Les miracles du Coran
A) Prenons par exemple, la sourate 55 :
"Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous ?"
Ce verset a été répété dans les versets suivants :
13 16 18 21 23 25 28 30 32 34 36 38 40 42 45 47 49 51 53 55 57 59 61 63 65 67 69 71 73 75 77
Ce qui est surprenant, c'est qu'en alignant les numéros de ces 31 versets, on retrouve un gros chiffre qui se présente comme ce qui suit :
131618212325283032343638404245 474951535557596163656769717375 77
Ce gros chiffre, qui représente les numéros des versets où il a été cité "Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous ?", est divisible par 7 ! C'est à dire que Dieu Le Très Haut a posé les numéros de ces versets de façon à ce qu'ils soient proportionnels avec le chiffre 7. Mais, qu'est ce qui prouve que cette concordance n'est pas le fait du hasard ?
Le message dans ce verset est adressé aux hommes et aux djinns, ainsi, existe-il dans ce gros chiffre une indication qui ferait allusion à deux directions différentes ?
Maintenant, lisons ce gros chiffre mais en inversant chaque verset :
Ce qui donne :
13 16 18 21 23 25 28 30 32 34 36 38 40 42 45 47 49 51 53 55 57 59 61 63 65 67 69 71 73 75 77
En inversant les versets:
31 61 81 12 32 52 82 03 23 43 63 83 04 24 54 74 94 15 35 55 75 95 16 36 56 76 96 17 37 57 77
Et ces deux gros chiffre sont divisibles par 7
Ce résultat ne constitue-t-il pas en lui-même une preuve irréfutable et claire qu'il n'existe pas de répétitions dans le Saint Coran, mais au contraire, il y a un ordre très précis et parfait ?
Néanmoins, il se peut que certains prétendent que tout ceci n'est qu'un pur hasard, ni plus ni moins ? C'est pourquoi, j'ai procédé à une numérotation successive des 31 versets, c'est à dire que j'ai commencé par le chiffre 1 et j'ai terminé par le chiffre 31, à la fin j'ai trouvé que le gros chiffre suivant se format :
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31
Ce nombre se divise également par 7, sans reste ! Et si on inverse ce nombre et qu'on le lie de la droite vers la gauche, on tombe sur le chiffre suivant :
130392827262524232221202918171 61514131211101987654321
De même, ce nombre est aussi un multiple de 7. Ainsi, toute probabilité de coïncidence n'est plus acceptable ou tolérable ; au contraire, elle serait absurde car ce ne serait pas logique ni raisonnable que toutes ces concordances avec le chiffre 7 ne soient que le fruit du hasard et de la coïncidence.
Une remarque assez frappante dans sourate Ar-Rahmane se présente comme ce qui suit : le seul mot dans le Coran qui décrit les hommes et les djinns est (les deux charges) "Nous allons bientôt entreprendre votre jugement, ô vous les deux charges [hommes et djinns]". Ainsi, existe-t-il une relation entre le numéro de ce verset et le nombre de fois où le verset dans lequel Dieu s'adresse à ces deux charges a été répété : "Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous" ?
Le numéro du verset "Nous allons bientôt entreprendre votre jugement, ô vous les deux charges [hommes et djinns]" dans sourate Ar-Rahmane est 31 ! Or, on constate que le nombre de fois où le verset "Lequel donc des bienfaits de votre Seigneur nierez-vous", dans lequel Dieu s'adresse aux hommes et aux djinns, a été répété dans sourate Ar-Rahmane (c'est à dire 31 fois), est égale au numéro du verset dans lequel Dieu s'adresse aux deux charges (c'est à dire les hommes et les djinns) " Nous allons bientôt entreprendre votre jugement, ô vous les deux charges [hommes et djinns]". Alors, observez avec moi cet accord extraordinaire, peut-il être le fruit d'un pur hasard ?
A la fin, il nous ne reste plus qu'à dire : Gloire et Pureté à Celui qui a accompli ces chiffres et les a arrangés pour prouver à tous ceux qui doutent de ce Coran que le Coran n'est pas un livre de répétitions ; au contraire, c'est le livre des miracles ! Le Très haut Dieu a dit : "Dis : "Louange à Allah ! Il vous fera voir Ses preuves, et vous les reconnaîtrez". Ton Seigneur n'est pas inattentif à ce que vous faites" [An-Naml (Les Fourmies)/93].
B) Miracle d'un verset :
3-78. Et il y a parmi eux certains qui roulent leur langues en lisant le Livre pour vous faire croire que cela provient du Livre, alors qu'il n'est point du Livre; et ils disent : «Ceci vient de Dieu», alors qu'il ne vient pas de Dieu. Ils disent sciemment des mensonges contre Dieu.
Puis en l'analysant bien, j'y ai trouvé beaucoup de chose.
Sourate 3, verset 78:
1) Dans ce verset, les mots "Allah" et "Livre" sont répétés 3 fois chacun, comme le numéro 3 de la sourate
Preuves:
3-78. "Et il y a parmi eux certains qui roulent leur langues en lisant le Livre pour vous faire croire que cela provient du Livre, alors qu'il n'est point du Livre; et ils disent : «Ceci vient d'Allah», alors qu'il ne vient pas d'Allah. Ils disent sciemment des mensonges contre Allah."
"Wa-inna minhum lafareeqan yalwoona alsinatahum bial kitabi litahsaboohu mina al kitabi wama huwa mina al kitabi wayaqooloona huwa min AAindi Allahi wama huwa min AAindi Allahi wayaqooloona AAala Allahi alkathiba wahum yaAAlamoona"
2) Addition du verset et de la sourate : 78+3=81. Dans le verset 81, les mots "Allah" et "Livre" sont répétés 1 fois chacun.
Preuves:
3-81. "Et lorsqu'Allah prit cet engagement des prophètes : «Chaque fois que Je vous accorderai un Livre et de la Sagesse, et qu'ensuite un messager vous viendra confirmer ce qui est avec vous, vous devez croire en lui, et vous devrez lui porter secours.» Il leur dit : «Consentez-vous et acceptez-vous Mon pacte à cette condition ? » - «Nous consentons», dirent-ils. «Soyez-en donc témoins, (dit Allah). Et Me voici, avec vous, parmi les témoins."
"Wa-ith akhatha Allahu meethaqa alnnabiyyeena lama ataytukum min kitabin wahikmatin thumma jaakum rasoolun musaddiqun lima maAAakum latu/minunna bihi walatansurunnahu qala aaqrartum waakhathtum AAala thalikum isree qaloo aqrarna qala faishhadoo waana maAAakum mina alshshahideena"
3) Soustraction du verset et de la sourate : 78-3=75. Dans le verset 75, les mots "Allah" et "Livre" sont répétés 1 fois chacun.
Preuves:
3-75. "Et parmi les gens du Livre, il y en a qui, si tu lui confies un quintar , te le rend. Mais il y en a aussi qui, si tu lui confies un dinar, ne te le rendra que si tu l'y contrains sans relâche. Tout cela parce qu'ils disent : «Ces (arabes) qui n'ont pas de livre (ici le mot n'ait pas pas livre mais "oumiyine") n'ont aucun chemin pour nous contraindre.» Ils profèrent des mensonges contre Allah alors qu'ils savent."
"Wamin ahli al kitabi man in ta/manhu biqintarin yu-addihi ilayka waminhum man in ta/manhu bideenarin la yu-addihi ilayka illa ma dumta AAalayhi qa-iman thalika bi-annahum qaloo laysa AAalayna fee al-ommiyyeena sabeelun wayaqooloona AAala Allahi alkathiba wahum yaAAlamoona"
4) Si l'on additionne les mots "Allah" et "livre" qui sont dans les versets 75 et 81, on obtient 2 foi les mots "Allah" et "Livre". Or dans le verset qui suit le 78, qui est 79 , on trouve 2 foi les mots "Allah" et "Livre".
Preuves:
3-79. "Il ne conviendrait pas à un être humain à qui Allah a donné le Livre, la Compréhension et la Prophétie, de dire ensuite aux gens : «Soyez mes adorateurs, à l'exclusion d'Allah»; mais au contraire, [il devra dire]: «Devenez des savants, obéissant au Seigneur, puisque vous enseignez le Livre et vous l'étudiez»."
"Ma kana libasharin an yu/tiyahu Allahu al kitaba waalhukma waalnnubuwwata thumma yaqoola lilnnasi koonoo AAibadan lee min dooni Allahi walakin koonoo rabbaniyyeena bima kuntum tuAAallimoona al kitaba wabima kuntum tadrusoona"
5) Entre le verset 75 et le verset 81, il y a 6 verset.
Si l'on fait une addition jusqu'à trouver un chiffre on trouve 6.
Preuves:
Verset 78: 7+8=15 > 1+5=6
Mots "Allah" et "Livre" dans ce verset : 3+3=6
6) Entre les verset 75 et 81, qui sont symétrique ( en ayant chauqu'un d'eux 1 foi répété les mot "Livre" et "Allah" ) par rapport au 78, le mot "Livre" est répété 7 foi, et le mot "Allah" est répété 11 foi. 11+7=18
Entre les versets 75 et 81 il y a 6 versets. Nous sommes dans la sourate 3, donc 3x6=18
7) Le mot "Livre" est constitué de 4 lettres tout comme le mot "Allah" est constitué de 4 lettres (en arabe)
Enfin, le verset 3-78 parle des gens du livre et de leur falsification. Et comme par hasard si on inverse 3-78, ce qui fait 78-3, on trouve un verset ou Dieu parle de divergence:
Sourate 78:
1. Sur quoi s'interrogent-ils mutuellement ?
2. Sur la grande nouvelle,
3. à propos de laquelle ils divergent.
C) Miracle du 19 et autres miracles dans le Coran :
Ce miracle se révèle d'abord dans le verset d'ouverture : "AU NOM DE DIEU LE COMPATISSANT, LE MISERICORDIEUX." Ce verset comprend précisément 19 lettres.
2) Le nombre des sourates composant le Coran est égal à 114, et la sourate n°114 ''LES HOMMES'' contient 6 versets. Or, si l'on divise 114 par 6 on obtient 19.
3°) Si l'on compte les sourates du Coran dans l'ordre décroissant (inverse) en commençant par la dernière n°114 ''LES HOMMES'', on constate que la sourate n°19 est celle qui fut révélée la première ''LE CAILLOT DE SANG'' et les cinq premiers versets du début de la révélation comptent exactement 19 mots, à savoir : de l'impératif ''LIS AU NOM DE TON SEIGNEUR ...'' jusqu'à ''IL A ENSEIGNE A L'HOMME CE QU'IL NE SAVAIT PAS''.
4°) Si l'on compte le nombre de lettres composant les cinq versets révélés les premiers, on trouve 76 lettres d'après la graphie originale de UTHMAN . Ce chiffre 76 est le produit du nombre de lettres du verset d'ouverture (Basmala) par le nombre de ses mots 4, soit 19 x 4 = 76.
19 de5) La sourate "le caillot de sang" située au n l'ordre inverse, contient elle même 19 versets.
6) Cette même sourate ''le caillot de sang'' comprend au total 285 lettres. Ce chiffre est égal à 15 fois le nombre de ses versets (19 x 15 = 285).
7) Le Coran entier contient 114 sourates et chaque sourate est précédée d'un verset d'ouverture (Basmala) à l'exception de la sourate du ''repentir'' ou ''désaveu'' n° 9 laquelle n'est pas dotée d'un verset d'ouverture. Il s'ensuit que le nombre de versets d'ouverture s'élève à 113 et comme ce chiffre n'admet pas la division par 19, le verset d'ouverture manquant se trouve compensé dans la sourate ''les fourmis'', verset n°30 : ''Elle vient de Salomon et elle est Au nom de Dieu le très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux''. De là se ramène à 114 le nombre de ''Basmala'' et donc, c'est un multiple de 19 : (19 X 6 = 114).
8°) La basmala qui manque se trouve à la 19è sourate à compter inclusivement de celle du ''Repentir'' où il fait défaut. Le nombre de mots compris entre les deux basmala de la sourate ''Les Fourmis'' s'élève à 342, soit (19 x 1.
9°) Il est établi que chacun des mots composant le verset d'ouverture ''Basmala'' se répète dans le Saint Coran un nombre de fois égal à 19 ou un multiple de 19. Ainsi le mot ''ISM'' se répète exactement 19 fois dans le Coran.
le mot ''ALLAH'' se répète 2698 fois, soit 19 x 142
le mot ''RAHMAN'' se répète 57 fois, soit 19 x 3
le mot ''RAHIM'' se répète 115 fois. Ce nombre n'est pas un multiple de 19. Nous signalons, toutefois, que dans le Saint Coran, tous les noms ''RAHIM'' se rapportent à Dieu, sauf le mot Rahim employé dans l'avant dernier verset de la sourate du ''Repentir'' sous forme de substantif désignant le prophète Muhammad : ''Un prophète parmi vous est venu à vous ; le mal que vous faites lui pèse ; il est avide de votre bien ; il est bon et miséricordieux envers les croyants''. Il en résulte que le mot ''RAHIM'' en tant que nom désignant Dieu ''Gloire à LUI'' se répète 114 fois dans le Coran, soit 19 x 6. La somme des facteurs de 19 tirés des mots de la ''Basmala'' ci-dessus, soit 1 + 142 + 3 + 6 est égale à 152, soit 19 x 8.
10) Le chiffre 19 lui-même est cité dans le Coran à la Sourate ''En couverture'' Verset 30 - « Ils sont dix-neuf à y veiller » 74.30. Certains mystiques musulmans ont cru que ce chiffre se rapporte au temps, lequel comprend les 12 mois de l'année et les 7 jours de la semaine (12 + 7 = 19). En exégèse, le verset DIX-NEUF s'adresse à ceux qui ont accusé le Coran de paroles humaines. (Voir contexte).
11) Le nombre de lettres que contient le Saint Coran s'élève à 329.156, soit 19 x 17.324 Ce nombre de 329.156 s'écrit dans l'ordre avec les chiffres 1,2,3,5,6,9 sans répétition ; il reste donc de la numération décimale 4 + 7 + 8 = 19.
Il est à remarquer que le nombre 19 se compose du premier et du dernier chiffre de la numération décimale 1 et 9 et qu'en réalité ces deux chiffres situés aux deux extrémités de la numération décimale, embrassent tous les autres chiffres avec lesquels on peut exprimer n'importe quel nombre, étant entendu que le zéro n'étant pas un chiffre. Or, ne doit-il pas y avoir une sacrée correspondance entre ces deux chiffres qui représentent le premier et le dernier avec les noms du Seigneur cités dans la sourate ''Le Fer'' - ''C'est LUI Le Premier et aussi le Dernier'' ?
Cette même sourate est la 57è de l'ordre croissant et ledit verset ''IL EST LE PREMIER ET AUSSI LE DERNIER » occupe le 3è rang, donc 57 divisé par 3 = 19
Ces deux chiffres qui, de par leur position supérieure et inférieure, embrassant tous les autres, ne sont-ils pas le symbole d'un sceau ou d'un scellé pour protéger et garantir l'intégrité du Saint Coran ? En d'autres termes, ne représentent-ils pas une garde placée devant et derrière pour y veiller ? Le nombre 19 est la preuve de l'authenticité du Coran. C'est pourquoi, Dieu (Gloire à Lui) affirme à ce propos : « Ils sont dix-neuf à y veiller. Cependant, Nous n'en avons fixé le nombre que pour éprouver les mécréants. Afin que ceux à qui le Livre a été apporté soient convaincus, et que la foi des croyants augmente, pour que ceux qui ont reçu le Livre et les croyants n'aient point de doute. » 74.30-31
12) Nous rappelons que le groupe de versets révélés en premier, contient 19 mots jusqu'à y compris :
''Il a enseigné à l'homme ce qu'il ne savait pas''.
Le deuxième groupe de versets révélés immédiatement après, contient 38 mots (19 x 2). Il s'agit des neuf premiers versets de la sourate ''Le Calame'' jusqu'au mot "ils complaisent''.
Le 3ème groupe de versets révélés en troisième ordre contient 57 mots (19 x 3)c'est à dire l'Ange Gabriel ''Que le salut de Dieu soit sur lui'' avait inspiré au Prophète les dix premiers versets de la sourate ''Dans les draps'' ou ''Qui s'est enveloppé'' jusqu'à ''Et écarte toi d'eux poliment''.
Le fragment révélé en quatrième lieu englobe les premiers versets de la sourate ''En couverture'' jusqu'au verset évoquant DIX-NEUF lui-même.
13) Il est à remarquer que le secret le plus profond semble avoir trait aux lettres initiales d'ouverture telles que : Alif, Lâm, mim - Kâf, ha, ya, In, Sad - Nounn, etc.
A première vue, le rapport qui existe entre ces initiales d'ouverture et le chiffre 19 se caractérise par ceci :
la somme des lettres initiales d'ouverture représente la moitié de l'alphabet de la langue arabe, donc 14.
le nombre des ouvertures à initiales dissemblables est aussi égal à 14
Le nombre des sourates ayant des ouvertures s'élève au total à 29.
Or, la somme de ces derniers chiffres donne : 14 + 14 +29 = 57 donc 19 x 3
Notre Seigneur ''Gloire à LUI'' nous a informés dans huit sourates à ouvertures symboliques que ces initiales sont les signes ou les miracles, du Coran : ''Ayât''.
Ainsi, dans les sourates : JONAS, JOSEPH, LE TONNERRE, AL HIJR, LES POETES, LES FOURMIS, LE RECIT, LOKMAN, nous trouvons immédiatement après les initiales d'ouvertures, l'explication qu'il s'agit de miracles, à savoir :
Alif Lâm Râ. Ce sont les miracles du Livre sage, 10.1
Alif Lâm Râ. Ce sont les miracles du Livre évident, 12.1
Alif Lâm Mim Râ. Ce sont les miracles du Livre, 13.1
Alif Lâm Râ. Ce sont les miracles du Livre et d'une Lecture évidente, 15.1
T'â Sin Mim. Ce sont les miracles du Livre évident 26.1-2
T'â Sin. Ce sont les miracles du Coran et d'un Livre évident 27.1
T'â Sin Mim. Ce sont les miracles du livre évident 28.1-2
Alif Lâm Mim. Ce sont les miracles du Livre sage 31.2
Jusqu'à l'heure actuelle, la plupart des interprètes et exégètes du Coran ont traduit le terme en question ''Ayât'' par versets, alors que Dieu nous montre explicitement qu'il s'agit de miracles ou de signes, comme cela est indiqué à plusieurs reprises dans le Coran avec la signification de miracles ou de signes, voir par exemple la sourate 30 ''LES BYZANTINS'' où l'on trouve des exemples significatifs à propos du contenu sémantique du mot ''Ayât''. Ce terme a effectivement deux significations : versets et Signes. Mais dans ladite sourate n°30 ainsi que dans d'autres passages du Coran, le mot ''ayât'' désigne clairement les miracles ou les signes et non pas les versets, exemple : « Parmi Ses Signes : Il vous a créés de poussière, puis vous voici des hommes dispersés sur la terre. » 30.20 « Parmi Ses Signes : Il a créé pour vous, tirées de vous, des épouses afin que vous reposiez auprès d'elles, et Il a établi l'amour et la bonté entre vous. » 30.21 « Parmi Ses Signes : la création des cieux et de la terre ; la diversité de vos idiomes et de vos couleurs. » 30.22 « Parmi Ses Signes : votre sommeil la nuit et le jour ; votre recherche de Sa Grâce. » 30.23 « Parmi Ses Signes : Il vous montre l'éclair, sujet, à la fois, de crainte et d'espoir. Il fait descendre du ciel une eau, grâce à laquelle Il rend la vie à la terre quand elle est morte. » 30.24 « Parmi Ses Signes : le ciel et la terre se maintiennent en place sur Son ordre. Puis lorsqu'Il vous appellera d'un seul appel, voilà que vous surgirez de la terre. » 30.25 « Parmi Ses Signes : Il déchaîne les vents annonciateurs de bonnes nouvelles, pour vous faire goûter quelque chose de Sa miséricorde ; pour que le vaisseau vogue sur Son ordre et que vous recherchiez Ses bienfaits. » 30.46
14) La lettre Câf se répète dans la sourate qu'elle désigne (Câf) 57 fois, donc 19 x 3. Mis à part cette sourate intitulée Câf, il y a une seule sourate dans le Coran où la lettre Câf figure parmi les initiales d'ouverture : il s'agit de la sourate ''la Consultation : Ha Mim Ain Sin Câf ''. Dans cette sourate, la lettre Câf se répète également 57 fois, soit 19 x 3. Lorsque nous faisons l'addition des deux nombres concernant la lettre Câf dans les deux sourates sus-indiquées (57 + 57) nous avons un total de 114 et cette somme représente évidemment le nombre des sourates du Saint Coran.
Il est à noter que la sourate Câf débute comme suit : ''Câf et le Saint Coran''. Cela sous-entend que cette lettre Câf représente les 114 sourates qui sont le Coran, tout le Coran, rien que le Coran. Les initiales de la sourate 7 (Alif, Lâm, Mim, Sâd) comptent au total dans cette même sourate 5358 lettres, soit 282x 19. Les initiales de la sourate 19 (Kâf, Ha, Ya, Ain, Sâd) se répètent 798 fois dans la même sourate : le chiffre 798 est le produit de 42x19 II y a huit sourates (2, 3, 7, 13, 29, 30, 31 et 32) qui ont en commun les mêmes initiales A.L.M (Alif, Lâm, Mim). Le nombre de ces lettres initiales dans les huit sourates s'élève à 26.676, soit 1404x19
Il ressort de là que le calcul et la précision avec laquelle, chaque verset, chaque mot et chaque lettre ont été placés, confirme irréfutablement l'origine surhumaine du Saint Coran et par conséquent l'impuissance totale des hommes et des Djinns à en produire pareil.
Voici entre autre un exemple significatif de ce calcul : dans le 13 verset de la sourate Câf nous lisons : ''Et les Aad et Pharaon et les frères de Loth''(Ikhwâni Lût).
Il est évident que les gens qui ont démenti Loth s'appellent dans le Coran ''Peuple de Loth'' (qawm lût) Par contre, dans la sourate Câf, ils sont désignés exceptionnellement par l'expression ''frères de Loth''. ( ikhwâni lût) Cette variante a-t-elle une signification ? Eh, oui, parce que l'emploi de ''Peuple de Loth'' ( Qawmi Lût) aurait ajouté un Câf et ramené le total de cette lettre à 58 si bien que, non seulement la lettre Câf perdrait le rapport avec le nombre 19, mais aussi, elle ne correspondrait plus au nombre des sourates du Coran, soit 114.
Si nous comptons la lettre ''Noun'' dans la sourate y correspondant, soit ''Le Calame'' ou ''La plume'' nous trouvons que le nombre de cette lettre compte 133 donc 19 x 7, étant précisé que, selon la graphie originale, la lettre Noun s'écrit ( n w n ) au lieu de ( n ).
Si nous comptons la lettre Sâd dans les trois sourates où cette lettre figure parmi les initiales symboliques, à savoir : Les limbes (a'râf n°7) Marie ( n°19) et Sâd(n°3 nous constatons que le nombre de lettres Sâd s'élève à 152, soit 19 x 8.
Cette règle arithmétique s'applique indiscutablement à toutes les sourates à ouvertures symboliques de sorte que le nombre de chaque lettre prise séparément corresponde au chiffre 19 ou à un multiple de 19. De tels exemples foisonnent dans le Coran en ce sens que toutes ses lettres sont comptées par rapport au chiffre 19. Par ailleurs, ce qui est vrai pour les lettres, est vrai pour les chiffres cités dans le Coran. Cela dit, le texte coranique contient des nombres cités 285 fois, soit : 19 x 15.
Si nous faisons l'addition des nombres exprimés dans le Coran, nous trouvons un total de 174.591, soit 19 x 9189.
En faisant l'addition des chiffres cités différemment, non compris ceux qui se répètent identiquement, nous avons pour résultat 162.146, soit 19 x 8534.
Les doubles emplois, comptés à part, forment à eux seuls un total de 12.445 donc 19 x 655.
Il est un autre aspect de la précision numérique du Coran. En ce qui concerne, par exemple, les gens de la grotte (les sept dormants). Le Coran indique : « ils demeurèrent dans leur grotte trois cents ans et en ajoutèrent neuf ». 18.25.
Ces jeunes gens ont vécu à Ephèse, une ville qui se trouvait dans la partie méridionale de l'Asie Occidentale ; cette région faisait partie de l'empire romain d'Orient. Cela correspond sur le plan géographique à la Turquie actuellement. Leur histoire, d'après les historiens chrétiens, remonte à l'an 251 après J.C. Là, on utilisait le calendrier solaire . Dans une année solaire, il y a 365,25 jours. Mais le Coran est révélé en Arabie dans un peuple qui utilise le calendrier lunaire. Le mois lunaire moyen est de 29 jours, 12 heures, 44 minutes et 2,8 secondes, c'est dire que dans une année, il y a 354,36 jours. Le rapport des deux années serait alors : 365,25/354,36 = 1,03 Si dans le calendrier solaire on a 300 ans, suivant le calendrier lunaire, on aura : 300 x 1,03 = 309. La différence serait exactement de 9 ans comme cela est dissocié dans le verset.
Par ailleurs, le verset 18.25 s'exprime d'une manière telle que notre Seigneur ''Gloire à LUI'' nous indique implicitement la différence entre les deux cycles du comput et que leur séjour dans la grotte s'adapte aux deux calendriers. Cela s'explique par le fait que Dieu ne dit pas d'emblée 309 ans, mais Il précise bien 300 ans et en ajoutèrent 9, ce qui revient à dire logiquement 300 ans par rapport aux uns et 309 par rapport aux autres.
Ces données correspondent à des réalités scientifiques tangibles et irréfragables
Qui détient donc depuis 14 siècles ces informations scientifiques si précises ?
Qui peut ordonner et disposer dans un ordre numérique minutieusement précis,les mots, les phrases, les lettres et les chiffres d'un livre sans en bouleverser le sens, l'harmonie, la cohérence et la rime ?
Quelles sont les possibilités d'écrire un livre par hasard avec une structure numérique aussi complexe ? Les spécialistes en probabilité ont une réponse à cette question : la probabilité d'un événement pareil est de 626.1024 contre 1. Cet ordre est alors voulu ; il tient sa structure, son calcul et son génie à l'essence même de la science, à la source du savoir qu'est le Tout-Puissant. Il est indéniable que dans le Coran, les sourates, les versets, les mots, les lettres et les chiffres sont si bien connectés et ordonnés qu'il est absolument impossible à quiconque de l'imiter même si l'on se fait aider par les machines les plus perfectionnées du monde.
Il est absolument impossible de parler ou d'écrire dans n'importe quelle langue quelque chose de compréhensible et surtout en bonne langue et en même temps coordonner ses phrases, ses mots et ses lettres suivant un ordre préétabli, même s'il se fait aider par les ordinateurs les plus sophistiqués du monde. « Dis : si les hommes et les Djinns se réunissent pour produire quelque chose de semblable à ce Coran, ils ne produiraient rien de pareil même s'ils se mettent les uns en face des autres » 17.88
De plus, le Coran a été révélé par morceaux pendant 23 ans, cela implique que ce qui a été révélé au début doit tenir compte de ce qui va être révélé par la suite pour satisfaire l'ordre indiqué, si bien que l'on se demande si notre Seigneur avait dirigé les événements au profit de l'oeuvre coranique, ce qui prouve une fois de plus que Dieu est partout dans le temps, que le passé, le présent et le futur sont pour LUI une actualité permanente, qu'Il connaît en profondeur les mystères de l'univers et de toutes les créatures dont il est l'UNIQUE AUTEUR.
« Nous avons tout dénombré dans un livre manifeste » 36.12
« Ce livre dont les versets ont été faits avec perfection et développés de la part d'un Sage, bien informé » 11.1
« Ne méditeront-ils pas le Coran ? S'il émanait d'un autre que Dieu, ils y auraient trouvé des contradictions abondantes ». 4.82
E) Une éloquence incomparable sur 600 pages :
Rappelons-nous que Mohammed (BSDL) fût un ILLETTRÉ.
"Par sa forme, aussi bien que par son fond, elle donne une entière satisfaction à qui entend son langage. Le Coran, son véhicule, fut et demeure le type par excellence de la lettre arabe. La beauté de son style est universellement admirée. A considérer abstraitement les qualités littéraires qu'il réunit, on peut même dire qu'il représente l'idéal de ce que devrait être une littérature en général. Disons tout de suite que la beauté du langage coranique tient du sublime et du majestueux, et non de l'entraînement séducteur. Elle saisit le coeur plus qu'elle ne flatte l'oreille, elle suscite l'admiration non l'enchantement, elle frappe plus qu'elle n'excite, elle procure du plaisir en repos et non en mouvement.
A l'âge d'or de l'éloquence arabe, où la langue atteignait l'apogée de sa pureté et de sa force, et où les titres d'honneur étaient décernés solennellement aux poètes et orateurs dans des concours annuels, il a suffit de l'apparition du verbe coranique pour que l'enthousiasme pour la poésie et la prose fût balayé, pour que les Sept Poèmes dorés et suspendus sur la porte d'Al-Kaaba fussent descendus et pour que toutes les oreilles se prêtassent à cette merveille de l'expression arabe..."
Dr M. A. DRAZ : Initiation au Coran p.84 Ed. Maison d'Ennour
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L'éloquence du Coran est incomparable
Elle ne rentre dans aucune des catégories connues de l'éloquence arabe, Balagha, mot qui s'applique à l'expression saisissante d'une idée, dans un langage qui est en harmonie parfaite avec ce qu'on veut exprimer : plus l'expression est noble, élégante, et expressive, plus l'éloquence de l'écrivain sera grande. La sublimité du style du Coran se prouve de plusieurs manières :
1°, L'éloquence arabe consiste surtout dans les descriptions de la nature visible, de la femme, des animaux, d'un combat, d'un voyage ; il en est de même de la poésie et de l'éloquence des autres nations. En s'appliquant avec assiduité, on peut, si on a de l'intelligence et du goût, arriver à un degré assez élevé dans ces genres de composition. Mais l'éloquence du Coran ne consiste pas dans la description de ces choses ; elle n'est donc pas empruntée aux Arabes, et on ne devait y trouver aucun des tours considérés par les Arabes comme élégants.
2°, Dieu, que son nom soit glorifié, a toujours gardé dans le Coran, la plus scrupuleuse exactitude ; or tout poète qui se tient à la réalité et n'accorde rien à l'imagination, perd tout son mérite. C'est à cause de cela qu'on a dit quels meilleurs poètes étaient ceux qui mentaient le plus. On sait que lorsque les deux poètes idolâtres, Labid ben Rabi'a et Hassan ben Thabet, se furent convertis à l'Islam, leurs poésies perdirent beaucoup de leur prix. Le Coran, au contraire, est éloquent sans rien accorder au mensonge ni à l'imagination.
3°, Dans un poème (Qassida), on ne trouve généralement que deux ou trois passages vraiment beaux et supérieurs à tout le reste. Dans le Coran, au contraire, malgré son étendue, le tout est d'une beauté, d'une éloquence qui dépasse toutes les capacités humaines ; I'histoire de Joseph, par exemple, malgré sa longueur, est un morceau de la plus haute éloquence d'un bout à l'autre.
4°, Les poètes et les orateurs ne réussissent jamais à traiter deux fois le même sujet avec une égale supériorité ; dans le Coran, les récits relatifs aux prophètes, les descriptions de la résurrection, des attributs divins, les préceptes, se répètent tout en offrant des beautés toujours nouvelles et d'une égale excellence.
5°, Le Coran se borne à prescrire des lois, à défendre certaines choses, à recommander la pratique de la vertu, le renoncement au monde, et autres sujets qui se prêtent peu à l'éloquence ; il serait impossible à un poète ou à un écrivain, d'exposer avec une éloquence supérieure des règles de jurisprudence, par exemple, ou des articles de foi, en y épuisant toutes les ressources de la rhétorique.
6°, Tout poète n'est vraiment supérieur qu'en un seul genre. On a dit qu'Amru-ulqaïs est beau dans la joie, quand il parle des femmes ou des chevaux ; Nabigha exprime supérieurement la terreur ; ElA'scha la demande et les louanges du vin ; Zoheir l'espérance et le désir. Quant aux poètes persans, on a dit que Nizamy et Firdoussi étaient supérieurs dans les descriptions de batailles, Saady dans la poésie érotique, Anouary dans la Qassida. Le Coran atteint l'excellence dans tous les genres, soit qu'il promette, soit qu'il menace, soit qu'il exhorte. Je donnerai ici quelques exemples de son éloquence : - La promesse : "Aucune âme ne sait (ne saurait dire) combien de joies leur (aux hommes vertueux) sont réservées pour prix de leurs actions" (XXXII, 17). La menace : "Et tout homme orgueilleux et rebelle fut frustré dans son attente ; derrière lui est l'enfer il sera abreuvé d'une eau fétide qu'il prendra par gorgées et ne pourra avaler qu'avec difficulté ; la mort fondra sur lui de toutes parts, et il ne mourra pas ; un tourment terrible l'attend" (XIV, 18-20). Le reproche et la réprimande. "Nous avons châtié chacun selon ses péchés ; contre tel nous envoyâmes un vent lançant des pierres ; tel d'entre eux fut saisi soudain par un cri terrible de l'Ange Gabriel ; nous ordonnâmes à la terre d'engloutir les uns, et nous noyâmes les autres. Ce n'est pas Dieu qui a été injuste envers eux ; ce sont eux-mêmes qui se sont attiré le malheur" (XXIX, 40). L'avertissement : "Que t'en semble ? si, après les avoir laissés jouir des biens de ce monde pendant de longues années, le supplice dont on les menaçait les surprend à la fin, à quoi leur serviront leurs jouissances" (XXVII, 205-207). La métaphysique : "Dieu sait ce que chaque femelle porte dans son sein, et pourquoi elle porte plus ou moins longtemps ce qui est dans ses entrailles. Tout chez lui a sa mesure ; il connaît ce qui est caché et ce qui est manifeste ; il est le Grand, le Très-Haut" (XIII, 8-9).
7°, Dans les transitions d'un sujet à l'autre, ou dans l'exposition d'un sujet complexe, il est impossible de soutenir le discours dans les hautes sphères de l'éloquence ; dans le Coran, on passe d'un récit à l'autre ; on prescrit, on raconte, on menace, on promet, on démontre, sans confusion, sans interruption dans la liaison des idées, et avec une sublimité d'expression si soutenue que les plus grands maîtres de l'éloquence arabe en sont frappés d'étonnement.
8°, Le Coran renferme dans quelques mots, des propositions profondes et compliquées : on en voit un exemple admirable dans le chapitre "Sad" (XXXIII, 9), où, en quelques versets, Dieu expose et les passions qui agitent les infidèle et les châtiments qui les attendent, les crimes et les châtiments des peuples antérieurs, I'histoire de David, de Salomon, de Job, d'Abraham, de Jacob, le tout avec une concision qui n'ôte rien à la perfection des détails. Cette autre parole du Coran, "Dans le talion (I' exécution du meurtrier) vous avez la vie", quelle est belle dans sa concision ! Ce parallélisme, établi entre le talion et la vie, et ce tour heureux qui du talion de la mort fait résulter la vie, sont certainement admirables. Les Arabes avaient sur le même sujet des sentences telles que celles-ci : "L'exécution de quelques-uns est la vie de tous". "Tuez beaucoup afin qu'on tue peu". "Rien ne prévient le tuer autant que le tuer", c'est-à-dire rien ne prévient les meurtres autant que l'exécution immédiate des meurtriers. De toutes ces sentences, la plus belle est assurément la dernière, et pourtant celle du Coran est encore plus belle :
1° parce qu'elle est plus concise ;
2° parce qu'elle est de beaucoup plus précise ;
3° parce qu'elle n'offre pas la répétition du même mot ;
4° parce qu'elle a un sens plus étendu ;
5° parce qu'elle s'applique seulement aux exécutions légales, ayant pour but le châtiment d'un coupable. De même, ces paroles du Coran,'`Quiconque obéit à Dieu et à son envoyé, et craint Dieu et le révère, ceux-là seront les gagnants", c'est-à-dire ceux qui obtiendront la vie éternelle, contiennent dans leur concision, toute la règle de la vie. On raconte qu'Omar ben El-Khattab s'étant endormi une fois dans le Temple, fut éveillé par un homme qui prononçait à haute voix la profession de foi musulmane. C'était un prélat grec, qui connaissait la langue arabe. "J'ai entendu, dit-il au Calife, un prisonnier musulman réciter un verset de votre livre, qui contient en lui-même toutes les révélations faites à Jésus Christ, pour acquérir la perfection dans ce monde et le salut dans l'autre ; c'est le verset qui dit : "Quiconque obéit à Dieu", &c. (comme ci-dessus). On raconte aussi qu'un médecin chrétien fort habile demanda un jour à Husseïn ben Ali ben Elwaqqad, "Pourquoi n'y a-t-il rien dans votre livre touchant la médecine ? Cependant la médecine des corps est tout aussi importante que la médecine de l'âme". "Si fait, dit Husseïn, Dieu a résumé toute la science médicale dans un demi verset". "Lequel ?" demanda le médecin. "C'est le suivant : "Mangez et buvez (de ce dont Dieu vous a permis l'usage), mais sans excès" (VII, 31). "Votre Prophète, demanda le médecin, a-t-il aussi dit quelque chose touchant la médecine ?" "Oui, répondit Husseïn, notre Prophète a résumé toute la médecine en quelques mots : L'estomac est le siège des maladies, la diète le premier de tous les traitements, et le corps doit être traité selon ce à quoi il est habitué". "Il faut avouer, dit le médecin, que votre livre et votre Prophète n'ont rien laissé à Galien".
9°, La faconde et la douceur sont deux qualités qui se rencontrent rarement réunies dans les longues compositions des grands maîtres ; elles le sont partout dans le Coran, ce qui démontre l'excellence de sa composition.
10°, Le Coran contient toutes les beautés de l'éloquence dans ses affirmations, dans ses comparaisons, dans ses métaphores, dans ses exordes, dans les transitions, dans les inversions. On n'y trouve point d'expressions faibles ou triviales, point de mots inusités, point d'irrégularités de construction. J'ai démontré par dix raisons, que le Coran a atteint l'éloquence la plus parfaite, celle qu'il est impossible à l'homme d'atteindre ; et ces beautés, on les goûte et on les apprécie d'autant plus qu'on est mieux versé dans la connaissance des finesses de la langue arabe et de ce qui fait le prix de son éloquence
Un classement étonnant
Le Saint Coran contient 114 sourates. Si on fait la sommation des nombres associés au classement des sourates, on obtient le nombre suivant :
1 + 2 + 3 + KK + 114 = 6555
Il existe une règle mathématique pour calculer cette somme et qui se présente comme suit :
"Le nombre plus 1 multiplié par sa moitié", c'est à dire :
114 + 1 x (114 :2) = 115 x 57
= 6555
La question qui se pose ici est : est-ce que cette somme 6555 a une relation avec la somme des versets du Saint Coran qui est 6236 versets ?
Il existe 60 sourates paires, comme Bakara (286 versets), Nissâ (176 versets)...etc ; ainsi, le nombre des sourates impaires est 54 sourates comme Fatiha (7 versets), Tawba (129 versets)...etc
Les 60 sourates ayant un nombre pair de versets se divisent en 30 sourates dont leurs numéros de classement dans le Coran sont pairs et 30 sourates dont leurs numéros de classement dans le Coran sont impairs.
Quant aux 54 sourates ayant un nombre impair de versets, elles se divisent en 27 sourates dont leurs numéros de classement dans le Coran sont impairs et 27 sourates dont leurs numéros de classement dans le Coran sont pairs. Ainsi ; le résultat de cet équilibre se présente comme suit :
Sourates avec un nombre pair de versets: 60
-Sourates avec un numéro de classement pair:
30
-Sourates avec un numéro de classement impair:
30
Sourates avec un nombre impair de versets: 54
-Sourates avec un numéro de classement pair:
27
-Sourates avec un numéro de classement impair:
27
De ce qui précède, il s'en suit qu'il existe 57 sourates homogènes, c'est à dire ayant un nombre de verset pair avec un numéro de classement pair, et un nombre de verset impair avec un numéro de classement impair. Ainsi, il reste 57 sourates non homogènes.
Maintenant, si on fait la somme des numéros des 57 sourates homogènes et on y ajoute le nombre de versets correspondant à chacune d'entre elles, on trouverait que le résultat serait 6236 qui n'est autre que la somme des versets du Saint Coran.
D'autre part, si on fait la somme des 57 sourates non homogènes et, de la même façon, on y ajoute le nombre de versets correspondant à chacune d'entre elles, on trouverait que le résultat serait 6555 qui n'est autre que la somme des numéros des sourates du Saint Coran, de 1 à 114.
Ainsi, il est claire qu'il existe une relation entre le numéro de chaque sourate et le nombre de ses versets de façon à ce qu'on est une coordonnée qui établie une liaison entre le numéro de la sourate et le nombre de ses versets et une liaison entre ceci et toutes les sourates du Saint Coran.
Ceci s'applique sur chaque sourate des 114 sourates du Saint Coran. A la lumière de cette étude, si on essaye de calculer la probabilité de coïncidence selon la théorie des probabilités, on se trouverait face à l'une des merveilles du Saint Coran qui prouve que le classement des sourates et le nombre de ses versets ne pourraient être que l'œuvre du Puissant et Sage Dieu :
(114 + 1) x (60 : 2) = 3450
(114 + 1) x (54 : 2) = 3105
TOTAL = 6555
Parmi les choses extraordinaires, on trouve que la somme des numéros des 60 sourates paires du Coran est 3450 et par conséquent la somme des classements des 54 sourates impaires serait donc 3105, vu que la somme totale devrait être égale à 6555 car :
114 + 1 x 114 : 2 n'est en réalité que 114 + 1 x 60 + 54 : 2
Les 114 sourates du Coran sont divisées en deux parties :
1 – 57 et 58 - 114
Les numéros impairs dans la première partie sont 29 numéros et par conséquent ceux paires seront 28. Par contre, dans la deuxième partie, les numéros impairs sont 28 et les numéros pairs sont donc 29.
Les sourates homogènes, dans la première partie, sont 28 sourates, et celles non homogènes sont 29 sourates. Cependant, dans la deuxième partie, le nombre des sourates homogènes est 29 et celles non homogènes est 28.
Le nombre des sourates, dans la première partie, ayant un nombre pair de versets est 27 sourates ; et par conséquent le nombre des sourates paires, dans la deuxième partie, serait donc 33 sourates.
La somme des versets des 27 sourates paires, dans la première partie, est égale à 2690 et c'est la somme des numéros de classement des 33 sourates paires dans la deuxième partie.
54 + 60 = 6 x 19 = 114
27 + 30 = 3 x 19 = 57
Source utilisée : Ahmed Simozrag
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