Réponse à Facealislam sur "Le miracle de la préservation du Coran" (2)
Continuation de la partie 1
Le reniement du père
Un autre hadith faisant également référence au verset de la lapidation, contient un verset, omis du Coran actuel:
D'après Ibn Abbas,
... Je crains qu'après qu'un long temps se soit passé, quelqu'un dise, 'Par Allah, nous ne trouvons pas le verset du Rajam (la lapidation) dans le Livre d'Allah, ' et ils s'égareront ainsi en oubliant un engagement qu'Allah a révélé. Et la punition du Rajam doit être infligée à n'importe quelle personne mariée (mâle et femelle), qui commet des rapports sexuels illégaux, si la preuve exigée est disponible ou s'il y a confession. Et alors nous avions l'habitude de réciter parmi les versets du Livre d'Allah: 'O peuple ! Ne prétendez pas être la progéniture d'autres que vos pères, car c'est une incrédulité de votre part que prétendre être la progéniture d'autres que votre vrai père' ... " Sahih Bukhari, Volume 8, Book 82, Number 817
http://www.usc.edu/dept/MSA/fundamentals/hadithsunnah/bukhari/082.sbt.html#008.082.87
Hafîz Ibn Hajar al-Asqlani dit dans son commentaire de ce Hadîth : Et alors nous avions l'habitude de réciter parmi les versets du Livre d'Allah" = le verset a été abrogé.
Ibn Kathîr dit : Parmi les verset abrogés il y a le verset : "c'est une incrédulité de votre part que prétendre être la progéniture d'autres que votre vrai père. Tafsîr Ibn Kathîr sourate 33.5
Al- Qurtubî explique : Parmi ce qui a été abrogé seulement textuellement, il y a le verset suivant : "c'est une incrédulité de votre part que prétendre être la progéniture d'autres que votre vrai père". Tafsîr al-Qurtubî sourate 2.106
Le verset sur les martyrs :
Un autre Hadith indique:
Anas b. Malik a rapporté que le Messager d'Allah (la paix soit sur lui) a invoqué la malédiction, dans la matinée (de prière), durant trente jours sur ceux qui ont tué les compagnons (du Saint Prophète) chez Bi'r Ma'una. Il a maudit (les tribus) de Ri'l, de Dhakwan, de Lihyan, et d'Usayya, qui avait désobéi à Allah et à Son messager (la paix soit sur lui). Anas a dit: Allah l'Exalté et le Grand a révélé (un verset) concernant ceux qui ont été tués chez Bi'r Ma'una, et nous l'avons récité, jusqu'à ce qu'il ait été abrogé plus tard (et le verset était comme ceci): "Annoncez à notre peuple, la bonne nouvelle que nous avons rencontré notre Seigneur, et Il a été satisfait avec nous et nous avons été satisfaits avec Lui ". Sahih Muslim, Book 004, Number 1433
Encore, c'est un verset que l'on ne peut découvrir dans le Coran actuel.
Facealislam semble recopier du site "answering-islam.org", des citations dont il ne comprend même pas le sens. Ainsi, il est difficile de prendre ses affirmations au sérieux. Il est clairement dit dans le Hadith suscité que la récitation du verset coranique a été abrogée, d'où le fait qu'on ne puisse, effectivement le "découvrir dans le Coran actuel" :
Anas b. Malik a rapporté que le Messager d'Allah (la paix soit sur lui) a invoqué la malédiction, dans la matinée (de prière), durant trente jours sur ceux qui ont tué les compagnons (du Saint Prophète) chez Bi'r Ma'una. Il a maudit (les tribus) de Ri'l, de Dhakwan, de Lihyan, et d'Usayya, qui avait désobéi à Allah et à Son messager (la paix soit sur lui). Anas a dit: Allah l'Exalté et le Grand a révélé (un verset) concernant ceux qui ont été tués chez Bi'r Ma'una, et nous l'avons récité, jusqu'à ce qu'il ait été ABROGE plus tard (et le verset était comme ceci): "Annoncez à notre peuple, la bonne nouvelle que nous avons rencontré notre Seigneur, et Il a été satisfait avec nous et nous avons été satisfaits avec Lui ". Sahih Muslim, Book 004, Number 1433
Ibn Hajar dit : Le verset a été abrogé. Et il a été rapporté sur l'autorité d'Ahmed sur l'autorité de Ghandar que Sha'abah rapporta dans sa version "puis, ce verset a été abrogé". Ibn Hajar, Fathul Bari, commentaire des Hadîths 3781 & 3782
Ibn Kathîr dit : Ce verset a été abrogé. Tafsîr ibn Kathîr sourate 3.169
At-Tabarî rapporte : "Anas Ibn Mâlik dit : Nous lisions le verset Annoncez à notre peuple, la bonne nouvelle que nous avons rencontré notre Seigneur, et Il a été satisfait avec nous et nous avons été satisfaits avec Lui, puis il a été abrogé". Tafsîr al-Tabarî sourate 2.106
La Fatiha
Une autre autorité dans la récitation du Coran était Abdullah Ibn Mas'ud. Mohammed le cite comme l'un des quatre récitateurs qui connaissent le Coran:
D'après Masriq:
Abdullah bin 'Amr a mentionné Abdullah bin Masud et a dit, "[...] j'ai entendu le Prophète disant, 'Prends (apprend) le Coran de ces quatre: 'Abdullah bin Masud, Salim, Mu'adh et Ubai bin Ka'b.' Sahih Bukhari, Volume 6, Book 61, Number 521
Ibn Mas'ud fera également la réclamation suivante:
'Abdullah (bin Mas'ud) a rapporté : Par Allah aucun autre que Lui, n'a le droit d'être adoré ! Il n'y a aucune Sourate révélé en le Livre d'Allah dont je ne sache à quel endroit, elle a été révélé ; et il n'y a aucun verset révélé en le Livre d'Allah dont je ne sache, à quel endroit, (il a été révélé). Sahih Bukhari, Volume 6, Book 61, Number 524
Malgré ces mots prétendant connaître l'endroit exact de chaque Sourate et verset, Ibn Mas'ud a omis trois Sourates du Coran actuel, la Sourate Fatiha (Masud la considérait juste comme une prière, non comme une partie intégrante du Coran), et les Sourates Muawwithatayni (la Sourate 113 et 114)
"L'Imam Fakhruddin a indiqué que les rapports dans certains des livres antiques qu'Ibn Mas'ud a nié que Suratul-Fatiha et les Mu'awwithatayni font partie du Coran, sont embarrassants dans leurs implications... Mais le Qadi Abu Bakr dit "Ce n'est pas solidement rapporté à lui qu'elles ne sont pas une partie du Coran et il n'y a aucun enregistrement d'un tel rapport comme venant de lui. Il les a omises de son manuscrit car il n'a pas approuvé leur écrit (inclusion). Ceci ne signifie pas qu'il les a niés comme faisant partie du Coran. Dans sa vue la Sunnah était que rien ne devrait être inscrit dans le texte (mushaf ) à moins que ce soit commandé par le Prophète ... et il n'avait pas entendu que cela avait été commandé ". As-Suyuti, Al-Itqan fii Ulum al-Qur'an , p.186).
"... Ibn Hajar al-Asqalani cependant, dans son commentaire sur le Sahih Al-Bukhari (son célèbre Fath al-Baari ), a accepté ces rapports comme bruit, citant les autorités qui ont déclaré qu'Ibn Mas'ud n'inclurait pas ces sourates dans son manuscrit car Mohammed a, à sa connaissance, seulement ordonné qu'elles soient employées en tant qu'incantations contre les forces mauvaises. Il a considéré l'isnad (la chaîne des transmetteurs) pour ce rapport comme totalement sain et à essayer d'harmoniser les rapports contradictoires, proposant qu'Ibn Mas'ud ait accepté la Fatiha et les sourates (113 et 114) comme ayant véritablement été révélé mais était peu disposé à les inscrire en son texte écrit." John Gilchrist, Jam' Al-Qur'an
En fait, l'affirmation d'Ibn Masud que la Sourate Al-Fatiha ne doit pas être inclus en tant qu'élément du texte Coranique, est confirmé par le Coran lui-même:
Et nous t'avons donné les sept répétés (les versets) ET le Grand Coran. Sourate 15:87
Ce passage distingue les sept versets répétés (c-à-d la Fatiha) du Coran lui-même.
L'hadith indique encore:
"Yahya m'a rapporté, de Malik de al-Ala ibn Abd ar-Rahman ibn Yaqub that Abu Said, que le mawla de Amir ibn Kuraz lui a raconté que le Messager d'Allah, puisse Allah le bénir et lui accorder la paix, a appelé Ubayy ibn Kab tandis qu'il priait. Quand Ubayy eu fini sa prière, il rejoint le Messager d'Allah, puisse Allah le bénir, et lui accorder la paix, et le Messager d'Allah mit sa main sur sa main, et il avait l'intention de partir par la porte de la mosquée, lorsque le Messager d'Allah, puisse Allah le bénir et lui accorder la paix, a dit, "J'espère que vous ne quitterez pas la mosquée jusqu'à ce que vous connaissiez une sourate dont Allah n'a pas envoyé de semblable ni dans la Tawrah ni dans l'Injil, ni DANS LE CORAN." Ubayy a dit, "J'ai commencé à ralentir mon pas, dans cet espoir. Alors j'ai dit, 'Messager d'Allah, la sourate que vous m'avez promise!' Il dit, 'Qu'est-ce que vous récitez quand vous commencez la prière?' Je récite la Fatiha (Sourate 1) jusqu'à ce que je sois arrivé à la fin de celle-ci, et le Messager d'Allah, puisse Allah le bénir, et lui accordé la paix, dit 'C'est cette sourate, et c'est les "sept répétés" et le Grand Coran qui m'a été donné.' " Malik Muwatta, Book 003, Number 3.9.39
Rapporté par Abu Hurayrah
Quand le Messager d'Allah (paix soit sur lui) a par le passé, demandait à Ubayy ibn Ka'b comment il récitait au moment de la prière, il récita Umm al-Qur'an, et il dit, "Par celui qui tient mon âme entre ses mains, rien de semblable n'a été révélée dans la Torah, l'Injil, le Zabur, OU LE CORAN, et c'est les sept versets répétés et le puissant Coran qui m'a été donné." Al-Tirmidhi, Numéro 654
Ces hadiths confirment et affirment clairement que la Fatiha ne fait pas partie du Coran.
Facealislam n'a pas saisi le sens du verset 15.87 indiquant que le Prophète (sws) a reçu la sourate al-Fatiha ET le grand Coran. En fait, la sourate al-Fatiha EST les sept répétés, mais aussi le grand Coran. Ceci, Facealislam aurait dû le comprendre si il avait prêté plus d'attention aux hadîths qu'il cite:
"...J'ai commencé à ralentir mon pas, dans cet espoir. Alors j'ai dit, 'Messager d'Allah, la sourate que vous m'avez promise!' Il dit, 'Qu'est-ce que vous récitez quand vous commencez la prière?' Je récite la Fatiha (Sourate 1) jusqu'à ce que je sois arrivé à la fin de celle-ci, et le Messager d'Allah, puisse Allah le bénir, et lui accordé la paix, dit 'C'est cette sourate, et c'est les "sept répétés" et le Grand Coran qui m'a été donné". Malik Muwatta, Book 003, Number 3.9.39
Quand le Messager d'Allah (paix soit sur lui) a par le passé, demandait à Ubayy ibn Ka'b comment il récitait au moment de la prière, il récita Umm al-Qur'an, et il dit, "Par celui qui tient mon âme entre ses mains, rien de semblable n'a été révélée dans la Torah, l'Injil, le Zabur, ou le Coran, et c'est les sept versets répétés et le puissant Coran qui m'a été donné." Al-Tirmidhi, Numéro 654
Le verset 87 de la sourate 15 n'indique pas que le Prophète Muhammad (sws) a reçu les sept répétés en plus du grand Coran, mais que la sept répétés sont le grand Coran. Ainsi, la première sourate du Coran qui s'appelle la Fatiha, est appelée "les sept répétés" mais aussi "le grand Coran" ou "le Coran puissant". Tels sont ses qualificatifs. Reste maintenant les hadiths qui disent que la sourate al-Fatiha n'a pas d'équivalence dans le Coran. Si la sourate al-Fatiha fait bien partie du Coran, comment le Coran peut-il citer une sourate en dehors de lui-même ? En fait, c'est simplement la terminologie usitée dans ledit hadîth qui a abusé Facealislam.
2.98
[Dis :] "Quiconque est ennemi d'Allah, de ses anges, de Ses messagers, de Gabriel et de Michaël... [Allah sera son ennemi] car Allah est l'ennemi des infidèles".
Les anges de Dieu sont distingués de Gabriel et de Michaël. Pourtant, il est notoire que dans la théologie islamique, Gabriel et Michaël sont des anges de Dieu.
55.68
Ils contiennent des fruits, des palmiers, et des grenadiers
Les fruits sont distingués des grenadiers. Or, les grenadiers font partie des fruits.
Conséquemment, la distinction que le Coran élabore à propos de la sourate al-Fatiha, est tout à fait normale du point de vue coranique. Il n'existe donc pas dans tout le Coran, une sourate semblable à celle de la Fatiha :
Le Prophète (sws) a dit : "Dieu n'a pas révélé dans la Thora ni dans l'Evangile ce qui est identique à la mère du Coran, et elle est les sept que l'on répète, et elle est divisée entre Moi et Mon serviteur, et Mon serviteur a ce qu'il a demandé". Hadith authentique rapporté par al-Tarmidhi, n°3050 et An-Nassaï, n°905.
Remarquez que Facealislam reconnaît ailleurs * que le Coran peut être distingué de ses versets:
Dans le second passage bien que tilka soit employé (féminin de dhalika), il ne se rapporte pas au Coran en tant que livre, mais aux versets:
Alif-lam-ra tilka ayatu alkitabi almubeenu. Sourate 12:1
Ce qui constitue une nuance importante, le Coran distinguant lui-même des versets de lui-même:
Et nous t'avons donné les sept répétés (les versets) ET le Grand Coran. Sourate 15:87
Egalement l'hadith indique:
"Yahya m'a rapporté, de Malik de al-Ala ibn Abd ar-Rahman ibn Yaqub that Abu Said, que le mawla de Amir ibn Kuraz lui a raconté que le Messager d'Allah, puisse Allah le bénir et lui accorder la paix, a appelé Ubayy ibn Kab tandis qu'il priait. Quand Ubayy eu fini sa prière, il rejoint le Messager d'Allah, puisse Allah le bénir, et lui accorder la paix, et le Messager d'Allah mit sa main sur sa main, et il avait l'intention de partir par la porte de la mosquée, lorsque le Messager d'Allah, puisse Allah le bénir et lui accorder la paix, a dit, "J'espère que vous ne quitterez pas la mosquée jusqu'à ce que vous connaissiez une sourate dont Allah n'a pas envoyé de semblable ni dans la Tawrah ni dans l'Injil, ni dans le Coran." Ubayy a dit, "J'ai commencé à ralentir mon pas, dans cet espoir. Alors j'ai dit, 'Messager d'Allah, la sourate que vous m'avez promise!' Il dit, 'Qu'est-ce que vous récitez quand vous commencez la prière?' Je récite la Fatiha (Sourate 1) jusqu'à ce que je sois arrivé à la fin de celle-ci, et le Messager d'Allah, puisse Allah le bénir, et lui accordé la paix, dit 'C'est cette sourate, et c'est les "sept répétés" et le Grand Coran qui m'a été donné.' " Malik Muwatta, Book 003, Number 3.9.39
Et,
Rapporté par Abu Hurayrah
Quand le Messager d'Allah (paix soit sur lui) a par le passé, demandait à Ubayy ibn Ka'b comment il récitait au moment de la prière, il récita Umm al-Qur'an, et il dit, "Par celui qui tient mon âme entre ses mains, rien de semblable n'a été révélée dans la Torah, l'Injil, le Zabur, ou le Coran, et c'est les sept versets répétés et le puissant Coran qui m'a été donné." Al-Tirmidhi, Numéro 654
Grammaticalement, le Coran peut donc citer des versets en dehors de lui-même.
Note: Cette polémique sur le sens du verset 2.2 a été réfutée ici.
Pour ce qui est des traditions authentiques prouvant que la Fatiha fait partie du Coran, elles sont plus que légions. Nous nous contentons d'en citer un poignée.
…le Prophète (sws) a dit : Ne t'informerai-je pas de la plus grande sourate du Coran avant que je sorte de la mosquée ? Le Prophète (sws) s'est donc préparé pour sortir de la mosquée, je lui est donc rappelé qu'elle était cette sourate, il m'a dit : "Louange à Allah Seigneur de l'univers", elle est les sept répétés et le grand Coran que j'ai reçu. Sahih Bukhari Volume 6, Book 60, Number 1
Et l'expression "louange à Allah Seigneur de l'univers" c'est la sourate al-Fatiha :
Le Prophète (sws) dit : "Louange à Allah", c'est la mère du Coran et la mère du livre, et les sept que l'on répète. Rapporté par al-Tarmidhi, n° 3049
Si Facealislam avait lu le même Hadîth rapporté par al-Bukhari, il aurait sans doute compris que la sourate dont parlait le Prophète (sws) faisait partie du Coran.
Sahih Muslim 4080.
D'après Abou Sa'îd Al-Khoudri (que Dieu l'agrée), un groupe de compagnons de l'Envoyé de Dieu (paix et bénédiction de Dieu sur lui) étaient en voyage. Arrivés dans une tribu arabe, ils demandèrent l'hospitalité qui leur fut refusée. Puis, ils leurs dirent : "Y a-t-il parmi vous qui sait exorciser? Car le chef de cette tribu a été piqué, -ou il est blessé". Un des compagnons répondit : "Oui, je peux l'exorciser". Cet homme alla voir le chef et récita alors la première sourate du Coran "Mère du Livre (Al-Fâtiha)"...
Sahih Muslim 685.
Abû Qatâda (que Dieu l'agrée) a dit : "Durant les deux premières rak'a des prières de zhuhr et de 'asr, le Prophète récitait le premier chapitre du Coran (Al-Fâtiha) et deux autres sourates. Parfois, il récitait les versets de vive voix. Il allongeait la première rak'a de la prière de zhuhr, et en raccourcissait la seconde. Il faisait de même pendant les deux rak'a de la prière de subh (du matin)".
Ibn Taymiyya dit : C'est comme l'a dit Muhammad Ibn Ishâq : "Abân Ibn Sâlih nous rapporte également de Mujâhid qui dit : J'ai exposé le Coran à Ibn Abbâs, trois fois, depuis celle qui ouvre [la fâtiha] à sa [sourate] qui clôture. Je l'arrêtais à chacun de ses versets et je le questionnais sur celui-ci. Ibn Taymiyya, Introduction aux fondements de l'exégèse du Coran, Editions Sabil, 2004, page 152.