La femme peut-elle diriger l'homme selon la Bible?
Dans cet article, nous allons nous intéresser à ce qu'enseigne la Bible à propos des femmes qui dominent ou enseignent les hommes. Est-ce qu'une femme peut prendre l'autorité sur l'homme? Peut-il être le chef de l'homme? Peut-elle lui donner des ordres? Regardons ce que dit la Bible :
Paul nous dit que l'homme est le chef de la femme :
1Corinthiens 11:3
Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le chef de tout homme, que l'homme est le chef de la femme, et que Dieu est le chef de Christ.
Paul interdit à la femme de parler dans l'Église tout comme il lui interdit d'enseigner à l'homme :
1Thimothée 2
11 Que la femme écoute l'instruction en silence, avec une entière soumission.
12 Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme; mais elle doit demeurer dans le silence.
13 Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite;
14 et ce n'est pas Adam qui a été séduit, c'est la femme qui, séduite, s'est rendue coupable de transgression.
15 Elle sera néanmoins sauvée en devenant mère, si elle persévère avec modestie dans la foi, dans la charité, et dans la sainteté.
Ainsi, la femme ne peut pas prendre la parole en présence des hommes, car elles sont plus ignorantes que les hommes, et moins sage qu'eux. Lisez l'article suivant qui prouve que la femme est moins intelligente que l'homme :
Le manque de sagesse et de raison de la femme selon la Bible
Regardons maintenant ce que disent les grands savants Chrétiens sur la domination de la femme sur l'homme et si cela est juste :
Jean Calvin dit qu'il serait malhonnête à la femme de dominer l'homme :
Si la femme est sujete, elle ne peut donc avoir autorité publique de prêcher ou enseigner. Et à la vérité, entre toutes les nations et peuples, où honnêteté naturelle a eu lieu, les femmes ont été exclues de tout temps de toute administration publique : et le sens commun même nous enseigne que c'est une chose vicieuse et déshonnête que les femmes dominent. Jean CALVIN, Commentaires sur le Nouveau Testament. TOME 3 : Sur les Epitres de S. Paul aux Romains, Corinthiens, Galatiens et Ephésiens. Commentaire sur 1Corinthiens 14.33. Edition française imprimée à Genève par Conrad Badius en 1561. Pages 480.
Calvin ajoute que la femme est né pour être soumise et obéir, et que si la femme gouvernerait, ce serait alors une chose monstrueuse :
Il ajoute ce qui dépend de l'office d'enseigner : c'est que les femmes n'entreprennent autorité sur les hommes. Car c'est la raison pourquoi il leur est défendu d'enseigner : à savoir pour ce que leur condition ne le leur permet pas. Car elles sont sujettes : et enseigner, est une chose qui emporte puissance ou degré supérieur. Toutefois il pourrait sembler que cette raison n'est pas assez ferme : veu que les Prophètes mêmes et les Docteurs sont sujets aux Rois, Princes et autres Magistrats. Je répond, qu'il n'y a nul inconvénient de dire que quelqu'un préside, et que quant et quant il obéisse et soit sujet, selon divers regards. Mais cela n'a point de lieu en la femme, qui est naturellement (c'est-à-dire par la Loi ordinaire de Dieu) née pour être sujette et obéir. Car tous les gens sages ont toujours rejeté le gouvernement des femmes comme chose monstrueuse. Par quoi ce serait, par manière de dire, mêler le ciel avec la terre, si les femmes usurpent le droit d'enseigner. Il commande donc qu'elles demeurent en silence: c'est-à-dire, qu'elles se contiennent dedans leurs limites, et la condition de leur sexe. Jean Calvin, Commentaires sur le Nouveau Testament. TOME 4. Commentaire sur 1Timothée 2.11-12. Edition française imprimée à Genève par Conrad Badius en 1561, Pages 209-210
Frédéric Godet nous informe que la femme ne peut même pas poser une question dans l'assemblée, car la femme est inférieur à l'homme :
Enfin un point spécial: la question du parler des femmes. Sauf le cas exceptionnel prévu 11.5 et sous réserve de la condition indiquée dans ce passage, interdiction complète aux femmes de parler dans les assemblées, fût-ce même simplement dans le but d'interroger. Il y aurait là une infraction à l'état de subordination que leur impose la loi. Frédéric Godet, Introduction au Nouveau testament, Première épître aux Corinthiens, 3.Contenu de l'épître, Neuvième sujet: L'usage des dons spirituels (ch. 12 à 14), C.Ch.14. L'application des principes posés, 2)14.26-40. Règles pratiques pour l'usage de ces dons dans le culte
Tertullien nous déclare que les femmes qui enseignent et baptisent sont celles des hérétiques :
§5 Et comme les femmes de ces hérétiques sont donc dissolues ! Elles sont assez prétentieuses pour enseigner, pour discuter, pour faire des exorcismes, pour entreprendre des soins – il peut même arriver qu'elles baptisent.
Tertullien. La Prescription contre les hérétiques, chap. 41
Saint Ambroise dit que la femme ne peut parler que dans la maison :
3. On ne permet pas à la femme d'enseigner publiquement dans l'église; mais il lui est permis d'instruire en particulier sous forme d'admonition privée. Voilà pourquoi, dit S. Ambroise: "On envoie la femme à ceux qui sont de la maison", mais on ne la délègue pas pour porter au peuple le témoignage de la résurrection. SOMME THÉOLOGIQUE IIIa Pars. Le Christ, Les sacrements (non fini). Le Christ, les sacrement, jusqu'à la pénitence. QUESTION 55: LA MANIFESTATION DE LA RÉSURRECTION. ARTICLE 1: La résurrection du Christ devait-elle être manifestée à tous? http://catholiquedu.free.fr/somme/5sommetheologiqueIIIapars.htm#_Toc82354579
Nous avons l'exemple d'Anne qui lors de sa prière à Dieu, n'a pas prié à haute voix mais dans son cœur :
1Samuel 1
9 Anne se leva, après que l'on eut mangé et bu à Silo. Le sacrificateur Eli était assis sur un siège, près de l'un des poteaux du temple de l'Eternel.
10 Et, l'amertume dans l'âme, elle pria l'Eternel et versa des pleurs.
11 Elle fit un voeu, en disant: Eternel des armées! si tu daignes regarder l'affliction de ta servante, si tu te souviens de moi et n'oublies point ta servante, et si tu donnes à ta servante un enfant mâle, je le consacrerai à l'Eternel pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne passera point sur sa tête.
12 Comme elle restait longtemps en prière devant l'Eternel, Eli observa sa bouche.
13 Anne parlait dans son coeur, et ne faisait que remuer les lèvres, mais on n'entendait point sa voix. Eli pensa qu'elle était ivre,
Jacob ben Isaac Achkenazi dit qu'écouter la femme est source de perdition :
Avec des tambourins et en choeurs (Ex. 15:20). Myriam prit un tambourin et frappa dessus. toutes les femmes dansaient de joie. Pourquoi Myriam choisit-elle un tambourin plutôt qu'un autre instrument? L'explication est : le son couvrait leurs voix; on sait en effet que les femmes ne doivent pas faire entendre leurs voix en présence des hommes. C'est un grave péché lorsqu'un homme entend chanter une femme inconnue, aussi grave que s'il couchait avec elle et se livrait à la débauche (Berakhot 24b). Myriam entendant les femmes chanter avec elle, se dit que les hommes ne manqueraient pas de les entendre; elle prit donc un tambourin et frappa dessus, afin que les hommes ne perçoivent pas leur louange. Encore de nos jours, l'usage veut qu'à un mariage, quand les femmes chantent, elles frappent dans leurs mains afin de couvrir le son de leurs voix. Lorsqu'elles prient et que les hommes écoutent, cela constitue également un péché. Des pensées impures naissent chez l'homme dont la prière est troublée. Les femmes doivent s'inspirer de Hanna qui priait très lentement; seules ses lèvres murmuraient, mais on n'entendait pas le son de sa voix. Dieu exauçait aussitôt ses prières. Nos sages nous enseignent qu'il faut prier lentement et sans élever la voix. Le Commentaire sur la Torah, Tseenah ureenah, Jacob ben Isaac Achkenazi de Janow, Traduction du yidich, introduction et notes par Jean Baumgarten, éditions verdier, page 408.
Il existait deux riches, l'un Juif : Coré, et l'autre païen : Haman; tous les deux coururent à leur perte, aussi bien sur terre que dans le monde future. Cela arriva parce qu'ils suivirent les conseils de leurs femmes : l'une voulait que l'on dresse une potence pour Mardochée; Haman l'écouta mais, en fin de compte, ce fut lui que l'on pendit. Même chose en ce qui concerne Coré qui cédait aux caprices de sa femme; il précipira ainsi sa chute. Le Commentaire sur la Torah, Tseenah ureenah, Jacob ben Isaac Achkenazi de Janow, Traduction du yidich, introduction et notes par Jean Baumgarten, éditions verdier, page 726.
Le dictionnaire de Bost nous indique qu'il est absurde pour la femme d'être la reine de la société :
L’histoire de la chute et de la peine prononcée contre la femme est trop connue pour qu’il y ait lieu à la répéter, on peut se borner à quelques observations. La femme fut créée pour l’homme, mais tirée de l’homme; ce double fait établit de la manière la plus claire les rapports qui doivent exister entre eux, rapports que les peuples non éclairés de la lumière d’en haut ont vainement cherché à déterminer, les uns ayant fait de la femme la reine de la société, les autres l’ayant ravalée au niveau de la brute. Dictionnaire de la Bible de Jean Augustin Bost, définition de "Eve".
Luther affirme que la femme incite l'homme à l'erreur :
Le docteur Luther disait un jour à sa femme : "Tu me persuades tout ce que tu veux; tu as ici toute la souveraineté. Je t'accorde le droit de commander pour ce qui regarde le ménage, me réservant mes droits. La domination des femmes n'a jamais rien produit de bon. Dieu créa Adam maitre de toutes les créatures pour qu'il pût dominer sur tout ce qui respire. Mais Eve gâta tout en lui persuadant de se mettre au dessus de la volonté de Dieu; vous autres femmes, vous êtes en faute, car, par vos ruses et vos artifices, vous induisez les hommes en erreur, ce que j'éprouve aussi pour mon compte." Il exhorta ensuite sa femme à lire avec attention l'Ecriture sainte, le psautier surtout, et à écouter la parole de Dieu. Elle répondit qu'elle croirait avoir assez lu et entendu, si elle pouvait régler sa vie d'après ce qui avait frappé ses yeux et ses oreilles. Le docteur Luther soupira et il dit : "Ah! c'est ainsi que commence le dégoût et le mépris de la parole de Dieu, lorsque nous nous croyons capables d'avoir accompli beaucoup de choses; il nous faudrait ressentir une faim continuelle de cette parole divine; si l'on néglige l'Ecriture sainte, c'est l'indice des plus grands malheurs." Les propos de tables de Martin Luther, Luther dans son ménage, page 212.
Thomas d'Aquin dit que la parole de la femme est un feu, que c'est une honte pour elle de parler :
1° Il leur prescrit donc d'abord le silence, en disant (verset 11) : "Que la femme, quand on l'instruit, se tienne en silence, etc." ; (Jacques III, 2) : "Si quelqu'un ne fait pas de fautes en parlant, c'est un homme parfait…" ; (1 Co XIV, 34) : "Que les femmes se taisent dans les églises, parce qu'il ne leur est pas permis d'y parler, etc." C'est que la parole de la femme est un feu qui embrase (Ecclésiastique, IX, 11) : "La conversation de la femme brûle comme le feu." Saint Thomas d'Aquin, Commentaire 1Thimothé 2.11.
2° En voici la raison : c'est que la conduite contraire est non seulement indécente, mais honteuse ; car la modestie est surtout recommandée aux femmes ; (Ecclésiastique XXVI, 19) : "[La femme sainte et pleine de pudeur est] une grâce qui passe toute grâce, etc." Si donc la femme interrogeait, si elle discutait en public, ce serait une preuve d'immodestie et une honte pour elle ; de là vient que, dans le droit, il est interdit aux femmes de remplir l'office d'avocat. Commentaire de Thomas d'Aquin sur 1Corinthiens 14.34-40.
John Wesley dit que prendre l'autorité sur l'homme, signifie que la femme enseigne en public, ce qui signifie que les femmes n'ont pas le droit de parler en public :
To usurp authority over the man - By public teaching. John Wesley's Explanatory notes, 1Timothée 2.12.
Le commentaire de Jamieson, Fausset and Brown indique que la femme est dépendante de l'homme, c'est pourquoi elle ne doit pas parler en public :
(1Ti_2:11, 1Ti_2:12). For women to speak in public would be an act of independence, as if they were not subject to their husbands (compare 1Co_11:3; Eph_5:22; Tit_2:5; 1Pe_3:1). Jamieson, Fausset and Brown Commentary, 1Corinthiens 14.34.
Adam Clarke dit que la femme n'a pas le droit d'interrompre l'orateur pour lui poser une question, mais que ceci est permis à l'homme :
It was lawful for men in public assemblies to ask questions, or even interrupt the speaker when there was any matter in his speech which they did not understand; but this liberty was not granted to women. See the note on 1Co_14:34, 1Co_14:35 (note). Adam Clarke's Commentary on the Bible, 1Timothée 2.12
Albert Barnes dit que les femmes ne doivent pas parler pour ne pas causer du désordre :
And if they will learn anything - If anything has been spoken which they do not understand; or if on any particular subject they desire more full information, let them inquire of their husbands in their own dwelling. They may there converse freely; and their inquiries will not be attended with the irregularity and disorder which would occur should they interrupt the order and solemnity of public worship. Albert barnes' Notes on the Bible, 1Corinthiens 14.35.
Saint Basile de césarée dit qu'un mari qui écoute les caprices de sa femme est voué à la perte :
Un mari esclave de tous les caprices de sa femme, pourra-t-il avoir soin de son salut ? Comme les ondes, pendant la tempête, engloutissent aisément des vaisseaux mal radoubés : ainsi les inclinations vicieuses des femmes viennent aisément à bout d'entraîner les âmes folles de leurs maris. Saint Basile de césarée, HOMÉLIES ET DISCOURS CHOISIS DE S. BASILE-LE-GRAND. HOMÉLIE CONTRE LES RICHES http://www.abbaye-saint-benoit.ch/saints/basile/homelies/014.htm
Augustin Calmet nous dit dans son dictionnaire que le vin et les femmes font apostatier les hommes :
Et quand il est dit (Eccli 19:2) que le vin et les femmes font apostasier même les sages, cela veut dire que ces deux choses sont les deux écueils les plus dangereux de l'homme, et ceux qui engagent le plus dans le crime et le déréglement. Dictionnaire de la Bible-Dom Augustin Calmet (Rev.3), définition de "apostat".
Saint Thomas D'Aquin nous indique que la femme ne peut baptiser seulement en cas de nécessite, s'il n'y a pas d'hommes. Sinon, elle commettrait un péché :
Une femme peut-elle baptiser?
Objections:
1. On lit dans un concile de Carthage: "Que la femme, si docte et sainte soit-elle, n'ait pas l'audace d'enseigner les hommes dans l'assemblée chrétienne, ou de baptiser." Or en aucun cas il n'est permis à une femme d'enseigner publiquement, selon S. Paul (1 Co 14, 35) " Il est inconvenant pour une femme de prendre la parole dans l'assemblée." Il semble donc qu'en aucune façon il n'est permis à une femme de baptiser.
2. Baptiser est la fonction d'un supérieur: c'est pourquoi il faut demander le baptême aux prêtres qui ont charge d'âmes. Mais cette supériorité n'appartient pas à la femme, selon S. Paul (1 Tm 2, 12): "je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre autorité sur l'homme, mais qu'elle lui soit soumise." Donc une femme ne peut baptiser.
3. Dans la régénération spirituelle l'eau semble remplacer le sein maternel, comme dit S. Augustin à propos du texte de S. Jean (3, 4): "Est-ce que l'homme peut entrer à nouveau dans le sein de sa mère et renaître? " Et celui qui baptise tient plutôt le rôle du père. Mais ce rôle ne convient pas à la femme. Donc la femme ne peut baptiser.
(Réponse de Thomas d'Aquin)
Cependant: le pape Urbain II enseigne: "A la question que m'a posée Votre Dilection, voici ma réponse: Il y a baptême quand en cas de nécessité, une femme a baptisé un enfant au nom de la Trinité."
Conclusion:
C'est le Christ qui baptise à titre de cause principale, selon ce mot de S. Jean (1, 33): "Celui sur qui tu verras l'Esprit descendre et se reposer, c'est lui qui baptise." Or l'épître aux Colossiens (3, 11) dit que " dans le Christ il n'y a ni homme ni femme". Donc, de même qu'un laïc de sexe masculin peut baptiser, comme ministre du Christ, une femme peut le faire aussi.
Cependant, comme " le chef de la femme c'est l'homme, et le chef de l'homme c'est le Christ " (1 Co 11, 3), une femme ne doit pas baptiser si un homme est là, pas plus qu'un laïc ne peut baptiser en présence d'un clerc, ni un clerc en présence d'un prêtre. Mais celui-ci peut baptiser en présence de l'évêque, car le baptême appartient à l'office du prêtre.
Solutions:
1. La femme ne peut pas enseigner en public; elle peut cependant en privé donner quelque instruction ou quelque conseil. De même il ne lui est pas permis de donner le baptême public et solennel, mais elle peut baptiser en cas de nécessité.
2. Lorsque le baptême est célébré solennellement et selon toutes les règles, il doit être conféré par un prêtre qui a charge d'âmes, ou par son délégué. Mais cela n'est pas requis en cas de nécessité, et alors une femme peut baptiser.
3. Dans la génération charnelle, l'homme et la femme agissent selon la vertu propre de leur sexe; la femme ne peut donc être principe actif de la génération, mais seulement principe passif Mais dans la génération spirituelle, ni l'un ni l'autre n'agit selon sa vertu propre, ils ne sont que les instruments de la vertu du Christ. Ainsi l'homme et la femme peuvent également baptiser en cas de nécessité.
Si cependant une femme baptise en dehors du cas de nécessité, il ne faudrait pas rebaptiser, comme on l'a dit au sujet du laïc. Elle pécherait cependant, ainsi que ceux qui coopéreraient à ce baptême, soit en recevant d'elle le baptême, soit en lui présentant quelqu'un à baptiser.
SOMME THÉOLOGIQUE IIIa Pars. Le Christ, Les sacrements (non fini). Le Christ, les sacrement, jusqu'à la pénitence. QUESTION 67: LES MINISTRES DU BAPTÊME. ARTICLE 4: Une femme peut-elle baptiser?
http://catholiquedu.free.fr/somme/5sommetheologiqueIIIapars.htm#_Toc82354670
D'autres disent que la femme ne peut pas baptiser, même en cas de nécessité, et que si elle le fait, elle peut être excommunier, comme nous le rapporte Jean Calvin :
Qu'ainsi soit, Jésus-Christ n'a point commandé aux femmes ni à personnes privées de baptiser : mais a commis cette charge à ceux qu'il avait ordonné Apotres. Et quand il a commandé à ses disciples de faire en célébrant la Cène, ce qu'il avait fait, il les a sans doute voulu instruire, qu'à son exemple il y en eut un qui dispensât le Sacrement aux autres. Touchant ce que de long temps, et quasi du commencement de l'Église, cette coutume a été introduite, qu'en l'absence du ministre, un homme particulier peut baptiser un enfant qui fut en danger de mort, cela n'est fondé en nulle raison. Et même les Anciens qui observaient cette coutume, ou la toléraient, n'étaient point certains si c'estait bien fait ou non : car saint Augustin en parle avec doute, et ne peut pas déterminer si cela se fait sans péché. Touchant des femmes, il fut résolu de son temps au Concile de Cartilage, qu'elles n'eussent a baptiser sur peine d'excommunication. Ils allèguent, que si un enfant décédait sans Baptême, il serait privé de la grâce de régénération. Je reponds que c'est folie. Dieu prononce qu'il adopte nos enfants, et les retient pour siens devant qu'ils soient nais, en nous disant qu'il sera le Dieu de notre semence après nous. C'est en cette parole que leur salut consiste et est compris : et ce serait faire trop grande injure à Dieu, de nier que sa promesse ne suffise à mettre en effet ce qu'elle contient. Peu de gens se sont avisez combien cette sentence mal entendue et mal exposée estait pernicieuse : à savoir que le Baptême est requis à salut de nécessité. Et voilà pourquoi ils la laissent couler trop facilement. Car si ceste opinion a lieu que tous ceux qui n'auront peu être plongez en l'eau sont damnez, notre condition sera pire que celle du peuple ancien : d'autant que la grâce de Dieu sera plus restreinte qu'elle n'était sous la Loi. Et par ainsi on estimera que Jésus-Christ est venu, non pas pour accomplir les promesses, mais pour les anéantir. Veu que la promesse de salut avait assez de vertu devant le huitième jour, encore que la Circoncision ne fut point reçu : maintenant elle n'aurait nulle fermeté sans être aidée du signe. Or il appert par les plus anciens Docteurs quelle a été la coutume de l'Église devant que saint Augustin fut né. En premier lieu de Tertullien quand il dit qu'il n'est point permis à une femme de parler, ne d'enseigner, ne baptiser, ni offrir : afin qu'elle n'usurpe nul état propre à l'homme, et tant moins au Prêtre. Nous avons aussi un bon témoin et authentique en Epiphane, quand il reproche à Marcion comme une lourde faute, qu'il donnoit licence aux femmes de baptiser. Je sais bien ce qu'on allègue au contraire, que l'usage est différent de ce qui se fait par nécessité urgente. Mais puis qu'Epiphane prononçant que c'est une moquerie de donner congé aux femmes de baptiser, n'ajoute nulle exception, il appert que c'est abus est tellement condamné de lui, qu'il n'admet nulle excuse au contraire. Pareillement au livre troisième, disant qu'il n'a pas été licite rnême à la vierge Marie de baptiser, il n'est pas question de restreindre aucunement son propos. Jean Calvin, Institution de la religion Chrétienne, tome 2, livre IX, chapitre XV, Du Baptême, pages 486-487.
Jean Calvin conclu en disant que c'est une faute énorme à ce que les femmes puissent baptiser :
Il y a bien donc faute plus lourde et énorme au baptême des femmes, où il est tout évident qu'on viole la règle donnée de Christ, d'autant que nous savons que c'est un sacrilège de distraire les choses que Dieu a conjointes. Jean Calvin, Institution de la religion Chrétienne, tome 2, livre IX, chapitre XV, Du Baptême, pages 488.
Thomas d'Aquin dit que la femme ne peut pas enseigner parce qu'elle doit être soumise, parce qu'elle n'est pas assez sage et parce qu'elle est une grande tentation :
A qui ce charisme convient-il ?
Objections : 1. Il semble que le charisme du discours de sagesse et de science convienne aussi aux femmes. On l'a vu en effet, l'enseignement se rattache à ce charisme. Or enseigner convient aux femmes, car il est dit dans les Proverbes (4, 3-4 Vg) : " Fils unique, j'étais devant ma mère, et elle m'enseignait. "
2. La grâce de la prophétie l'emporte sur la grâce du discours, comme la contemplation de la vérité l'emporte sur son annonce. Or la prophétie est accordée aux femmes ; l'Écriture parle, en effet au livre des Juges (4,4), de Débora ; au livre des Rois (2 R 22, 14), de Holda la prophétesse, femme de Sellum ; et dans les Actes des Apôtres (21, 9) des quatre filles de Philippe. En outre l'Apôtre écrit (1 Co 11, 5) : " Toute femme qui prie ou qui prophétise... "
À plus forte raison, semble-t-il, la grâce du discours convient-elle aux femmes.
3. S. Pierre écrit (1 P 4, 10) : " Que chacun mette au service des autres le don qu'il a reçu. " Or certaines femmes reçoivent le don de sagesse et de science, dont elles ne peuvent faire bénéficier les autres que par la grâce du discours. Celle-ci leur appartient donc aussi.
(Réponse de Thomas d'Aquin)
Cependant, l'Apôtre dit (1 Co 14, 34) " Dans les assemblées, que les femmes se taisent ", et (1 Tm 2, 12) : " je ne permets pas aux femmes d'enseigner. " Or c'est là le but principal de la grâce du discours. Celle-ci ne convient donc pas aux femmes.
Réponse : Le discours peut-être pratiqué de deux façons. 1. En particulier, à l'adresse d'une ou de quelques personnes, dans un entretien familier. Dans ce cas la grâce du discours peut convenir aux femmes.
2. En public, devant toute l'assemblée. Cela est interdit aux femmes : tout d'abord et principalement, parce que la femme doit être soumise à comme, selon la Genèse (3,16). Or enseigner et persuader publiquement dans l'assemblée convient, non aux sujets, mais aux supérieurs. Si pendant des hommes qui sont des inférieurs peuvent accomplir cet office, c'est en vertu d'une d'une commission, et parce que leur sujétion ne leur vient pas, comme aux femmes, de la nature, mais par suite d'une cause accidentelle. - Ensuite, par crainte que le coeur des hommes ne soit séduit par désir, selon l'Ecclésiastique (9, Il Vg) : " Les entretiens des femmes sont comme un feu dévorant. " - Enfin, parce que les femmes, généralement, ne sont pas assez instruites en sagesse pour qu'il soit possible de leur confier sans inconvénient un enseignement public. SOMME THÉOLOGIQUE IIa IIae Pars. LA MORALE PRISE PAR LE PARTICULIER. QUESTION 177 : LE CHARISME DU DISCOURS. ARTICLE 2 : A qui ce charisme convient-il ? http://catholiquedu.free.fr/somme/4sommetheologiqueIIa-IIae.htm#_Toc79332827
De même, W.J.Lowe dit que la femme ne peut pas enseigner parce qu'elle est une grande tentation :
143. Est-il permis à une femme de prendre la parole dans une assemblée chrétienne ? Et quand et pourquoi doit-elle se couvrir ?
La parole de Dieu est catégorique au sujet de toute action d'une femme en public : «Que vos femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis de parler ; mais qu'elles soient soumises, comme le dit aussi la loi. Et si elles veulent apprendre quelque chose, qu'elles interrogent leurs propres maris chez elles, car il est honteux pour une femme de parler dans l'assemblée» (1 Corinthiens 14:34, 35). «Que la femme apprenne dans le silence, en toute soumission ; mais je ne permets pas à la femme d'enseigner ni d'user d'autorité sur l'homme» (1 Timothée 2:11, 12). La raison donnée dans ce second passage est propre à nous faire réfléchir : la femme n'a pas été faite pour occuper la première place ; elle doit par conséquent être l'objet de soins spéciaux qui la mettent à l'abri du danger. Le mari est exhorté à lui porter honneur, demeurant avec elle comme avec un vase plus faible. Si elle sort de sa place, elle s'expose à la tentation de l'Ennemi, comme Ève ; et qui peut en prévoir les résultats désastreux tant pour elle que pour ceux qui sont entraînés dans sa chute ? Elle a, par sa position, une grande part aux souffrances qui sont le lot de l'humanité, mais, à cet égard, elle est l'objet de la miséricorde et des soins de Dieu, Quant à la connaissance, il est bien certain qu'elle n'en manquera pas, pourvu qu'elle garde sa place avec modestie et soumission. Nous en avons constamment les preuves. Réponse à 150 questions touchant divers sujets bibliques ou de la vie chrétienne, posées par les lecteurs du périodique «le Salut de Dieu» entre 1873 et 1917 (par W.J.Lowe puis Élie Périer). http://www.bibliquest.org/Rep_Salut/Rep_Salut-Dieu-Q143.htm
R.K. CAMPBELL répond à ceux qui pensent que Paul ne s'adressait pas à tous les Chrétiens ou que Paul n'interdisait aux femmes que les bavardages, et non pas de prendre la parole. Il nous dit aussi qu'elle doivent prier dans leurs coeurs, qu'elles ne peuvent pas prendre la parole en présence d'hommes, car c'est elle qui doit apprendre, et non l'inverse, et c'est elle qui est l'être inférieur :
3.8.2.2 L'enseignement en public
En relation avec la part prise par la femme dans la chute en Eden, nous avons déjà cité 1 Timothée 2:11-14, en remarquant les limites qui lui sont fixées. Considérons à nouveau ces versets. « Que la femme apprenne dans le silence (*), en toute soumission ; mais je ne permets pas à la femme d'enseigner ni d'user d'autorité sur l'homme ; mais elle doit demeurer dans le silence ; car Adam a été formé le premier, et puis Ève ; et Adam n'a pas été trompé ; mais la femme, ayant été trompée, est tombée dans la transgression ».
(*) En 1 Timothée 2:11, 12, le terme traduit par « silence » signifie aussi : « calme, tranquillité, discrétion ». Il est différent du terme utilisé en 1 Corinthiens 14:34, qui signifie strictement : « se taire » (ou « ne pas parler »). Note du traducteur
Ces versets s'appliquent à une sphère plus étendue que celle des réunions de l'assemblée. Ils parlent de la conduite à avoir lorsque hommes et femmes sont présents, et s'appliquent à tout témoignage public. Ils visent l'enseignement donné en public à un auditoire mixte, car il est question d'user d'autorité sur l'homme. La femme ne doit jamais prendre une place de docteur, ou enseigner dans des réunions composées d'hommes et de femmes, car à ce moment-là l'homme est dans la position de celui qui apprend, ce qui renverse l'ordre divin.
L'homme a été formé le premier, il est le représentant de Dieu et le chef ; il devrait donc maintenir la position légitime qui est la sienne : conduire et enseigner. Ève a pris les devants pour transgresser le commandement de Dieu et a été trompée par Satan, montrant qu'elle était un piètre conducteur ; c'est pourquoi, dans le gouvernement de Dieu, les femmes ne doivent pas prendre la place où s'exerce l'autorité et où se donne l'enseignement. Elles doivent apprendre dans le silence et la soumission. Par conséquent, une femme ne doit jamais occuper, en public, une place de « docteur » reconnu pour enseigner la Parole de Dieu, ni donner l'enseignement dans l'assemblée ou devant un auditoire mixte, où elle se met dans une position d'égalité avec l'homme, ou de supériorité par rapport à lui, car elle usurpe alors l'autorité de l'homme.
Cependant, nous voyons que Tite 2:3-5 exhorte les femmes âgées à enseigner « de bonnes choses » et à instruire les jeunes femmes. Ici, les femmes âgées reçoivent le droit d'enseigner, mais le cercle est bien défini, c'est celui des jeunes femmes ; de plus, l'enseignement a un caractère informel et touche à des sujets pratiques plus ou moins liés à la maison et la famille (v. 4-5). Il est tout à fait convenable d'aider des femmes à comprendre les Écritures, et de parler avec elles librement sur la Parole. On ne peut qu'encourager les soeurs à oeuvrer diligemment pour le Seigneur dans ces sphères-là. Même le fait de communiquer le message de l'Évangile calmement, dans une conversation privée avec des hommes convient à une femme, si cela est fait avec discrétion et mesure.
Mais on peut facilement glisser et se mettre à donner un enseignement formel, et alors une femme n'est plus à sa place. Si elle entreprend une étude régulière de la Parole en public, même si l'auditoire est composé uniquement de femmes, c'est prendre la place d'un « docteur » et aller à l'encontre de ce verset : « Je ne permets pas à la femme d'enseigner » (1 Tim. 2:12).
Expliquer la Bible aux enfants, prier et chanter avec eux, est aussi un service qui convient à des femmes. Cette activité commence dans le foyer, se continue à l'école du dimanche et dans les réunions pour les enfants. L'école du dimanche faite en public n'est qu'une réunion de famille élargie, que l'on a déplacée de la maison vers un local plus grand et plus adapté. Il est donc tout à fait convenable que des soeurs donnent l'enseignement dans des classes d'enfants de l'école du dimanche, ou des groupes de jeunes femmes, particulièrement lorsqu'elles dépendent de frères sous la responsabilité desquels elles accomplissent leur service. Lorsque des frères, jeunes ou moins jeunes, s'occupent d'une école du dimanche, nous pensons qu'il serait contraire à la Parole qu'une soeur soit, par exemple, la responsable de l'ensemble des classes ; dans ce cas-là, elle exercerait une autorité sur l'homme.
Prions pour qu'un plus grand nombre de femmes fidèles soient actives pour le Seigneur et encouragées à agir dans ces sphères qui sont leur domaine particulier. Ce besoin se fait vivement sentir et l'oeuvre du Seigneur dépérit par manque de soeurs énergiques et dévouées pour accomplir leur service. Que le Seigneur bénisse toutes les soeurs qui sont engagées pour lui dans un service approprié.
3.8.2.3 Dans l'assemblée
1 Corinthiens 14:34-38 nous donne des enseignements clairs sur la place de la femme dans les réunions d'assemblée. « Que vos femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis de parler ; mais qu'elles soient soumises, comme le dit aussi la loi. Et si elles veulent apprendre quelque chose, qu'elles interrogent leurs propres maris chez elles, car il est honteux pour une femme de parler dans l'assemblée. La Parole de Dieu est-elle procédée de vous, ou est-elle parvenue à vous seuls ? Si quelqu'un pense être prophète ou spirituel, qu'il reconnaisse que les choses que je vous écris sont le commandement du Seigneur. Et si quelqu'un est ignorant, qu'il soit ignorant ».
Ici, il est clairement dit qu'une femme ne doit pas parler dans l'assemblée. L'expression « dans l'assemblée », ou « dans les assemblées », est utilisée cinq fois dans ce chapitre, et signifie toujours : les réunions de chrétiens en assemblée, le rassemblement de toute l'église. Dans une telle réunion d'assemblée, les femmes ne doivent pas du tout parler, mais se taire dans la soumission.
En 1 Corinthiens 11:5, l'apôtre parle d'une femme qui prie ou prophétise. Ce passage autorise cette activité pour une femme, mais n'indique pas où elle devait s'exercer. Le chapitre 14 montre clairement qu'un tel ministère pour les femmes n'est pas permis dans l'assemblée, où elles doivent se taire. Il est donc tout à fait évident que c'est en dehors de l'assemblée qu'une femme peut prier et prophétiser. En Actes 21:8-9, les compagnons de Paul viennent à la maison de Philippe l'évangéliste ; il avait quatre filles qui prophétisaient. D'après le contexte, il semble bien qu'elles prophétisaient chez elles, et non dans l'assemblée ; c'était tout à fait convenable.
Il est important de remarquer que cette interdiction pour les femmes de parler dans l'assemblée n'est pas simplement la parole de Paul — un célibataire, comme diraient certains — mais que ces choses sont « le commandement du Seigneur » (1 Cor. 14:37). Et si quelqu'un veut être spirituel et plaire au Seigneur, qu'il (ou elle) reconnaisse que c'est le commandement divin. C'est simplement une question d'obéissance à la volonté de Dieu clairement exprimée. Si l'on essaie de raisonner sur ces versets si simples, si l'on s'obstine dans la propre volonté et la désobéissance, cela montre que le coeur ne désire pas faire la volonté de Dieu et que sa Parole n'est pas respectée.
Les Corinthiens, comme beaucoup aujourd'hui, pensaient peut-être qu'ils étaient libres d'agir à leur guise à ce sujet. L'apôtre leur dit donc : « La Parole de Dieu est-elle procédée de vous, ou est-elle parvenue à vous seuls ? » (14:36) ; c'est-à-dire : Avez-vous autorité de la part du Seigneur sur ce que vous avez à faire à ce sujet ? Ce n'est pas de vous que vient la Parole du Seigneur, mais à vous. Ils devaient donc se soumettre au commandement du Seigneur donné par l'apôtre.
On dit quelquefois que le mot « parler » dans ce verset signifie : causer, bavarder ou chuchoter pendant le service, et que c'est cela que l'apôtre interdisait. Mais c'est là une affirmation absolument fausse et qui ne peut qu'égarer. Le mot grec utilisé ici et dans tout ce chapitre est « laleo ». Il est traduit par le verbe parler dans tout ce chapitre, et 241 fois dans le Nouveau Testament. Il signifie parler, prendre la parole. Ainsi, de même qu'il est dit : « Que les prophètes parlent, deux ou trois » (v. 29), de même il est enjoint aux femmes de ne pas parler : « Il ne leur est pas permis de parler ». C'est le même mot dans les deux cas.
On dit aussi que cette interdiction pour les femmes de parler dans l'assemblée, n'était valable que pour Corinthe, où les femmes étaient ignorantes, bruyantes, effrontées, et incapables de prendre la parole en public. La première déclaration est tout à fait fausse, et la seconde n'est qu'une supposition. Le début de cette épître aux Corinthiens nous montre que Paul l'adressait « à l'assemblée de Dieu qui est à Corinthe... avec tous ceux qui en tout lieu invoquent le nom de notre Seigneur Jésus Christ » (ch. 1 v. 2).
Cela est catégorique. Les exhortations données dans cette épître n'ont pas une portée simplement locale, mais sont aussi adressées à tous ceux qui se disent chrétiens, où qu'ils soient. Et dans le verset qui nous occupe, l'apôtre dit que les femmes doivent se taire dans « les assemblées ». Il ne dit pas : « dans votre assemblée », mais « dans les assemblées ».
Dans l'assemblée, la femme a une place de soumission et de discrétion, non de direction. Ceux qui participent publiquement, dans l'assemblée, conduisent l'assemblée, que ce soit par la prière, la louange ou l'édification, et cette place de conducteur n'est pas donnée aux femmes.
Beaucoup n'ont pas conscience que, même si un frère prie devant tous, il conduit l'assemblée réunie dans la prière. Ce n'est pas simplement une prière individuelle. Il est le porte-parole de l'assemblée dans la prière ou la louange. Par conséquent, si une femme priait dans une réunion de prière de l'assemblée, ou dans une réunion mixte, elle prendrait une place de conducteur en opposition avec la Parole. En 1 Timothée 2:8, l'apôtre déclare : « Je veux donc que les hommes prient en tout lieu ». Cette pleine liberté pour prier n'est pas donnée aux femmes.
À cet égard, nous pouvons tirer une leçon de l'histoire d'Anne, en 1 Samuel 1:9-18. Cette femme pieuse priait dans la maison de l'Éternel, alors que les adorateurs étaient assemblés. Remarquons ce qu'il est dit à son sujet : « Anne parlait dans son coeur ; ses lèvres seulement remuaient, mais on n'entendait pas sa voix » (v. 13). Prier à haute voix, dans cette compagnie composée d'hommes et de femmes, n'aurait pas été convenable. Cependant elle pouvait prier dans son coeur ; Dieu l'a entendue et lui a répondu. De même aujourd'hui les femmes peuvent prier et faire monter la louange dans leur coeur au sein de l'assemblée réunie, et joindre leur « amen » aux prières et aux louanges exprimées devant tous. R.K. CAMPBELL. L'Église, l'Assemblée du Dieu vivant, R.K. CAMPBELL. http://www.bibliquest.org/Auteurs_divers/RKC-Eglise_Assemblee_du_Dieu_vivant.htm#TM138
John Mc Arthur nous dit que la femme doit apprendre en se taisant :
Nous remarquerons que Paul emploie le terme hêsuchia au milieu du verset 11 (en silence) et à la fin du verset 12 (dans le silence), pour bien encadrer dans le principe du silence son enseignement sur le rôle de la femme. Quant au terme soumission, il rend hupitagê, qui signifie "aligner sous". Le syntagme avec "une entière" souligne la soumission totale requise. C'est donc dire que dans le contexte du culte d'adoration, la femme doit garder le silence et se contenter de jouer le rôle d'apprenante. Certains tentent de contourner la véritable signification du texte à l'étude en avançant que le mot hêsuchia désigne simplement un esprit doux et serein. Selon eux il est permis à la femme de prêcher et d'enseigner dans la mesure où celle-ci le fait avec la bonne attitude... A moins de manquer d'intégrité intellectuelle, le lecteur ne peut que reconnaître le sens indéniable qu'impose le contexte de ce passage. John mc Arthur, Commentaire sur les épîtres de Paul sur 1 Thimotée 2,11-12, P. 1829.
Terminons avec William Mc Donald qui dit que la femme ne peut pas dominer sur l'homme et doit être soumise :
Quant Paul dit : "Je ne permet pas à la femme d'enseigner", il parle inspirée par Dieu. Ce qu'il énonce ne représentent pas ses préjugés personnels, comme quelques uns l'affirment. C'est Dieu qui décrète que les femmes ne doivent pas exercé un ministère public d'enseignement dans l'église. Les seules exceptions à cette règle sont qu'elles peuvent enseigner les enfants (2 Ti 3,15) et les jeunes femmes (Tite 2,4). "Une femme ne doit pas non plus prendre de l'autorité sur l'homme." Cela signifie qu'elle ne doit pas exercer une domination sur l'homme mais doit demeurer dans le silence ou le calme. Il est peut être utile d'ajouter que la fin de ce verset ne se limite pas seulement à l'Assemblée locale. C'est un principe fondamental dans les voies de Dieu envers l'humanité que c'est à l'homme qu'à été donnée l'autorité et que la femme occupe la place de la soumission. William Mc Donald, Commentaire du disciple, commentaire sur 1 Timothée 2,11-12, P.1023.
En résumé :
La femme ne peut pas enseigner à l'homme
La femme ne peut pas dire un seul mot en présence d'homme
La femme ne peut pas dominer sur l'homme
La femme qui baptise commet un péché, sauf en cas de nécessité
Les causes :
La femme est inférieur à l'homme
La femme doit être soumise
La femme est moins sage que l'homme
La femme est une tentation