Il faut » , dit l'Apôtre, « que ce corps corruptible soit revêtu de l'incorruption, et que ce corps mortel soit revêtu d'immortalité ».

DISCOURS SUR LES PSAUMES. DISCOURS SUR LE PSAUME CXL. SERMON AU PEUPLE. LA CHARITE.

http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/augustin/psaumes/ps131a140/ps140.htm


Il est donc clair que ce passage permet à l'homme de châtier sa femme comme on le ferait pour notre propre chair.








- Aimer sa femme comme Dieu aime les enfants d'Israël (*)


Dieu demande à Osée d'aimer sa femme comme il aime les enfants d'Israël :

Osée 3.1
L'Eternel me dit: Va encore, et aime une femme aimée d'un amant, et adultère; aime–la comme l'Eternel aime les enfants d'Israël, qui se tournent vers d'autres dieux et qui aiment les gâteaux de raisins.


Or, Dieu frappe ceux qu'il aime :

Proverbes 3:12 
Car l'Eternel châtie celui qu'il aime, Comme un père l'enfant qu'il chérit.

Hébreux 12:6 
Car le Seigneur châtie celui qu'il aime, Et il frappe de la verge tous ceux qu'il reconnaît pour ses fils.


C'est encore une preuve que selon la Bible peut frapper sa femme si ceci est nécessaire.











Pour terminer, voici un passage explicite de la Bible Catholique affirme que la femme se fait frapper par son père et son mari :

Sirach 22 (Bible Crampon) (**)
3 Un fils mal élevé est la honte du père qui lui a donné le jour; une fille semblable est venue au monde pour son détriment.
4 Une fille prudente trouvera son mari, mais celle dont on a honte fait le chagrin de son père.
5 L'effrontée fait honte à son père et à son mari; tous deux la mépriseront.
6 Telle une musique dans le deuil, tel un sermon à contre–temps; mais le fouet et la correction sont en tout temps de la sagesse.

Sirach 22 (Bible Jérusalem)
3  C'est la honte d'un père que d'avoir donné le jour à un fils mal élevé, et si c'est une fille, elle cause un dommage.
4  Une fille sensée trouvera un mari, mais la fille indigne est le chagrin de celui qui l'a engendrée.
5  Une fille éhontée déshonore son père et son mari, l'un et l'autre la renient.
6  Remontrances inopportunes: musique en un jour de deuil; coups de fouet et correction, voilà en tout temps la sagesse.


La Bible de Jérusalem dit :

Les scribes sont partisans des châtiments corporels dans l'éducation, Pr 13:24; 19:18; 22:15; 23:13-14; 29:15,17. Ils sont toujours efficaces tandis que les remontrances exigent des circonstances favorables. Notes de la Bible de Jérusalem, notes sur Ecclésiastique 22.6, page 1205.



Remarque : La Bible catholique était considéré comme inspiré par les premiers chrétiens. A titre d'exemple, Origène se base sur le livre Siracide :

3, 2. Au livre, ordinairement classé chez nous parmi les ouvrages de Salomon et appelé Ecclésiastique, mais que les Grecs désignent sous le nom de "Sagesse de Jésus fils de Sirach", il est écrit : 'Toute sagesse vient de Dieu". Ce qui pourrait nous faire croire que vient aussi de Dieu la sagesse de ce monde, qu'il faudra détruire, est-il dit, ainsi que celle des princes de ce monde et toute autre sagesse, s'il en est, par laquelle se recommande la fausse science : cependant, dans la suite du petit livre, il est dit : "La science du mal n'est pas de la sagesse". Ce qui prouve qu'un enseignement mensonger, si rigoureux et si vraisemblable qu'il paraisse, et si difficile à réfuter qu'il soit, - un enseignement de cette sorte ne doit en aucune façon relever du titre de sagesse. Homélies sur les Nombres, tome II, Homélie 18,3, 1-2, page 321.



Conclusion :

La Bible interdit de frapper une certaine catégorie de personnes. La femme frappé par son mari apparait pas parmi ces interdictions.

L'homme a pleinement autorité sur sa femme, de la même manière que le père l'a sur son fils et le maitre sur son esclave. Or cette autorité est maintenue en partie par des coups.

L'homme doit aimer sa femme comme sa propre chair et comme Dieu aime les enfants d'Israël. Or il nous arrive de châtier notre propre chair pour son bien, tout comme il arrive que Dieu châtie les enfants d'Israël.

Plusieurs des plus grands savants du Judaïsme et du Christianisme confirment que l'homme peut/doit frapper sa femme.









(*) : Pris sur http://answering-christianity.com/ac.htm
(**) : Pris sur Karim








22/02/2011
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