Les versets non-authentiques du Nouveau Testament (2/2)


Ceci continu la partie 1 :


Jean 5.3-4

 

Bible Annotée :

De là, dans le texte reçu, un verset #Jn 5:4, qui porte: Car un ange descendait de temps en temps dans le réservoir et troublait l'eau; celui donc qui y entrait le premier après que l'eau avait été troublée guérissait, de quelque maladie qu'il fût atteint. Ce verset a été probablement écrit en marge par quelque lecteur, puis introduit dans le texte par un copiste. Il manque dans Sin., B, C, D, versions. Plusieurs manuscrits qui le renferment, le marquent de signes de doute et, en outre il présente une quantité de variantes, ce qui rend toujours un texte suspect. Enfin, le contenu même de ce verset porte tous les caractères d'une légende. Par ces raisons décisives, il convient de le retrancher.

 

Johnson :

Etaient couchés en grand nombre des malades. Tout ce qui suit le mot "paralytiques" est manquant dans les meilleurs manuscrits, ainsi que tout le verset 4. La traduction n'est qu'une supposition.

 

Bible du Semeur :

Certains manuscrits ont à la suite: Ils attendaient le bouillonnement de l'eau. 4Car un *ange du Seigneur descendait de temps en temps dans la piscine et agitait l'eau. Le premier qui y entrait après le bouillonnement de l'eau était guéri, quelle que soit sa maladie.

 

ACEBAC :

Des témoins nombreux du texte, dont la Vulgate latine, contiennent la précision suivante qui constitue les versets #Jn 5:3-4: «Ils attendaient le bouillonnement de l'eau. Car un ange du Seigneur descendait à certains moments dans la piscine et agitait l'eau. Le premier malade qui descendait dans l'eau après qu'elle eut été agitée recouvrait la santé, quel que fût son mal.» L'absence de ce développement dans les meilleurs manuscrits anciens oblige à conclure que l'édition originale de l'évangile ne le contenait pas. Le merveilleux magique qui s'exprime dans cette addition apparaît totalement étranger à la théologie johannique. Il semble que cette glose ait été ajoutée pour expliquer l'agitation de l'eau signalée au verset #Jn 5:7.

 

Transmontant :

Un messager de YHWH... En grec: aggelos kuriou... Verset proposé par un certain nombre de manuscrits, absent d'une autre série de manuscrits.

Descendait dans, en grec katebainen en... suivi du datif: très dur à supporter pour un helléniste grammairien. Nombre de variantes. Verset très tumultueux du point de vue de la tradition manuscrite.

 

Bible de Jérusalem :

La fin du v.3 et le v. 4 sont omis par la tradition alexandrine : on a jugé trop étrange l'idée d'un ange « se levant » dans une piscine. Mais le v.4 est nécessaire à l'intelligence du récit (v.7).

 

TOB :

La fin du v.3 et le v.4 manquent dans un nombre important de mss, dont les plus anciens. Cette annotation prépare le récit qui va suivre.

 

RWP :

All of this verse is wanting in the oldest and best manuscripts like Aleph B C D W 33 Old Syriac, Coptic versions, Latin Vulgate. It is undoubtedly added, like the clause in Joh_5:3, to make clearer the statement in Joh_5:7.

 

 

Jean 7.53-8.11 

 

Bible Annotée :

On trouve une description semblable dans #Lu 21:37,38. -Le dernier verset de #Jn 7 et les deux premiers par lesquels s'ouvre notre #Jn 8 forment une sorte d'introduction à l'histoire de la femme adultère qui va suivre. Ils font partie du fragment dont l'authenticité est contestée. Voici d'abord, à cet égard, l'état des documents sur lesquels s'appuie la critique du texte. 1° Un grand nombre de manuscrits, Sin., B, A, C, etc., du quatrième au neuvième siècle, omettent entièrement ce récit, et plusieurs de ceux qui l'ont conservé le marquent de signes de doute. 2° Les versions anciennes, sauf quelques manuscrits de l'Itala ne le renferment pas davantage. 3° Les Pères de l'Eglise des trois premiers siècles, et même Chrysostome, ne le mentionnent pas comme renfermé dans notre évangile. Origène, qui s'est occupé spécialement de l'état du texte, n'en parle pas.  4° Dans plusieurs documents, ce morceau se trouve placé à la fin de l'évangile de Jean; dans quelques autres à la suite de #Lu 21. 5° Ces versets abondent en variantes diverses, ce qui est toujours un signe peu favorable à l'authenticité. 6° Le style de ce récit n'est pas celui de Jean; il porte tous les caractères des narrations synoptiques. Aussi la plupart des critiques et des exégètes se refusent-ils à considérer ce récit comme faisant partie de l'évangile de Jean. Ainsi Erasme, Calvin, Bèze Lücke, Tholuck, Olshausen, de Wette Reuss, Hengstenberg, Meyer, MM. Weiss, Luthardt, Keil, Godet, et tous les modernes éditeurs du texte. Rappelons, d'autre part, que sept majusc. (dont D), du sixième au neuvième siècle, et un très grand nombre de minusc., aussi bien que quelques exemplaires de l'Itala, la Vulgate, la version syr. de Jérusalem, contiennent ce récit sans le marquer d'aucun signe de doute. Jérôme, écrivant au quatrième siècle, témoigne (Adv. Pelag. 2, 17) que cette relation se trouvait "en plusieurs manuscrits, tant grecs que latins." Aussi plusieurs interprètes éminents, Augustin, Bengel, Hug, Ebrard, Stier, Lange, soutiennent-ils l'authenticité de ce fragment alléguant avec Augustin qu'il n'a été retranché, à l'origine, que par la crainte de l'influence morale qu'il pouvait exercer à une époque où, d'une part, un grand relâchement des moeurs et, d'autre part, un faux ascétisme s'étaient introduits dans l'Eglise. -Quant à la vérité historique du fait, on peut dire avec Meyer: "Cette histoire porte un tel cachet d'originalité, il est si évident qu'elle n'est imitée d'aucun autre récit de la tradition évangélique, qu'il est impossible d'y voir une légende d'un temps postérieur, sa vérité interne se justifie facilement par l'exégèse, malgré les doutes qu'on a soulevés." Le récit est en tous cas fort ancien, Eusèbe rapporte (Hist. eccl. 3: 39) que l'écrit de Papias sur les évangiles contenait l'histoire d'une femme qui, à cause de ses péchés, fut accusée devant le Seigneur. "Cette histoire, ajoutet-il, se trouve dans l'évangile des Hébreux." Cela prouverait que notre récit appartient à la tradition apostolique. Il a été inséré dans la suite à cette place, parce que le piège tendu à Jésus {#Jn 8:6} paraissait en harmonie avec les dispositions hostiles des autorités à son égard. {#Jn 7:32,45 et suiv.}

 

Bible du Semeur :

Les versets 7.53 à 8.11 sont absents des manuscrits les plus anciens. Quelques manuscrits les situent ailleurs, à la fin de l'évangile ou après Lc 21.38.

 

ACEBAC  :

Le récit de la femme adultère {#Jn 7:53 8:1-11} manque dans les plus anciens manuscrits grecs. Les Pères grecs ne l'ont pas connu ou bien ne l'ont pas regardé comme authentique. Plusieurs traductions anciennes (latine, syriaque, copte...) ne le contenaient pas. On lisait pourtant cette péricope en Occident et dans l'Église de Syrie dès le IIIe siècle. Mais la place de ce récit est instable chez les témoins qui le rapportent: on le retrouve en cinq endroits différents soit dans l'évangile de Jean, soit dans celui de Luc. De plus, ce passage tranche sur le contexte et l'ensemble du texte johannique par son contenu, son style et sa langue, qui rappellent par contre beaucoup le style et la langue de Luc. On admet donc généralement que ce passage n'a pas été rédigé par l'auteur du quatrième évangile et qu'il n'appartenait pas à l'édition originale de cet évangile. Le concile de Trente regarde ce texte comme un écrit canonique; sa définition porte sur la canonicité, non sur l'authenticité johannique du passage.

 

TOB :

La section 7,53-8,11 est omise par les mss les plus anciens et par de nombreuses versions : d'autres la placent soit après les vv. 36 ou 44, soit à la fin de l'évangile ; d'autres encore l'introduisent après Lc 21,38. Les Pères grecs semblent l'ignorer ; le texte lui-même présente de nombreuses variantes et ne possède pas les caractéristique du style Johannique. C'est pourquoi on peut estimer que cette péricope n'appartenait pas primitivement à l'évangile de Jn. Il s'agit d'une tradition indépendante, insérée après coup ; son caractère canonique n'est pas à contester.

 

Bible de Jérusalem :

Cette péricope, 7.53 - 8.11, omise par les plus anciens témoins (mss, versions et Pères), déplacée par d'autres, au style de couleur synoptique, ne peut être de saint Jean lui-même. Elle pourrait être attribuée à saint Luc, cf Luc 21.38. Sa canonicité, son caractère inspiré et sa valeur historique n'en sont pas moins hors contexte.


Claude Tresmontant :
A partir de ce verset, nombres de manuscrits anciens—le plus grand nombre—ne comportent pas la page qui suit: l'histoire de la femme qui a été surprise avec un homme qui n'était pas son mari. Deux hypothèses se partagent les critiques. 1. Cette histoire a été ajoutée tardivement. 2. Ce passage a été retranché très anciennement. Augustin, dans un ouvrage précisément consacré au mariage et à l'adultère, De conjugiis adulterinis, II, 6, VII, écrit que certains, dont la foi était faible, ou plus exactement ennemis de la foi véritable, ayant peur que l'on ne tire de cette page une raison d'excuser leurs femmes infidèles, l'ont retirée de leurs manuscrits. Le fait est que l'on ne trouve pas cette page citée par les Pères de langue grecque, Origène, saint Jean Chry-sostome, Théodore de Mopsueste, Cyrille d'Alexandrie, etc.

 

Scofield :

(Joh_7:53-8); (Joh_7:11); is not found in some of the most ancient manuscripts. Augustine declares that it was stricken from many copies of the sacred story because of a prudish fear that it might teach immorality!

 

Clarke :

This verse and the first eleven verses of the following chapter are wanting in several MSS. Some of those which retain the paragraph mark it with obelisks, as a proof of spuriousness. Those which do retain it have it with such a variety of reading as is no where else found in the sacred writings. Professor Griesbach leaves the whole paragraph in the text with notes of doubtfulness. Most of the modern critics consider it as resting on no solid authority.

 

VWS :

This verse, and the portion of Chapter 8, as far as Joh_8:12, are generally pronounced by the best critical authorities not to belong to John's Gospel.

 

RWP :

This verse and through Joh_8:12 (the passage concerning the woman taken in adultery) is certainly not a genuine part of John's Gospel. The oldest and best MSS. (Aleph A B C L W) do not have it. It first appears in Codex Bezae. Some MSS. put it at the close of John's Gospel and some place it in Luke. It is probably a true story for it is like Jesus, but it does not belong to John's Gospel. The Canterbury Version on which we are commenting puts the passage in brackets. Westcott and Hort place it at the end of the Gospel. With this explanation we shall proceed.

 

 

Jean 12.8 

 

Bible Annotée :

Ce verset manque tout entier dans D.

 

 

Jean 14.31 

 

ACEBAC :

Partons d'ici. Ce signal de départ correspond à celui de #Mr 14:42. Mais que signifie-t-il, puisque l'on ne s'en va pas et que Jésus recommence un discours plus long que le précédent? Le départ ne s'effectue réellement qu'en #Jn 18:1. Les chapitres 15-17 ont sans doute été intercalés entre #Jn 14:31 et #Jn 18:1 sans que le cadre primitif de l'évangile n'ait été modifié. Leur insertion à cette place, tout comme l'addition du ch. #Jn 21, montre que l'évangile de Jean a pu connaître au moins deux éditions successives.

 

Transmontant :

Levez-vous et allons-nous-en d'ici... Il est évident que ces mots donnent le signal du départ et qu'en conséquence les chapitres suivants doivent être placés avant ce signal du départ. Il n'est pas évident ni certain que le chapitre xv soit la reportation d'un enseignement donné dans cette même et dernière nuit. Il peut être la reportation d'un enseignement donné antérieurement. Il existe donc ici un problème littéraire de composition. Le chapitre xv semble ajouté après coup. Le fait que les mots: Levez-vous, allons-nous-en d'ici... aient subsisté dans les manuscrits, suivis du chapitre xv qui ne semble pas à sa place, prouve que nous sommes bien en présence de documents écrits, arrangés et combinés, et non pas d'une longue tradition orale qui se serait déposée par écrit au n {e} siècle de notre ère, ni d'une rédaction tardive: car s'il s'agissait d'une rédaction tardive, pourquoi cette imperfection manifeste dans la composition? On voit très bien ici la couture de plusieurs documents écrits qui ont été cousus l'un à l'autre. La question reste donc ouverte de savoir quand a été donné l'enseignement qui se trouve noté et rapporté au chapitre xv.

 

Bible de Jérusalem :

Dans un état antérieur de l'évangile, la suite du texte se lisait en 18.1, ou peut être en 17.1.

 

 

Jean chap 21

 

TOB :

t) Situé après l'épilogue de 20,30-31, ce dernier chapitre fait figure d'appendice. La question de son origine reste discutée : à côté de traits littéraires typiquement johanniques, il y a des formules et des conceptions assez particulières. On pourrait penser à un complément rédigé par des disciples de l'évangéliste, les mêmes peut-être que les auteurs des deux derniers versets qui eux, sans conteste, constituent une addition.

 

Bible Annotée :

Ainsi, dès les premiers mots, ce chapitre #Jn 21 est intimement rattaché à celui qui précède. Il faisait partie intégrante du quatrième évangile dès les premiers temps. Il se trouve, en effet, dans tous les documents, manuscrits, versions anciennes, et est mentionné par les Pères de l'Eglise. Il est en tout digne du disciple que Jésus aimait; on y reconnaît sa pensée et son style. Quel autre pourrait nous avoir conservé l'inimitable récit de #Jn 21:15-17? Mais comme nous avons en #Jn 20:30,31 la conclusion évidente de son évangile, il faut considérer ce dernier chapitre comme un appendice ou supplément, écrit par Jean lui-même, ou peut-être par ses disciples qui n'ont fait que rédiger un récit mainte fois entendu de la bouche de l'apôtre, et l'ont ajouté au livre, avant ou bientôt après sa publication…

(Jean 21.14) En tous cas, cette remarque prouve que #Jn 21 se rattache étroitement à l'évangile de Jean.

 

ACEBAC :

Ce dernier chapitre survient après la conclusion de l'évangile; il présente certaines particularités de style qui ne sont pas johanniques; il est d'un autre esprit que tout le reste et son orientation est ecclésiale. Il est sans doute une addition à l'évangile initial. Il fut probablement composé par un membre de la communauté johannique et ajouté lors de la seconde ou même de la troisième édition de l'évangile.

 

 

Jean 21.24-25

 

Bible Annotée :

Ce verset est retranché par Tischendorf, sur l'autorité, il est vrai, du seul manuscrit du Sinaï. Dans cc document même il a été introduit, d'après Tischendorf, par un correcteur. D'après d'autres critiques, il faisait partie déjà du texte primitif de ce manuscrit. Mais si on le considère en lui-même, on arrive facilement à la conviction qu'il n'appartenait pas originairement.à notre évangile. En effet: 1° Il ne renferme qu'une répétition assez gauche de la belle conclusion de #Jn 20:30 2° Il a recours à une hyperbole qui, prise à la lettre, renferme une étrange exagération. 3° On ne retrouve dans ce verset ni le style ni la noble simplicité de Jean qui jamais ne dit je et jamais n'emploie le verbe que nous rendons par je pense. 4° Le verset: #Jn 21:24 est évidemment une conclusion du récit de Jean après laquelle il ne peut pas avoir répété celle de #Jn 20:30 en en dénaturant le sens. 5° Les Exégètes qui attribuent  #Jn 21:24 aux anciens d'Ephèse, qui disent nous, supposent que  #Jn 21:25 (dont l'auteur dit je) a été écrit par un autre personnage; la fin de ce chapitre proviendrait donc de deux sources différentes: les anciens et un inconnu supposé! -L'affirmation claire et ferme de #Jn 21:24 clôt tout le récit de Jean et, en particulier, l'admirab #Jn 21 dans lequel l'apôtre raconte la manifestation que Jésus ressuscité accorda à ses disciples: d'abord dans un acte de sa puissance qui symbolisait les immenses bénédictions dont leurs travaux seront couronnés; ensuite dans un acte de son insondable amour qui rétablit un disciple déchu dans sa relation avec son Sauveur et dans son apostolat; enfin par un acte de sa science divine, annonçant à ses deux principaux disciples leur destinée future. Ainsi, comme l'observe avec justesse M. Godet, ce dernier chapitre de notre évangile nous ramène au premier.

 

ACEBAC :

Ces deux derniers versets forment une nouvelle conclusion de tout l'évangile. Ils ne sont pas de la même main. Alors que le premier se rattache à ce qui vient d'être dit, le second copie en la modifiant la conclusion du livre primitif {#Jn 20:30}: il est l'oeuvre d'un éditeur.

 

Johnson :

Nous savons que son témoignage est vrai. Beaucoup supposent que ces deux derniers versets ont été rajoutés par un autre que Jean, peut-être par les anciens de l'église d'Ephèse, où Jean a écrit, pour donner leur approbation à ce récit

 

TOB :

Ce verset est omit par plusieurs mss. Le document écrit ne peut rapporter et élucider tout ce que fut l'activité de Jésus. Nous sommes renvoyés au Christ lui-même.

 

Clarke :

Many other things - Before his disciples, is added by two MSS. The Scholia in several MSS. intimate that this verse is an addition; but it is found in every ancient version, and in Origen, Cyril, and Chrysostom.

 

VWS :

Many interpreters think that these two verses were written by some other hand than John's. Some ascribe Joh_21:24 and Joh_21:25 to two different writers

 

 

Actes 8.37 

 

Bible Annotée :

Le texte reçu porte #Ac 8:37 ainsi conçu: Or, Philippe dit: Si tu crois de tout ton coeur, cela est permis (var. tu seras sauvé). Et répondant, il dit: Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu. Ce verset manque dans Sin., B, A, C, etc., dans la plupart des versions et des Pères. En outre, là où il se trouve, c'est avec diverses variantes, ce qui est souvent un signe d'inauthenticité. Cette profession de foi, en termes précis, exigée avant le baptême, n'est point dans l'esprit de l'âge apostolique. Elle a été ajoutée plus tard par des correcteurs qui s'étonnaient de la facilité avec laquelle Philippe avait administré ce baptême.

 

Johnson :

Si tu crois etc.? Ce verset est omis dans certaines traductions. Il ne se trouve pas dans nos plus anciens manuscrits, mais se trouvait certainement dans des manuscrits encore plus anciens que ceux existants. Il y est fait référence par Irénée au deuxième siècle, et par Augustin au quatrième. Que ceci ait été écrit par Luc ou non, cela montre que la coutume de la première église était de demander une telle confession de foi.

 

Bible du Semeur :

Le verset 37 est absent de plusieurs manuscrits.

 

Bible de Jérusalem :

Le v. 37 est une glose très ancienne conservée dans le texte occ. et qui s'inspire de la liturgie baptismale…

 

TOB :

Le verset 37 est surtout attesté par des témoins « occidentaux » (dès le IIè siècle).

 

Scofield :

The best authorities omit v. 37.

 

Clarke :

This whole verse is omitted by ABCG, several others of the first authority, Erpen's edit. of the Arabic, the Syriac, the Coptic, Sahidic, Ethiopic, and some of the Slavonic: almost all the critics declare against it as spurious.

 

VWS :

The best texts omit this verse.

 

 

Actes 24.6-7

 

Bible Annotée :

Ces considérations prouvent que les paroles de #Ac 24:7 sont une interpolation maladroite. Toutefois cette interpolation est très ancienne, car elle se trouve dans les deux versions syriaques, qui remontent à la fin du second siècle.

 

Johnson :

Nous l'avons arrêté. Nous avons voulu le juger etc. Une partie du verset 6, tout le verset 7, et le début du verset 8 ne se trouvent pas dans certains manuscrits.

 

Bible du Semeur :

Le passage entre crochets (v. 6 « Nous… » à v. 8 « …toi ») est absent de plusieurs manuscrits.

 

Bible de Jérusalem :

De nombreux manuscrits ajoutent ici : « Nous voulions le juger selon notre Loi, mais le tribun Lysias est intervenu, qui l'a arraché de nos mains avec beaucoup de violence et a ordonné à ses accusateurs de venir devant toi ».

 

TOB :

Plusieurs mss ajoutent ici : Et nous voulions le juger selon notre loi. Etant intervenu, le tribun Lysias l'a enlevé de nos mains avec beaucoup de violence et a ordonné à ses accusateurs de se présenter devant toi. En ce cas, l'interrogatoire proposé au v. 8 viserait le tribun et non Paul.

 

VWS :

The best texts omit all after these words as far as by examining.

 

 

Actes 28.29 

 

Bible Annotée :

Ce verset entier manque dans Sin., B, A, et beaucoup de versions. M. Blass l'a admis dans son texte occidental.

 

Bible du Semeur :

Certains manuscrits ajoutent: 29 Lorsque Paul eut dit cela, les Juifs s'en allèrent en discutant vivement entre eux.

 

Bible de Jérusalem :

Le texte occ. (suivie par la recension antiochienne) ajoute le v. 29 : « Quand il eut dit cela, les Juifs s'en allèrent en discutant vivement entre eux ».

 

TOB :

De nombreux manuscrit insèrent ici : Tandis qu'il leur disait cela, les juifs s'en allèrent, ayant entre eux une grande dispute.

 

 

Romains 5.7 

 

Bible Annotée :

Plusieurs interprètes récents considèrent la seconde proposition de #Ro 5:7 comme une très ancienne glose, comme une réflexion d'un lecteur qui aurait fait ses réserves sur l'affirmation de Paul; cette glose se serait glissée dans le texte. On a supposé aussi que Paul, en dictant sa lettre, s'était repris et avait corrigé l'expression de sa pensée, et que son secrétaire, par inadvertance, avait oublié de tracer la première expression; en ce cas, ce serait la première proposition de #Ro 5:7 qu'il faudrait retrancher.

 

 

Romains 11.6 

 

Bible Annotée :

-B ajoute: or, si c'est par les oeuvres, ce n'est plus une grâce; puisque l'oeuvre n'est plus une grâce. Dans les autres témoins du texte qui portent cette adjonction, on lit la dernière proposition ainsi: autrement, l'oeuvre n'est plus une oeuvre. La plupart des critiques estiment que toute la phrase est une note marginale, écrite par un lecteur qui a trouvé intéressant de retourner le raisonnement de l'apôtre. Elle n'ajoute rien à la pensée et alourdit l'argumentation.

 

TOB :

Certains témoins ajoutent : « et si c'est par les œuvres, ce n'est plus une grâce, autrement l'œuvre n'est plus une grâce.

 

 

Romains 14.15 

 

Bible Annotée :

Le verset #Ro 14:14 était une parenthèse; #Ro 14:15 donne le motif (car) de l'exhortation de #Ro 14:13: ne fournir aucun scandale à nos frères. Le texte reçu introduit ce verset par or; c'est une fausse correction, provoquée par l'impossibilité de relier #Ro 14:15 à #Ro 14:14 par car.

 

 

Romains 16.24

 

Bible Annotée :

-Dans le texte reçu se lit #Ro 16:24: La grâce de notre Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous. Amen! Ces paroles manquent dans Sin., B. A, C. Les majusc. (D, etc.) qui ont ce voeu apostolique à cette place l'omettent à la fin de #Ro 16:20.

 

Bible du Semeur :

Certains manuscrits ajoutent: 24 que la grâce du Seigneur Jésus-Christ soit avec vous tous. Amen.

 

TOB :

Certains témoins lisent après le v. 23 : Que la grâce de notre Seigneur Jésus Christ soit avec vous tous ! Amen. Ce verset, mal attesté, ne semble pas authentique.

 

 

1 Jean 5.8

 

La Bible Annotée :

-Dans le texte reçu la teneur de #1Jn 5:7,8 est accrue par une interpolation célèbre dans l'histoire du texte du Nouveau Testament: "Car il y en a trois qui rendent témoignage dans le ciel: le Père, la Parole et le Saint-Esprit, et ces trois-là sont un. Et il y en a trois qui rendent témoignage sur la terre: l'Esprit, l'eau et le sang, et ces trois se rapportent à un." -Les mots en italique sont inauthentiques. Ils ont leur origine dans une fausse interprétation de #1Jn 5:6,7 (a) Quelques écrivains anciens (Cyprien) ont vu dans les trois qui rendent témoignage, une allusion à la Trinité. Cette interprétation, d'abord écrite en marge d'un manuscrit, aura été admise dans le texte par un copiste ignorant. Ces paroles ne se trouvent dans aucun manuscrit grec, excepté dans un qui date du seizième siècle, et dans un gréco-latin du quinzième siècle. Elles manquent également dans presque toutes les versions anciennes, dans tous les Pères de l'Eglise grecque, qui auraient eu tant d'intérêt à les produire dans les controverses ariennes, et chez beaucoup d'écrivains de l'Eglise latine, tels que Tertullien, Hilaire, Ambroise, Augustin, Jérôme. Elles apparaissent pour la première fois vers la fin du cinquième siècle dans des versions latines en Afrique, puis, dès le dixième siècle dans les manuscrits de la Vulgate. Dans le Nouveau Testament grec imprimé par Erasme, elles ne furent point admises pour les éditions de 1516 et 1519; elles ne jouirent de cette faveur que dans l'édition de 1622, d'où elles passèrent dans les éditions de Robert Etienne, de Bèze et des Elzévir, c'est-à-dire dans le texte reçu dès lors. Luther ne les a jamais acceptées dans sa version allemande et ce ne fut que longtemps après sa mort, en 1581, qu'elles y furent introduites. Calvin adopte cette leçon tout en reconnaissant combien elle est contestable, mais le commentaire qu'il en donne montre assez combien elle est peu en harmonie avec la pensée de l'apôtre. Elle l'interrompt, en effet, et cela pour y ajouter une idée dogmatique qui, ici, n'a aucun sens. Enfin, on sait que jamais la doctrine de la Trinité n'a été formulée de cette manière pendant l'ère apostolique. C'est par ces raisons historiques et exégétiques que tous les critiques de nos jours rejettent du texte la glose qui nous occupe.

 

Johnson :

Car il y en a trois qui rendent témoignage. Ce verset ne se trouve pas dans certains manuscrits, et il est sans doute une interpolation.

 

Bible de Jérusalem :

Le texte des vv. 7-8 est surchargé dans la Vulg. par une incise absente des mss grecs anciens, des vieilles versions et des meilleurs mss de la Vulg., et qui semble être une glose marginale introduite plus tard dans le texte

 

Scofield :

It is generally agreed that (1Jo_5:7) has no real authority, and has been inserted.

 

Clarke :

But it is likely this verse is not genuine. It is wanting in every MS. of this epistle written before the invention of printing, one excepted, the Codex Montfortii, in Trinity College, Dublin: the others which omit this verse amount to one hundred and twelve. It is wanting in both the Syriac, all the Arabic, Ethiopic, the Coptic, Sahidic, Armenian, Slavonian, etc., in a word, in all the ancient versions but the Vulgate; and even of this version many of the most ancient and correct MSS. have it not. It is wanting also in all the ancient Greek fathers; and in most even of the Latin. The words, as they exist in all the Greek MSS. with the exception of the Codex Montfortii,

 



Nous en déduisons que la Bible qui existe aujourd'hui n'est plus identique au texte primitif.


Lire aussi:

http://www.renaissance.com.pk/Augscrip2y3.html




01/08/2008
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